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Acquérir du pouvoir sur le monde entier

longerDans le Zohar, chapitre « Quand tu monteras les bougies » point 118….Après qu’il ait expliqué les deux premières bannières, qui sont la ligne médiane et la ligne droite, il explique à présent, la troisième bannière, qui est la ligne gauche, appelée « la face d’un taureau » dans les animaux, et Gabriel dans les quatre anges. Nous savons qu’après que la ligne ait décidé et ait unit la ligne droite et la ligne gauche une à l’autre, que seule la lumière de Malkhout est restée dans la ligne gauche, qui est l’illumination de Hokhma de bas en haut, signifiant VAK, duquel GAR disparaissaient.

Deux lignes complètes, la droite et la gauche (Hassadim et Hochma), nous viennent d’En-Haut. La brisure des récipients s’est produite parce que la créature a tenté d’unir pleinement Hassadim et Hochma, pour recevoir toute la lumière de Hochma habillée dans la Lumière de Hassadim pour le Don sans réserve. Toutefois, elle a été incapable de le faire en raison de l’absence d’un tel grand écran. Par conséquent, l’intention du Don (Kli) s’est brisée et l’écran a disparu.

Maintenant nous avons besoin de corriger cette brisure. En corrigeant, on commence aussi à comprendre ce qui se passe au sein de la créature, pourquoi le Créateur a créé de cette façon, et ce qu’Il voulait en le faisant. La brisure n’est pas une chose négative, c’est une façon de se préparer à mettre notre monde en un tout avec la compréhension, la réalisation et la sensation. Après tout, si nous avions existé dans un monde qui était prêt pour nous, nous ne le comprendrions pas.

Cependant, puisque le Créateur a créé le Monde de l’Infini, puis le brisa, Il nous a donné l’occasion de réunir le monde de l’infini une fois de plus comme un tout; pour nous accorder nous-mêmes avec l’ Acte de la Création (Maase Merkava) et l’Acte Premier (Maase Bereshit) , et de ce fait pour Le comprendre, Le sentir, et devenir comme Lui.

Certes, nous ne construisons pas tout cela à partir de zéro, ou à partir de rien, puisque nous sommes nous-mêmes créé « à partir de rien. » Cependant, les parties que nous réunissions en un tout nous donnent une compréhension complète et la sensation de ce dont nous avons besoin afin de devenir semblable au Créateur. Autrement dit, ils nous donnent toutes les informations sur toutes les pièces, les éléments et la profondeur de l’univers.

Par conséquent, l’ensemble du Livre du Zohar, tous les commentaires, et toute la science de la Kabbale , nous disent comment corriger les désirs brisés (Kelim), comment les connecter correctement l’un à l’autre, et les ramener à un désir entier (un récipient spirituel ou Kli), toute la lumière qui, auparavant, a rempli le monde de l’Infini.

Mais pour cela la créature doit y arriver par ses propres efforts. Ainsi, elle réalise une compréhension, une sensation, une perception et un pouvoir sur l’univers entier

Deux anges sur le même chemin

upperDans le Zohar, chapitre Voici les générations d’isaac point172) Parce que Jacob avait confiance en le Saint béni soit-Il et tous ses chemins étaient en Son nom, ses ennemis ont fait la paix avec lui. Et Samel, qui est l’autorité et la force d’Esaü, fit la paix avec Jacob. Et parce qu’il fit la paix avec Jacob, il le remercia par les bénédictions et Esaü aussi, fit la paix avec lui. Mais tant qu’Esaü ne fit pas la paix avec cet assigné qui a été nommé sur lui, qui est Samel, Esaü ne fit pas la paix avec lui. C’est parce que dans tous les endroits, la force d’en bas dépend de la force d’en haut. Et tant qu’il n’y a pas de force des faiblesses en haut, les ministres assignés sur eux d’en haut ne peuvent affaiblir la force d’en bas dans ce monde.

 

Il est interdit à une personne de penser qu’il existe des forces qui travaillent contre elle, des forces qui résistent à l’œuvre du Créateur et qui ne veulent pas qu’une personne atteigne le but de la création. Il n’y a rien de tel. Toutes les forces, à la fois la ligne droite comme la ligne gauche, travaillent ensemble pour le même but. Nous croyons que le mal vient pour nous détruire et nous conduire dans l’erreur, mais ce n’est pas vrai. Le mal existe pour nous montrer nos erreurs afin que nous puissions voir quand nous faisons des choses qui sont à l’opposé du but. C’est la mission des deux anges, le mal et le bien, pour accompagner une personne sur la voie du but de la création.

De quelle façon le commentaire du Soulam travaille avec le Zohar

electLe Commentaire du Soulam n’est pas simplement un ajout au texte du Zohar. Le Baal HaSoulam l’ai écrit dans une forme spéciale de sorte que, quand on lit ce commentaire avec Le Zohar, il agit comme un professeur qui prend le matériel et le restitue sous différentes formes par rapport à nous. En d’autres termes, le Commentaire du Soulam n’est pas seulement une explication formelle en utilisant des termes kabbalistiques qui expliquent le mécanisme des relations entre le monde spirituel, les Partsoufim, et les Sefirot. Le Commentaire aide Le Zohar à s’exprimer comme un professeur qui présente le matériel d’étude à l’étudiant de manière plus claire et plus appropriée.Quand on écoute Le Zohar avec Le commentaire du Soulam, c’est comme une traduction des informations supplémentaires que le traducteur ajoute pour nous aider à mieux sentir l’original. C’est comme s’il traduisait pour nous du chinois, en ajoutant des précisions au texte sur la nature du pays. Il nous donne des informations sur les circonstances concomitantes, (semblable à une liste de pièces jointes à un document), afin de nous aider à percevoir le matériel plus clairement et de nous sentir proches du texte. Cette explication est construite comme une échelle (Soulam).

Après tout, Le Zohar c’est cette imposante structure qui contient toute la création, allant de nous jusqu’au Monde même de l’Infini. En outre, nous n’avons pas reçu la totalité du Zohar, nous avons seulement une petite partie de celui-ci. Avec son Commentaire, le Baal HaSoulam a complété ce qui nous manque du Zohar, en plus de l’avoir organisé comme une échelle. Quelle que soit l’ordre dans lequel nous l’avons lu, le Commentaire traverse une certaine matrice, et fonctionne en arrangeant en nous les degrés (échelons de l’échelle) que nous pouvons utiliser pour monter vers le haut, pas à pas.

Un sentier étroit nous amène à la réparation finale

There Are No Idols in KabbalahLe texte original de Le Zohar n’est pas divisé en paragraphes, chapitres, ou des numéros de paragraphes. C’est un seul texte entièrement lisse. En outre, la Torah est écrite, sans aucun espace, du début à la fin.Alors, d’ où vient la division du texte ? Elle est causée par le fait que nous sommes si petits que nous ne pouvons pas tout accepter et intégrer en nous. Par conséquent, plus on avance et plus les générations se développent à partir du moment de la Torah et de la composition du Zohar, plus nous avons besoin de diviser le texte en parties, paragraphes, chapitres avec des titres. Après tout, il est très difficile pour nous de prendre les lignes sur les lignes des lettres, de les regarder, de devenir semblables à elles dans notre intention. Mais c’est en effet, le travail de correction de nos désirs, et son ordre détermine la structure du Livre kabbalistique des Prières.

C’est pourquoi le Baal HaSoulam a divisé l’ensemble du Zohar en paragraphes et chapitres. En outre, il a voulu ajouter des introductions, des définitions et des précisions qui précèdent le texte. Ce faisant, il a voulu équilibrer le texte du Zohar avec son Commentaire du Soulam d’une manière qui n’offre pas seulement des explications, mais désigne la ligne médiane du texte du Zohar. Sans ses commentaires, nous ne serions pas en mesure d’équilibrer le texte en nous, afin qu’il se revête en nous correctement dans la ligne médiane.

Ainsi, le Baal HaSoulam ne nous offre pas simplement des explications, mais nous fait osciller pendant la lecture du livre, alignant ainsi notre vision, notre approche, et la sensation, d’une manière qui les fait passer par la ligne médiane, « le juste milieu. » Par conséquent, nous devons accepter tous les commentaires avec gratitude, qu’ils soient courts ou longs. Nous devons aller de pair avec eux et comprendre que nous construisons notre ligne médiane de cette manière.

C’est à quoi le Commentaire du Soulam est destiné. Sans lui, Le Zohar est seulement deux lignes, tout comme le reste de la Torah. Nous devons construire la ligne médiane nous-mêmes, et le Commentaire du Soulam nous aide à faire cela. C’est pourquoi il est appelé « Soulam »(Echelle). Il est déjà construit sous forme de barreaux, et tout ce qui nous reste à faire est de les escalader. L’échelle est déjà là, et maintenant nous avons juste à faire des efforts pour l’escalader. Nous devons seulement nous-mêmes nous pousser en avant un peu et nous ne manquerons pas de suivre le droit chemin.

C’est pourquoi le Baal HaSoulam écrit qu’il est certain, après la composition de son « Commentaire du Soulam du Livre du Zohar, » qu’il est impossible qu’une personne puisse s’égarer. On va passer par une ascension spirituelle merveilleuse et atteindre ainsi, la révélation du Messie – la Lumière de la correction.

La matrice de notre réalité

illusionParce que la science de la Kabbale ne parle que de ce qui existe à l’intérieur de nous, elle s’appelle la Torah intérieure, une sagesse intérieure. En réalité, nos corps et l’ensemble de cette matière n’existent pas. Par conséquent, ce monde est appelé un « monde imaginaire ». Dès que nous commençons à percevoir correctement la réalité, nous commençons à sentir que tout cela n’existe que dans le désir. Notre désir nous donne les différents niveaux de la sensation qui existent dans la nature inanimée, les plantes, les animaux et les êtres humains. Cependant, tout cela n’est en fait que différents phénomènes à l’intérieur du désir.Nous devons réaliser que nous vivons dans une matrice de sensation dans laquelle tout existe exclusivement dans nos sensations. Cela signifie qu’il y a le désir de recevoir du plaisir qui perçoit les phénomènes qui se produisent en lui. Par conséquent, il est important pour nous de ne pas l’oublier, car cette approche de la perception de la réalité, que «tout dépend de moi, plutôt que de ce qui est à l’extérieur», nous renvoie à notre correction interne.

Nous nous percevons dans nos désirs sur le fond de la Lumière blanche Supérieure. Tout est sur l’arrière-plan de la Lumière Supérieure. Le Monde de l’Infini est simplement la Lumière blanche Supérieure. Nous ne nous y voyons pas parce que nous atteignons le même état, la perception, la réalité, et des qualités comme la Lumière.

Pendant ce temps, les 125 degrés par lesquels nous sommes descendus de cet état sont les degrés d’une distanciation de plus en plus grande de la Lumière blanche, sur le fond duquel nous nous voyons. Par conséquent, tout ce que nous voyons autour de nous, c’est notre désir qui comprend l’inanimé, le végétal, l’animé, et les niveaux de l’homme. Ce sont les 4 niveaux de Aviout (épaisseur du désir) dans toutes ses diverses formes internes, et qui sont les mesures de notre différence avec la Lumière blanche.

Ces images sont en fait notre réalité qui se présente à nous sous la forme de ce monde. Ainsi, notre effort constant pour révéler la vraie réalité, pour s’unir avec la véritable image de la réalité, nous oblige à nous corriger et à nous perfectionner, et, ce faisant, à voir que nous sommes tous reliés ensemble.

Plus nous nous unissons les uns aux autres et nous accordons à la Lumière blanche, plus nous nous avançons vers notre vie éternelle et parfaite dans le Monde de l’Infini. Et tous ces phénomènes que nous voyons et que percevons à l’extérieur, passent comme un rêve. En réalité, nous vivons uniquement à l’intérieur de Lumière blanche.

Ce point fondamental dans la science de la Kabbale est extrêmement important, car il sépare la science de la Kabbale de tous les enseignements philosophiques, des religions, des croyances, et différentes méthodes. La science de la Kabbale dit à une personne ce dont elle a besoin pour corriger uniquement son désir, pour le rendre semblable à la Lumière blanche. Aucune action physique extérieure n’a à voir avec cela.

Sur la crête d’une vague

truemiracleAu cours de l’ascension spirituelle, une personne, comme si elle se réveillait , respire, et est pleine d’inspiration. C’est un signe qu’on se rapproche de la spiritualité. On ne sent pas la Lumière encore, mais il semble que l’aube va bientôt se révéler.C’est le moment où l’on peut discerner et comprendre beaucoup de choses nouvelles dans les mêmes matériaux de l’étude. On doit utiliser ce temps pour le don sans réserve maximum, il faut le ramasser complètement sans perdre un seul instant. Sinon ça serait comme si quelqu’un ignorait ce que lui a été donné d’En Haut.

Peu importe quels livres lit une personne pendant ce temps, tant qu’ils sont proches de son âme. Après tout, même sans comprendre ce qu’elle lit, elle déploie des efforts pour joindre son désir et son esprit à la Lumière qui descend sur elle . Elle veut que la Lumière pénétre son désir, puis la collision entre eux la fait avancer.

Notre monde, les atomes, les molécules, tout cela n’existe pas. Il y a seulement la puissance du désir. Quand son désir est près de la Lumière, la personne doit essayer de travailler avec lui autant que possible.

L’aspiration à l’objectif qui est révélé dans le cœur d’une personne est l’appel à la correction. Les efforts déployés lors de l’ascension spirituelle, pendant les études, la diffusion, et le travail dans le groupe, conduisent au désir qui mérite la révélation de la Lumière.

Le monde spirituel n’a pas de frontières, de murs, ou d’interdictions. La lumière et le Kli existent l’un à côté de l’autre, mais ils n’interfèrent pas beaucoup comme des ondes de fréquences différentes. C’est seulement si une personne passe de la vague de la réception à la vague du don, qu’elle s’accorde à la Lumière et se remplit d’Elle.

Pour cela, une personne a besoin d’un fort et complet désir qui est semblable à la Lumière au niveau minimal. Ce désir peut être très petit, mais il devrait être complètement concentré sur le but. Cela ressemble à la façon dont un enfant désire quelque chose de petit, mais avec toutes ses forces ce désir s’empare de lui complètement, même si c’est pour une courte période.

La plus petite similitude au Créateur nous permettra immédiatement de Le ressentir. La sensation du Créateur est notre âme. Ensuite, nous découvrons la vie éternelle et parfaite à Son niveau et non au niveau de notre corps. Le désir du Don sans réserve corrigé par la Lumière nous amène au Créateur, à la propriété commune de la Nature, et nous fusionnons avec son niveau et sa puissance.

Étudier Le Zohar est au-dessus de toute autre chose

Why Is the Financial Crisis Bringing More People to ReligionNe soyez pas surpris par le fait qu’une personne peut, par ses propres actions, élever ou faire chuter le monde entier. Il est une loi inaltérable : le général et le particulier sont identiques comme deux gouttes d’eau. Tout ce qui survient au général, survient aussi au particulier. De plus, les particuliers font ce qui se passe dans le général, car le général ne se révèle qu’après l’apparition des particuliers en lui, selon leurs quantités et leurs qualités. Evidemment la valeur d’un acte d’un particulier élève ou fait chuter le monde entier.

Cela clarifiera ce qui est écrit dans le Zohar, que par l’engagement dans le Livre du Zohar et de la sagesse de la vérité, ils seront récompensés d’une totale rédemption de l’exil (Tikounin, fin du Tikoun n°6). Vous pouvez demander : quel est le rapport entre l’étude du Zohar et la délivrance d’Israël des Nations ?

– Rav Yehouda Ashlag (Baal HaSoulam), « Introduction au Livre du Zohar, » Point 68

Étudier Le Zohar est au dessus de tout le reste, parce que la Torah a quatre niveaux de compréhension du Pardes (direct, laissant entendre, allégorique, et secret). Ceux qui étudient un simple commentaire n’imaginent même pas qu’il y ait un sens caché. Mais ceux qui étudient Le Zohar savent qu’il y a un secret en elle, et cela aide vraiment à la correction de son âme.
– Rav Haïm Ben Yitzchok (Chaim Volozhin), Nefesh Chaim, Chapitre 7

Il n’y a pas d’autre méthode pour enlever les vêtements extérieurs de la Torah et la révéler, sauf à travers les œuvres de Rashbi (auteur de Le Zohar).
– Rav Moshe Cordovéro (Ramak), DA et Elokey Avicha, Point 16

La lumière est conçue à minuit

uniteLe Zohar chapitre Toldot point 14) « Bénissez le Seigneur, vous tous, serviteurs du Seigneur » Qui mérite de bénir le Saint béni soit-Il ? Tous les serviteurs du Seigneur, car même si tous les gens dans le monde sont d’Israël, tous méritent de bénir le Saint béni soit-Il. Mais les bénédictions, pour lesquelles seront bénies les supérieurs et les inférieurs, qui les béniront ? Les serviteurs du Seigneur. Et qui verra sa bénédiction bénie ? Ceux qui se tiennent dans la maison du Seigneur la nuit, ceux qui se lèvent à minuit, et se réveillent pour lire la Torah. Ce sont ceux qui tiennent dans la maison du Seigneur la nuit. Nous avons besoin des deux, des serviteurs du Seigneur, ainsi que de se lever à minuit, car alors le Saint béni soit- Il vient se distraire avec les justes dans le Jardin d’Eden.

Dans la science de la Kabbale, «minuit» ne correspond pas à l’heure fixée selon les heures astronomiques et la rotation de la planète Terre. Elle correspond plutôt à l’état d’une personne qui construit des sens spirituel (Kelim) en elle.

Cette personne est dans l’état de l’obscurité, car son niveau précédent s’est complètement épuisé comme une graine qui pourrit dans le sol. C’est une condition nécessaire pour acquérir un nouveau degré, son état antérieur doit « pourrir » à son égard .

Puis elle commence à voir un nouveau niveau au sein de l’obscurité, qui est formé par le niveau suivant et la Lumière Supérieure qui se dressent devant elle. Pour l’instant il semble que c’est l’obscurité pour elle parce qu’elle la ressent grâce à ses qualités habituelles. Après tout, il se révèle à elle que chaque niveau successif est un degré plus grand de Don sans réserve par rapport au désir non corrigé de ressentir du plaisir .

D’une part, une lumière brille plus pour la personne , mais d’autre part, elle révèle en elle un désir supplémentaire non corrigé de recevoir du plaisir. Elle a déjà un nouveau niveau en ell , mais elle le perçoit comme l’obscurité, un manque de Lumière dans le désir.

Parce que son désir supplémentaire n’est pas encore corrigé, elle ressent la Lumière comme l’obscurité. Cela l’amène à la recherche d’un moyen de changer son attitude à l’égard de sa réalité perçue. En soi, la réalité est toujours une partie de Malhout corrigée, qui se révèle à elle de plus en plus.

Une personne change constamment de perception, de sensation, et de conscience , ainsi que le niveau dans son état. Elle demande alors la Lumière qui corrige, et pourtant, elle ne le fait pas pour faire changer la réalité, mais pour changer sa perception de la réalité.

Par conséquent, cette personne est appelée «un serviteur du Créateur parce qu’elle comprend que, dans chaque état, tout provient de «Il n’y rien hormis Lui. » Seule la perception personnelle de la réalité change à la suite de la correction de ses attributs (Kelim).

L’amour est la force motrice derrière tout

clip_image001Une question reçue: Quelle est la particularité du Livre du Zohar qui éveille des réactions aussi puissantes en nous?

Ma réponse: Ce n’est pas un livre, c’est un mécanisme dont on presse les boutons, même sans en être conscient. En outre, nous étudions Le Livre du Zohar ensemble dans un grand groupe de personnes à travers le monde. Nous sommes très différents les uns des autres mais nous voulons tous la même chose. Pour cette raison, nous appuyons sur ces boutons très puissamment; tout simplement nous ne nous en rendons pas compte.

Un bébé qui pleure ne comprend pas quel trouble il cause dans la maison. Les adultes ne peuvent pas ignorer le cri d’un bébé, cela provoque un grand mouvement en nous. Nous pouvons dire à un enfant plus âgé d’aller dans sa chambre et de ne pas nous gêner. Toutefois, avec un bébé d’un mois, nous ne pouvons pas agir de cette façon. Nous sommes aux petits soins avec lui et cela nous rend fous d’inquiétude. C’est le genre de soucis que nous apportons à la Force Supérieure et c’est de cette manière que Le Livre du Zohar agit sur nous.

En fait, ce n’est pas le livre lui-même, mais le système entier de l’univers qui est activé quand une personne étudie ce livre. Le désir de faire découvrir la spiritualité est comme le cri d’un bébé qui réveille le père (Aba), la mère (Ima), les voisins, et le monde entier. Il oblige les usines à travailler pour lui afin de produire de la nourriture, des couches, et tout ce dont un enfant a besoin. Est-ce que le bébé sait ce qu’il fait? Non, il ne sait pas, mais il suffit de regarder combien de choses dans le monde entier sont produites pour les bébés.

Dans le monde spirituel, cela fonctionne de la même façon. Tout est activé par amour. Nous ne comprenons pas que nous activons tout un système qui nous influence en réponse. Toutefois, cela ne se fait pas selon notre demande infantile et égoïste. Au lieu de cela, il nous apprend en douceur, avec beaucoup de gentillesse, et nous aide à avancer vers le Don sans réserve.

Une personne existe entre deux forces. Sa force égoïste est en dessous et la force de la Lumière environnante est au-dessus. Ces deux forces font pression sur elle dans les deux sens et elle se sent comme si elle était coincée entre le ciel et la terre. En ouvrant Le Zohar, elle entre dans un système complètement différent – celui de la Force Supérieure , et va de l’avant par le chemin de la Torah, qui est la voie de la Lumière.

Jusqu’à ce stade, une personne s’est développée en fonction de son besoin à travers le processus de l’évolution, tout comme le reste de la nature. Son désir de plaisir était toujours à la recherche d’un meilleur endroit pour s’évader loin des coups. Toutefois, elle n’avançait pas vers le Créateur: elle était simplement à la recherche d’un coin plus confortable. C’était notre mode de développement jusqu’à aujourd’hui, alors que maintenant nous attirons sur nous-mêmes une force complètement différente venant d’ En-Haut.

L’esprit est inutile, sauf s’il s’appuie sur des sentiments

greatestLorsque Baal HaSoulam explique Le Livre du Zohar utilisant la terminologie de la Kabbale, il vise à fournir une explication qui permettra de développer notre âme et nos sensations plutôt que notre esprit. Il s’agit, en effet, d’un défi parce que le langage de la Kabbale est très précis, logique, scientifique, et sec, donc, une personne fait face à l’écueil de  trop s’y intéresser mentalement. Cela est particulièrement vrai à notre époque où l’égoïsme est si développé que son développement passe par l’esprit. L’homme moderne est enclin à chercher une explication scientifique au moyen de l’esprit terrestre, au lieu de sentir le Monde Supérieur au coeur de ses désirs corrigés.En conséquence, quand quelqu’un entend une explication, il est attiré dans la Klipa. S’il accepte tout sur une base purement rationnelle et commence à fournir des explications à ce qui se passe sans le rattacher à la correction de ses sensations, alors il n’aspire pas à la réalisation spirituelle. Il sera satisfait des explications au niveau de sa raison terrestre, et cela va arrêter son progrès spirituel. En outre, il va amener la confusion chez les autres qui ne comprennent pas que ses belles paroles ne détiennent pas d’accomplissement spirituel, mais seulement une connaissance abstraite.

C’est pourquoi mon professeur le Rabash a mené ses leçons pourprovoquer la confusion de ses élèves, qui ne comprenaient rien quand ils partaient après les cours. Ils n’ont pas aspiré à acquérir la connaissance pure, mais ont attendu pour acquérir la capacité de sentir ce qu’ils lisaient. C’est aussi une approche différente de l’enseignement de la Kabbale où un étudiant se réjouit, après la leçon sur la réception, de certaines connaissances et de pouvoir connecter toutes ces belles choses en une seule image du monde. Ce sont deux approches complètement différentes.

De toute façon, la vie mettra tout à sa juste place. La crise mondiale, la souffrance, les problèmes et le développement de l’égoïsme, mettra fin à notre intérêt superficiel pour la science. Les gens vont gagner en intelligence et réaliser que la connaissance abstraite n’est d’aucune utilité parce qu’elle ne fournit pas de solutions à leurs problèmes. Nous avons à découvrir et à sentir la spiritualité, au lieu de construire des théories fondées sur ce qui est écrit dans les livres.

Quand l’esprit travaille sur le sentiment et la réalisation, alors nous découvrons véritablement la nature, le Créateur. Toutefois, lorsque l’esprit ne cesse d’augmenter au lieu d’accomplir son but réel, il est décrit par le verset, «sa connaissance dépasse ses actes» (Hochmato Meroubeh Mi Maasav) Et cela stoppe le développement spirituel d’une personne. Elle commence à être impertinente même si elle est en fait dans l’obscurité totale et ne se sent pas de quoi elle parle.

Par conséquent, c’est mon souhait d’empêcher toute personne d’être emportée par des commentaires spéculatifs, et d’aider tout le monde à n’aspirer qu’à l’auto-correction et à la réalisation de la véritable découverte.