Tout est relatif, même l’exil et la rédemption

L’exil et la rédemption sont des choses relatives, en fonction du lieu d’où on est tombé et vers où on est tombé. Je ne ressens que je suis en exil, détaché de la spiritualité, que si je ressens le monde spirituel et que si je ressens le fait que je sois déconnecté de lui. Toutefois, si je ne sens pas de quoi je suis déconnecté, alors cela ne peut pas s’appeler l’exil, car de quoi serais-je exilé ? 

En ce qui concerne la spiritualité, l’exil de Babylone était plus élevé que l’état de l’exode d’Egypte. Pourtant, c’est appelé un exil, car cela a causé des souffrances énormes.

Quand est-ce que je regrette d’être tombé du degré spirituel? Justement quand j’existe dans la spiritualité, autrement comment puis-je l’évaluer? Quand dois-je regretter d’être descendu de l’état où il y avait l’amour, le don, la connexion correcte, et la similitude du Créateur dans mon amour des autres? Quand puis-je dire que je suis tombé dans l’exil? C’est quand je possède déjà toutes ces qualités et que je vois qu’elles ne sont pas suffisantes, pas satisfaisantes.

La sensation de l’exil est un état très élevé car c’est quand je souffre de manquer des qualités de don et d’amour des autres.

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