Musique à écouter avec l’âme

Question pour ML: En tant que musicien et compositeur et à cause de mon éducation musicale, il m’est très difficile de comprendre la musique kabbalistique qui me paraît primitive. Je n’ai d’autre choix que de me détacher de l’harmonie supérieure, des niveaux supérieurs auxquels les grands musiciens ont élevé cette musique et de littéralement me forcer à l’écouter comme si je venais à peine de commencer les cours de musique. Je ne vois pas comment les gens, incluant moi-même, qui n’ont pas atteint le niveau de Baal HaSoulam, peuvent percevoir ce qu’il y a mis. Probablement il élève les gens par sa force spirituelle et les accorde sur le spirituel comme un diapason. Je n’en suis pas capable maintenant mais je persévérerai.

Ma réponse: J’ai eu exactement la même réflexion quand j’ai entendu ces mélodies pour la première fois ! Et que pouvons nous dire aux personnes qui viennent de cultures totalement différentes, comme les pays d’Asie ou d’Afrique ? C’est la manière dont Baal HaSoulam exprime ses sensations. Il faut faire abstraction des sons. C’est comme dans la situation où l’élève essaie de comprendre son maître : Il pourrait ne rien comprendre à la langue dans lequel le texte est écrit mais il découvrira les sensations que son maître transmet au travers de son seul désir. Justement, c’est exactement ce qui c’est passé entre Baal HaSoulam et un de ses élèves.
Dans la Kabbale, il faut s’accorder sur une perception “Peh el Peh » c’est-à-dire de l’écran du maître vers l’écran de l’élève. En s’annulant devant son maître (c’est ce que fait l’écran) l’élève peut recevoir une information sensitive et émotionnelle supérieure, l’intégrer et commencer à l’utiliser. Vous avez correctement compris l’approche, les sons ne sont pas importants, en fait, au travers d’eux il faut essayer d’écouter « la voix de l’âme ».

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