Monthly Archives: mai 2010

7 milliards de citoyens dans les mondes spirituels

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment puis-je vérifier si j’ai vraiment monté sur l’échelle spirituelle et que ne suis pas en train de me tromper pour satisfaire mon égoïsme? 

Ma réponse: Du monde de l’infini à notre monde et le retour vers le monde de l’Infini, il y a une suite d’étapes spirituelles qui diffèrent par l’épaisseur ou la grossièreté du désir (le désir de recevoir) et ses écrans qui le transforme en don sans réserve. Toutes les différences ne sont que dans les écrans.
Lorsque je monte les marches, la mesure de mon don sans réserve augmente jusqu’à l’équivalence avec celui existant au niveau immédiatement supérieur, mais mon caractère, les attributs d’origine, reste le même. Par conséquent, chacun de nous en montant les mêmes marches va donner sans réserve de manière différente, dans son style personnel.

Dans notre monde, qui, en référence au monde spirituel apparaît comme une seule marche, il y a 7 milliards de personnes, qui sont tous différentes. De même, à l’un des 125 degrés des mondes spirituels, il y a 7 milliards, et ils sont tous différents, mais ils existent sous une forme commune. Dans le monde spirituel tout cela existe pour le don sans réserve, mais chaque étape diffère dans le type de don.

Il nous semble que la seule différence réside dans la quantité: plus ou moins grand don sans réserve. Toutefois, les 125 degrés ne diffèrent pas de la quantité de don sans réserve, mais chacun d’eux est une relation tout à fait différente avec le Créateur, un autre type de connexion. C’est pourquoi ils sont séparés les uns des autres.

La lumière dans l’obscurité

Dr. Michael LaitmanPuisque nous sommes créés à partir du désir de recevoir du plaisir, tout notre travail spirituel est fait pendant la nuit. Sans ressentir du plaisir (dans l’obscurité de la nuit), nous pouvons nous tester: sommes-nous capables de faire quelque chose pour un autre « carburant » alors que ce n’est pas la récompense qui définit la quantité de travail que nous faisons, mais plutôt le travail lui-même qui le fait? Peut-on travailler sans atteindre le Créateur, mais seulement avec notre foi qui Lui apportera du plaisir ?Travailler pour Lui faire plaisir et pas pour le nôtre ne peut se faire que pendant la nuit, dans les états où nous ne sentons pas le plaisir. Par conséquent, les couches de désirs non corrigées qui demandent d’être comblées avec des récompenses pour nous-mêmes sont délibérément et constamment réveillées dans notre désir de recevoir du plaisir.
Cela nous donne l’occasion de travailler sur ce désir non corrigé de recevoir pour nous-mêmes. La lutte pour travailler dans le désir de recevoir semble donc que nous puissions travailler non pas pour une récompense, mais dans le but de ravir le Créateur; ne pas travailler pour la récompense d’atteindre le Créateur, mais juste pour travailler pour Lui. Le succès résulte de notre capacité à reconnaître la grandeur du Créateur.
Quand une personne découvre qu’il n’est pas capable de faire cela, il demande l’aide d’En-Haut. La force d’En Haut vient à lui par l’intermédiaire du groupe car une personne ne dispose pas de connexion avec l’Au-dessus. Alors qu’elle commence la recherche de cet « Au-delà », après de nombreuses tentatives qui ont échoué à saisir quelque chose, il arrive à un point de désespoir et commence à comprendre que «En Haut» signifie «à travers le groupe. »

À ce stade, s’il entre dans le groupe, puis à travers lui, il sera en mesure de recevoir la force même qui va changer sa nature de recevoir à donner. Puis il sera en mesure de travailler pendant les nuits en bénissant le Créateur. Puis, une personne ne travaille pas pour l’accomplissement de son désir exigeant égoïste; avec l’aide de la nuit, il monte vers le don sans réserve.

Nous n’exigeons pas de la nuit de s’en aller puisque le « jour » consiste à travailler pour le don sans réserve. Lorsque nous ne se ressentons pas de « lumière » dans nos désirs et que nous travaillons au-dessus, pas pour des raisons de combler nos désirs, alors nous percevons le jour. Par conséquent, dans la perception de nos désirs de réception, nous existons dans la nuit, mais dans la perception de nos désirs du don sans réserve, la « lumière » brille.

Apprenez à voir la Lumière dans le Don sans réserve

Dr. Michael LaitmanNous sommes créés à partir de la matière qui qui ne peut recevoir la Lumière .Par conséquent, la seule façon pour nous d’exister est d’entrer dans Bina, le Créateur. Bina travaille sur nous et nous élève jusqu’à Elle. Sa partie inférieure (AHP) descend vers nous et ressemble à l’obscurité, que nous ressentons comme indésirable. Elle brille sur nous avec la Lumière du don sans réserve et de la Miséricorde (Hassadim), mais puisque nous ne voulons pas donner sans réserve, alors nous La percevons comme l’obscurité.

Nous nous préparons pour voir le don sans réserve comme souhaitable, avec l’aide de la Lumière environnante lorsque nous travaillons ensemble. Peu à peu, nous commençons à reconnaître qu’il y a en nous le Supérieur. Nous savons qu’Il est vraiment le Supérieur et nous commençons à apprécier la qualité spirituelle du don sans réserve. Puis, nous sommes prêts à nous unir à Lui et à nous annuler. Nous sommes prêts à oublier nos désirs égoïstes et nous attacher au Supérieur comme une goutte de sperme dans l’utérus d’une mère.

Puis, le Supérieur peut nous élever; peut élever nos désirs qui sont prêts à adhérer à Lui. Jusqu’où? Dans le monde spirituel y a-t-il un autre endroit, plus haut ou plus bas ? Non, il est ici en nous où II commence à cultiver de plus en plus les qualités du don sans réserve.

Cela signifie qu’Il nous élève, car nous considérons que la qualité du don sans réserve comme une ascension. Chaque pas que nous accomplissons résulte de notre union plus proche les uns avec les autres et de la construction d’un système venant de nous-mêmes que nous pouvons présenter au Supérieur pour la correction. De cette façon, nous nous élevons à Bina, et la Lumière contenue en Elle se répand en bas dans ce monde.
Ainsi, les désirs qui se fixent au Supérieur sont maintenant non seulement capables de s’annuler, mais aussi de recevoir et de réaliser la qualité du don sans réserve, pour l’absorber et l’utiliser. De toute évidence, le désir reste celui de recevoir, mais il change son intention. Il en va de notre monde, qui est créé à partir du désir de recevoir du plaisir; il commence également à recevoir progressivement l’Eclat d’ En-Haut, puisque c’est en cela que le désir de donner sans réserve apparaît

Des lunettes magiques

Une question que j’ai reçue: Comment gérez-vous la compréhension de ce qui est écrit dans le Zohar ? Pourriez-vous partager votre secret?

Ma réponse: je vois plutôt que je comprends. Je vois simplement. Supposons que vous et moi sommes debout ensemble, et j’ai des jumelles alors que vous n’en avez pas, et peut-être même votre vue n’est pas si super. Vous me demandez «Qu’y a-t-il ici ? Qu’y a-t-il là ? « Je vois à travers mes yeux, et si cela ne suffit pas, je regarde dans les jumelles, le télescope ou le microscope.

En d’autres termes, j’ai un moyen de voir, et je vous dis ce que je vois. En attendant, vous ne le voyez pas. C’est quelque chose de complètement nouveau pour vous – quelque chose d’étrange, qui peut ou ne peut pas exister. Tout est difficile pour vous, confus, et pas familier.
Par conséquent, vous avez besoin d’acquérir ces appareils: «jumelles», «télescopes», et «microscopes». Et pour les acquérir, vous avez besoin du la Lumière Supérieure. Ces dispositifs sont les écrans, qui vous permettent de voirun Monde nouveau, Supérieur. Nous avons simplement besoin de réveiller la Lumière Supérieure sur nous, et le moyen le plus efficace pour cela c’est l’étude mutuelle dans un groupe en utilisant des sources kabbalistiques.

Le travail intérieur d’un kabbaliste: «L’amour des amis » – 24/05/10

De l’article du Rabash, l’« amour des amis « : Et un homme le trouva, et voici, il errait dans le champ. Et l’homme lui demanda: «Que cherches-tu? Et il dit: «Je cherche mes frères. Dis-moi, je te prie, où ils font paître leur troupeau » (Genèse, 37).
Quelqu’un qui a perdu son chemin dans le champ de la vie ne peut pas vivre comme ça pendant longtemps. Il cherche des conseils et des gens qui sont semblables à lui, ses frères. Il sent qu’il doit trouver un autre chemin, mais pas dans la dimension corporelle, où il existe comme un animal, mais plutôt, cette voie devrait l’aider au-dessus de cette vie pour devenir Humain .
C’est pourquoi il recherche ceux qui font «paître le troupeau », ce qui signifie qui contrôlent leurs animaux. Il veut se joindre à eux et devenir leur frère pour qu’ils lui apprennent à être un «berger» et la façon de s’élever au-dessus de l’animal en lui.

Il sent qu’il a perdu son chemin dans le domaine, qu’il est vraiment un «animal», un âne qui demande («âne», Hamor en hébreu, est dérivé du mot d’Homère, «matière, substance »). Quelqu’un veut élever en lui un humain en se libérant des règles de « l’animal». C’est pourquoi il cherche des gens qui contrôlent leur «animaux» et qui peuvent l’aider à se renforcer sur ce chemin. Ils sont ses frères, et il les recherche !
Un homme «errant dans le champ » [désir] se réfère à un lieu dont la récolte du champ [les résultats de la vie]… devrait provenir. « Les animaux(les personnes sans but plus élevé) errent sur le terrain pour se subvenir ici et maintenant. Mais comment puis-je trouver le chemin qui me transforme en un être « humain  » et acquérir « … la culture [la puissance spirituelle et la connaissance] du terrain pour soutenir le monde [lui apporter la vie spirituelle] » ?
Et les travaux des champs sont labourer, semer, et récolter. C’est le travail d’un « humain » à travers lequel il tire une satisfaction. Il est dit à ce sujet: «Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent dans la joie. … » c’est pour le dur travail que nous faisons avec les larmes aux yeux, en n’obtenant de bons résultats seulement à la fin. Nous devons aller de l’avant malgré les larmes et toutes les lourdeurs, et donc besoin d’un soutien solide de l’environnement. … et c’est ce qu’on appelle « un champ que le Seigneur a béni »

Laissez vos ânes brouter en bas

Dr. Michael LaitmanAfin de m’annuler devant le groupe, j’ai besoin de voir les mérites de mon ami et non pas ses défauts. J’ai besoin de voir le spirituel, le point divin en lui:

1. En effet, la Créateur le veut!

2. Il est spécial et grand parce qu’il y a une partie du Créateur en lui.

3. Il a été choisi pour être mon partenaire sur le chemin spirituel. Lorsque le Créateur l’a créé, il savait que je serais en mesure de L’atteindre uniquement avec cet ami.

Tous les défauts de chacun sont « l’âne » (la matière) qui reste en bas. Mais les défauts de mon ami n’ont pas d’importance pour moi parce qu’il travaille sur l’annulation de son ;quvqis penchant de la même manière que j’annule le mienne. Seul son point dans le cœur a de l’importance. Toutes les autres qualités matérielles ont été faites par le Créateur, et nous voulons augmenter notre point dans le cœur au-dessus des désirs de tout notre cœur, de tout notre « âne ».

Toutes les autres qualités de mon ami ne m’intéressent pas et semblent ne pas exister, je ne vois que cet angle spirituel en lui. C’est spécifiquement à ce point que j’ai besoin de m’unir et non pas avec son  » âne ». C’est la même chose pour lui à mon égard. C’est pourquoi nous ne pouvons pas avoir de problèmes avec l’égoïsme des autres, nous n’avons tout simplement pas à en tenir compte, ni ne travaillons avec elle. Nous construisons un réseau en utilisant uniquement nos points dans le cœur.

Ceux qui se considèrent au-dessus des autres ne seront pas en mesure de s’unir à eux. Et comment cela peut-il se faire que quelqu’un est au-dessus des autres, quand tout le monde a un seul point dans le cœur et rien d’autre? Nos «ânes» peuvent varier les uns des autres, par exemple, on est plus fort, l’autre est plus faible. Mais les points ne peuvent pas avoir des différences; tous les éléments sont tout aussi importantes dans la vie spirituelle parce que la perfection ne peut exister sans tous et chacun d’entre eux.

Je regarde mon ami et je vois son corps physique, son «âne», mais il y a un point dans le cœur en lui. Ce n’est pas un organe interne, il y a une parcelle divine d’En Haut! Il y a une partie du Créateur en toi, et moi je tends vers Lui avec une telle force que je veux m’agripper à Lui et Le sentir! Et tout cela est en toi. Il n’y a pas un seul autre endroit où je pourrais rencontrer le Créateur. Ce n’est que par la création d’un lien avec ces points à l’intérieur de mes amis que je peux rencontrer le Créateur.

Je n’ai pas d’autre opportunité pour Le contacter. Il ne se révéler si je m’agrippe à ton point dans le cœur, et au sien, et au sien, et …. Lorsque je m’accroche à ces points dans le cœur et que je m’annule devant eux, cela signifie que je m’annule moi-même devant le Créateur.

Cela n’a pas d’importance que vous-même ne soyez pas encore corrigé et que vous soyez un égoïste. Quand je m’annule devant votre point dans le cœur, je m’unis à l’élément du don sans réserve, la partie authentique du Créateur en vous. Ainsi, je m’unis avec le Créateur.

Le spirituel se trouve juste ici, entre nous, et non pas dans un autre lieu, dans un autre monde. Je peux clairement sentir ce récipient spirituel, le Kli; ainsi nous ne pensons pas que c’est notre problème psychologique.

Les lettres sont mes propriétés

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre « Vayikra (Le Seigneur Appela) », Point 156 : Les treize qualités de Rachamim dépendent du Yod, à l’extrémité supérieure de Yod, Keter, dans lequel il y a les treize corrections de Dikna. Par conséquent, le Yod se compose de Vav-Dalet, pour indiquer ZON en lui, à partir duquel ils deviennent YESHSOUT, qui est Bina qui est retournée à être Hokhma. C’est de là que tous les Mokhin sortent, et ils sont la perfection de tout parce que le remplissage des Vav-Dalet dans la Guematria est de dix, ce qui signifie qu’ils sont aussi importants qu’elle.

Une question que j’ai reçue : Le Zohar parle beaucoup des lettres. Quel est le lien entre les définitions des lettres décrites dans Le Zohar et une lettre utilisée comme un symbole pour décrire la manière dont le système de Gouvernance d’En-Haut nous influence ?

Ma réponse : C’est la même chose. Les lettres sont les récipients spirituels par lesquels la Lumière agit sur nous. Nous pouvons parler de la Lumière en l’appelant une lettre, comme « Yod », « Vav » ou « Dalet ». Une lettre est une propriété de la Lumière, que la Lumière acquière quand Elle a traversé la lettre pour nous impacter d’une certaine manière. Une lettre est également une propriété du récipient spirituel qui est devenue semblable à la Lumière de manière à la percevoir.

Conformément à la loi de l’équivalence de forme, il est impossible de percevoir la Lumière à moins que je ne sois semblable à la forme par laquelle elle me touche. Supposons que la Lumière pénètre à travers « Vav » et agisse sur moi. Ensuite, je voudrais également acquérir la propriété de « Vav », prendre la forme du « Vav » afin d’être en relation avec la Lumière. Mais puisque je construis ma similitude au « Vav » à partir de ma matérialité, je ne suis plus « Vav ». Mon matériel est maintenant différent, et je deviens la lettre suivante, « Dalet ».
Ainsi, d’une part nous avons « Yod » (Hokhma), dont les trois épellations (« Yod » ou « Yod-Vav-Dalet ») montrent sous quelle forme nous pouvons la percevoir. Lorsque nous acquérons « Vav » et « Dalet », « Dalet » deviendra semblable au « Vav ». Mais est-ce que Dalet et Vav ne sont pas deux lettres différentes ? Certes, elles sont différentes, mais elles sont semblables les unes aux autres. Puisqu’elles sont créées à partir de matériaux différents, elles acquièrent des formes appropriées. C’est pourquoi il existe tant de formes de lettres, même si chaque forme est le don sans réserve.

Voir le monde dans le miroir déformant de mon âme

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment puis-je lutter contre la tendance que la leçon quotidienne Kabbale devienne juste une habitude? 

Ma réponse: Il s’agit d’un problème. L’habitude émousse le goût et engendre une attitude frivole, qui peut tout ruiner. Nous devons lutter contre cette tendance ensemble. Sinon, nous ne serons pas en mesure d’accélérer notre développement et devrons attendre la percée spirituelle pendant des années.

Il est impossible de changer ce système car il existe déjà. Vous êtes déjà connecté à lui, maintenant vous avez seulement besoin de d’y participer activement. Dans la mesure de votre implication, vous verrez que tous les amis que vous aviez précédemment considérés comme non corrigés, en fait, constituent un système corrigé avec vous comme seule partie non corrigée.

Vous ne voulez pas vous connecter à ce système, et c’est pourquoi il vous montre d’autres personnes qui semblent exister autour de vous, chacune avec ses propres désirs. Mais ils n’existent pas vraiment. Vous sentez soudain que vous existez dans un système rigide où il n’y a que vous qui ayez la liberté de choix: de vous éveiller ou non à la spiritualité pour les éveiller à la spiritualité et, à leur tour, eux vous réveillent. Ce sont les lois de ce système, et vous êtes le seul à avoir le libre arbitre.

Cependant, comme vous n’êtes pas encore prêt à vous connecter à lui, une pièce de théâtre est mise en scène spécialement pour vous: les amis, beaucoup de gens, tout ce monde autour de vous, toute cette pagaille dans la vie …. On vous a donné l’occasion d’organiser ces forces autour de vous, afin qu’elles vous réveillent à la spiritualité par une influence extérieure. Commencez en faisant usage de vos envies inhérentes, de haine et d’ambition; enviez les autres, aimez-les et haïssez -les, réveillez-vous par tous les moyens et toutes les qualités qui vous sont données.

C’est pourquoi le système Supérieur de Malkhout de l’Infini se présente à vous comme le monde que vous voyez autour de vous actuellement. Quoi, pensiez-vous qu’il existait dans le ciel quelque part là-haut ? Ce n’est pas quelque part là-bas, mais juste en face de vous, il n’y a que votre vision défectueuse qui crée cette distorsion.

L’éducation dans le monde spirituel

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment le  Supérieur fait-il monter celui en bas sur les marches de l’échelle spirituelle? 

Ma réponse: Le degré Supérieur commute dans son état amoindri (Katnout) et descend vers l’inférieur en se présentant à l’inférieur comme plus petit que lui. Nous faisons la même chose lors de la lecture avec des enfants. Nous voulons que les enfants aient du succès, alors nous nous abaissons et nous les laissons gagner le match. Nous nous abaissons pour établir une connexion avec eux.

C’est comme un mentor, qui agit auprès des enfants comme s’il était comme eux, puis peu à peu il commence à changer, pour présenter un comportement plus souhaitable, de sorte que les enfants puissent le voir comme un exemple d’enfant corrigé. Tout d’abord, le mentor montre un exemple comme un enfant, non pas comme un adulte, de sorte que les enfants peuvent se connecter à lui. Nous savons que les enfants apprennent plus facilement à partir d’autres enfants que des adultes.

C’est parce que l’environnement iagit sur les personnes que si les gens qui s’y trouvent sont égaux. Les amis doivent être à égalité de conditions, alors ils peuvent servir d’exemple l’un à l’autre. Si je pense qu’un ami est plus grand que moi, il n’est plus mon ami. J’apprends à partir du même niveau que celui où je me trouve.

C’est pareil dans le monde spirituel. Le supérieur descend vers l’inférieur et devient identique en tout à la partie inférieure, et, ce faisant, il s’unit à la partie inférieure. La partie inférieure ne s’annule pas devant la plus élevée, car elles sont apparemment égales, d’où ils s’unissent sur un pied d’égalité. Après cela, le Supérieur peut monter et amener celui du bas avec lui.

Afin de monter avec le Supérieur, l’inférieur doit annuler ses désirs de réception (AHP), mais il reste uni avec le Supérieur comme un égal, dans les désirs du don sans réserve (Galgalta ve-Eynaim). Ainsi, lorsque le Un Supérieur descend vers moi, je ne Le perçois pas comme plus élevé parce qu’il est devenu le même que moi. Si un adulte haut de 2 mètres joue avec un enfant en assortissant les émotions de l’enfant et ses comportements, l’enfant ne le perçoit pas comme une grande personne. L’enfant pense que l’adulte est tout comme lui. Sans cette similitude du point de vue de l’enfant, il n’y aurait pas de contact entre eux!

La vérité est que je ne peux pas m’unir avec n’importe qui s’il n’est pas sur la même marche que moi, au même niveau, dans les mêmes qualités, ni plus, ni moins. Ensuite, il peut y avoir un lien entre nous, mais pas avant!

C’est comme en ondes à haute fréquence, si vous faites un pas légèrement au-delà des limites de la fréquence, la connexion disparaît. Il en est de même pour la connexion spirituelle: nous devons atteindre une concordance absolument précise, pas plus, pas moins, au même niveau. Sinon, il n’y aura pas de contact; on ne pénètrera pas l’autre.

Mon choix: une dimension supérieure

Dr. Michael LaitmanUne personne est dirigée à partir d’En-Haut vers le lieu de son libre arbitre. Notre libre arbitre ne consiste pas à choisir entre le plaisir et la souffrance. C’est ce qui nous a amenés à cet endroit, à cet état. Maintenant, notre choix est en quelque chose d’autre, au-dessus du plaisir et de la souffrance, quelque chose dans une dimension supérieure.Il y a un certain plan de ce monde à travers lequel nous avons été conduits, portés d’un mauvais endroit à un autre endroit qui semblait bon, meilleur que le précédent parce que la souffrance y était inférieure. Et assez tôt, ce lieu, lui aussi, semblait mauvais, et il était temps de bouger. Mais, nous ne voyons pas où aller de là, ce ne sera seulement que pire (un plus grand mal apparaîtra).
Par conséquent, dans les limites de ce monde, nous restons dans le même lieu. Ce dont j’ai besoin c’est d’en sortir, vers en haut, dans une autre dimension. J’ai besoin de choisir des valeurs totalement nouvelles et différentes par rapport à ce que j’appelle le « bien et le mal »- De le mesurer par rapport à la « réception et u don sans réserve » et à «la vérité et au mensonge »- au lieu de choisir pour mesurer le bien et le mal par rapport au « plaisir ou à la souffrance », comme je le fais actuellement. Plaisir et souffrance ont été vécus par mon corps animal, la vérité et lemensonge sont vécues par l’être humain en moi.
En d’autres termes, mon choix est dans le développement du gène spirituel qui m’a été donné, le degré réel de l’homme. Ceci constitue ma liberté de choix: le choix de nouvelles préoccupations, d’un nouvel objectif, et une toute autre dimension.

Alors, je vois tout ce qui reste en bas, en ce monde, seulement dans la mesure où c’est nécessaire, et je choisis de m’engager dans l’être humain en moi. J’ai un point dans le cœur, le premier gène spirituel (Reshimo), d’où je commence à développer l’être humain en moi. Comment puis-je faire cela? Je le fais en choisissant l’environnement, les livres, et le professeur.