Lettre ouverte aux dirigeants du G20 : un plan pour sortir de la crise

Lettre ouverte aux dirigeants du G20

Objet : En réponse à l’état du monde

Chers dirigeants du G20,

Je m’appelle Michaël Laitman, je suis professeur d’ontologie, docteur en philosophie et en Kabbale,  et maître es sciences en biocybernétique médicale.

Je suis le fondateur et le président de Bnei Baruch, une organisation internationale basée en Israël avec des branches dans toute l’Amérique du Nord et le Canada, l’Amérique centrale et du sud, et l’Europe. Sur mon site Internet, www.kabbalah.info, j’enseigne quotidiennement la Kabbale et la spiritualité à une audience d’environ deux millions de personnes à travers le monde. Cet enseignement, d’accès libre et gratuit, est diffusé en direct et traduit en 7 langues : anglais, espagnol, hébreu, russe, français, turc et allemand. Je suis également propriétaire de la chaîne 66  du fournisseur satellite israélien YES.

Je vous écris en me sentant sincèrement concerné par l’avenir du monde. La raison pour laquelle  je m’adresse à vous est ma conviction que vous êtres les seuls qui puissent nous conduire vers un le monde plus sur où tous les hommes, quelque soit leur religion, leur race, leur sexe, ou nationalité puissent mener une vie de paix, de santé et de suffisance.

Je voudrais commencer en exprimant mon plus profond respect et mon admiration pour les initiatives que vous mettez en œuvre à un niveau national et international pour résoudre la crise multidimensionnelle qui nous touche aujourd’hui. Comme vous en avez souvent fait mention dans vos discours respectifs, la particularité de cette crise réside dans sa globalité. Par conséquent, une solution globale doit être envisagée. Pourtant, avant de présenter mes suggestions pour une solution, je voudrais expliquer brièvement ce qui cause la crise.

La racine de la crise – L’égoïsme global

Si  nous analysons l’histoire humaine, il est évident que l’humanité a progressé par le pouvoir du désir égoïste qui a grandi en e nous à travers les âges. Au fur et à mesure que ces désirs ont grandi, nous avons développé des moyens de plus en plus sophistiqués pour les satisfaire.

Cependant, au 21ème siècle les règles du jeu ont changé. Nous avons évolué d’un système de développement personnel vers un système intégré, dans lequel toutes les parties sont interdépendantes. L’égoïsme, qui a été notre force motrice, est devenu un ego global, nous enfermant tous dans un cercle vicieux… A partir du moment où le système est devenu global et intégral, comme n’importe quel système clos présent dans la nature, notre force et notre pérennité relève désormais de la responsabilité de chacun les membres de l’humanité.

Un problème a surgi : alors que nos relations se sont globalisées, nous sommes encore en train d’essayer de nous conduire de façon individualiste, malgré la crise.

La solution – l’éducation

La civilisation, en devenant un système clos, nous oblige à reconnaître l’importance de la participation consciente de tous les citoyens du monde… Notre interdépendance nécessite que nous comprenions tous ce système et que nous nous comportions en prenant les autres en considération.

Ainsi, la solution à la crise implique une prise de conscience de chaque habitant de ce monde. Chacun doit reconnaître que dans le système intégré de notre village global, notre destinée dépend de notre attitude envers les autres.

De la même façon que nous avons établi un système éducatif qui prépare nos enfants à la vie, nous devons maintenant établir un système global qui explique comment les gens devraient conduire leur vie dans ce nouveau monde global- en adhérent au principe « aime ton prochain comme toi-même », partagé par toutes les religions. Lorsque nous commencerons à établir un tel système, nous sentirons immédiatement que le processus de guérison de la société a commencé, puisque le respect des lois du nouveau monde rendra  les gens dépendant les uns des autres d’une manière tout à fait nouvelle – celle de l’attention aux autres.

Nous n’avons pas besoin de refaire les systèmes économiques et politiques, car ces systèmes s’ajusteront d’eux mêmes selon la perception que nous aurons de notre interconnexion. Nous sommes confrontés à une crise globale aux multiples facettes. Alors, nous avons besoin d’une éducation globale, pour répondre à la mesure de la complexité de cette crise.

Le plan de travail

Puisque les gens sont fortement affectés par l’opinion publique, pour les sensibiliser au changement vers un état d’esprit constructif, nous devons utiliser le pouvoir qu’a la société à construire un nouveau système de valeurs.

Basé sur cela, je propose les étapes décrites ci-dessous :

  • Etablir un centre d’éducation international et apolitique qui rassemblera les scientifiques du monde entier, renommés dans les sciences dures et politiques du monde. Ces experts développerons une variété de contenu explicatif sur la nouvelle phase dans laquelle se trouve notre monde, et collaboreront avec les medias pour diffuser leurs points de vue.
  • Construire une équipe de travail pour promouvoir des plans en vue de renforcer la conscience sociale à l’ère de la mondialisation.
  • Déterminer comme principe que chaque média doit produire des programmes pour informer les gens de notre inter-connectivité, au moins 30 minutes par jour en prime time.
  • Mettre en garde chaque gros annonceur que si ses produits commerciaux ont un effet négatif sur la société, ils ne seront pas diffusés sur les télévisions publiques ni à la radio.
  • De plus, nous devrions commencer une campagne soutenue par le gouvernement pour fournir des informations qui ouvrent les yeux des gens sur la complexité du réseau de liens qui nous unis.
  • Obliger chaque école à inclure dans son programme des références aux nouvelles règles découvertes dans la société humaine. A côté de cela, il devrait y avoir une heure par jour pour que les étudiants discutent des relations humaines qui devraient prévaloir dans l’ère mondiale.
  • Accorder des subventions et autres avantages financiers pour des travaux en littérature, art, théâtre, cinéma et journalisme, seulement en fonction du montant de l’avantage qu’ils apportent à la société.

Vous êtes les leaders des plus grand pays, et vous avez la possibilité de mettre en place ce système éducatif global dont le monde a besoin si désespérément aujourd’hui. En agissant ainsi, vous ne démontrerez pas seulement votre attention envers l’humanité, mais vous faites également aller celle-ci en avant.

Sincères salutations,

Michaël Laitman

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