Daily Archives: 9 mars 2010

Trop de prospérité?

conceptUne question que j’ai reçue : Quelle est la différence entre les états appelés « sept années grasses » et « sept années de famine »? Comment s’appliquent-ils à notre monde?

Ma réponse: « Les sept années grasses» (sept bonnes années) c’est le temps où l’humanité s’est efforcée de parvenir à la prospérité. Nous avons voulu accomplir une bonne vie à travers les techniques, les révolutions scientifiques, sociales et politiques. Il y a à peine quelques années, les Américains ont fait valoir qu’ils avaient le plus réussi à atteindre la prospérité, car ils étaient une nation de consommateurs. Plus les gens consomment, plus l’influence globale est grande. Maintenant, nous découvrons que la culture de consommation n’est pas durable, nous nous détruisons nous-mêmes et notre planète. Nous ne pouvons pas continuer sur la voie du consumérisme, car il y a des limites à tout.

Quand j’étais enfant, les prévisions du futur avaient dépeint un tableau bien différent de notre état actuel des choses. On m’avait dit que quand je grandirai, je ne travaillerai que quatre heures par jour au lieu de huit, que j’utiliserai le reste de mon temps à des activités culturelles, j’aurai des vacances de deux mois, et les enfants du futur seraient bien éduqués et culturellement plus avancés.

Cependant, les gens aujourd’hui travaillent des journée de travail douze heures et prennent à peine des vacances. L’éducation et la culture sont en situation de crise extrême. Les familles se brisent. La majorité de l’humanité vit dans le désespoir et la dépression  dépendante des antidépresseurs et des « drogues récréatives. » Nous sommes arrivés à l’état où «les sept années grasses» ont pris fin et où «les sept années de famine » (les sept mauvaises années) ont commencé. Les « sept années de famine » se produisent, afin d’amener l’humanité à la décision selon laquelle elle ne veut plus poursuivre une telle existence.

Alors maintenant, que devons-nous faire? Le peuple dans l’ancienne Babylone a été confronté au même dilemme que le nôtre maintenant, lorsque leur égoïsme a explosé. Et le conseil donné par Abraham à l’époque est applicable aujourd’hui.

Il y a deux solutions possibles ici. Voulez-vous vous répandre dans le monde entier, alors que le but de la création est de nous amener à la similitude avec le Créateur? « Ne pas échapper à votre mission », a prévenu Abraham:  » Il est inévitable que vous y reviendrez dans 4500 ans . « Et bien sûr, Abraham parlait de notre époque ».

N’arrêtez jamais

mythUne question que j’ai reçue: Si je détiens l’intention correcte lors de l’étude du Zohar, aurai-je des résultats?

Ma réponse: Nous ne savons pas si notre intention est correcte ou non. C’est tout à fait possible que je sois dans une ambiance particulière pour me sentir heureux, j’ai bien dormi et je perçois tout très clairement. Donc il me semble que mon intention est sublime, juste sur le but spirituel. Et parfois, je peux à peine me tenir éveillé, je sombre dans le sommeil et me réveille à nouveau, ou je me rappelle tout à coup des événements du passé.

Nous ne savons pas comment ça fonctionne, à chaque fois il est donné à chaque personne des circonstances spécifiques et des efforts qu’elle a à faire. La chose la plus importante est de continuer simplement, quelque soit le résultat. On doit seulement essayer d’imaginer l’image spirituelle que le Zohar décrit dans chaque situation. Cela pourrait être très difficile à accomplir, mais si, étant dans l’état le plus difficile, on parvient néanmoins à attraper le bout de la corde, on réussit beaucoup plus que quand on se sent inspiré dès le début.

Bien sûr, nous ne devons pas négliger les états d’excitation qui nous sont donnés. Mais nous ne devons pas accorder trop d’attention à la situation intérieure ou extérieure, où nous nous trouvons. Quelque soient les conditions données à une personne, ce sont les conditions dans lesquelles elle devrait essayer de faire tout son possible.

Agir sur le monde par notre correction

What Is Mutual Guarantee in a Virtual GroupUne question que j’ai reçue: Après la Convention de 2010 sur le Zohar, j’ai reçu un désir d’aider les gens. Comment puis-je vérifier si je fais de mon mieux ?Ma réponse: L’aide ultime, c’est quand une personne passe toutes les heures de son existence, en essayant de penser à se corriger elle-même et le monde.

Après tout, une première brisure s’est produite dans le monde, puis dans l’âme commune, et maintenant les âmes brisées existent dans un monde brisé. La correction n’est possible que par la méthode de la Kabbale, qui nous aide à attirer la Lumière Supérieure, ce qui change notre intention égoïste en une intention altruiste. La même force, la même Lumière, qui a créé l’univers tout entier, doit nous toucher et tout corriger.

Par conséquent, nous ne pouvons aider les autres que par la diffusion de la science de la Kabbale jusqu’à ce que nous obtenions le salut complet. Toutefois, alors que le monde a toujours besoin de correction, nous devons essayer d’apporter la correction sur le monde. Durant la Convention, nous avons reçu une grande force de notre unification mutuelle, car, ensemble, nous sommes parvenus à de meilleures compréhensions et de sensation.

Et maintenant nous avons besoin d’effectuer de grandes actions pour le bien de la correction générale, de nous-mêmes et du monde. Nous avons reçu l’avancement précisément dans ce but et aucun autre. Aucun d’entre nous n’aurait reçu ce que nous avons reçu (une occasion de participer à ce rassemblement, une compréhension de quelque chose, ou des sentiments) si nous n’étions pas en mesure d’agir sur le monde grâce à notre correction.

Quand aurons-nous une réponse à nos prières ?

The Soul Is the Property of Bestowal, and Until We Develop It, We Remain AnimalsTous les concepts qui existent dans le monde sont répartis dans les degrés de HaVaYaH, selon les quatre étapes de la Lumière directe, dans n’importe quelle qualité, influence, définition, et dans n’importe quelle division. Cette séparation peut être étendue à l’ensemble de la réalité :
• Les étapes 0-1-2-3-4 soit « Shoresh-Aleph-Bet-Guimel-Dalet »
• HaVaYaH soit « La pointe de la lettre Yod-Yod-Key-Vav-Key »
• Les Sefirot « Keter-Hochma-Bina-Zeir Anpin-Malkhout »
• Les sens « vision-ouïe-odorat-goût-toucher »
• Les Partsoufim « Galgalta-AB-SAG-MA-BON »
• Les mondes « Adam Kadmon-Atsilout-Béria-Yetsira-Assiya »
• Les Lumières « Yechida-Haya-Neshama-Rouach-Nefesh »
• Le quatre éléments naturels « feu-air-eau-terre »…

Notre prière doit toujours être généralisée : une prière de la société, pour la société, une prière de beaucoup. Elle devrait contenir tous les niveaux, tous les degrés, un plein HaVaYaH. Si quelqu’un crie simplement après quelque chose, ce n’est pas une prière. Sa demande doit contenir sa compréhension et sa sensation, le passé, le présent et l’avenir. S’il fait un appel justement de cette manière, sa prière sera vraiment mature et mûre, et une réponse lui sera accordée.

Le livre du Baal HaSoulam « Beit Shaar HaKavanot » représente cette approche, précise et générale, une vision globale de la création, et de l’ensemble de la réalité. Au lieu de discerner des petits détails individuels, il explique la manière de les unifier. Le « Talmud des Dix Sefirot » est une analyse, où le général est brisé en parties, et « Beit Shaar HaKavanot » est une synthèse, où les parties se réunissent en un tout.