Monthly Archives: mai 2010

Le libre arbitre et la diffusion

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous mettez vous parfois en colère contre quelqu’un et ensuite regardez-vous en arrière et vous regrettez, car vous vous souvenez de Qui c’est venu?

Réponse: Je ne me fâche pas tant que cela ne concerne pas le libre arbitre de quelqu’un. Si cela concerne la capacité de quelqu’un à exercer son libre arbitre, je pourrais devenir vraiment fou. Par «libre arbitre» je veux dire pour ce qui concerne la diffusion de la sagesse de la Kabbale. Dans ce cas, méfiez-vous: Cela n’a rien à voir avec le Créateur. Cela est directement relié au sens des responsabilités de chacun. Ici, je suis impitoyable.

Question: Mais tout vient du Créateur?

Réponse: Non, pas cela. Diffuser la Kabbale de manière efficace, correcte, et bien, se trouve dans le libre arbitre des gens, c’est un devoir et on doit y veiller. Sinon, pourquoi étudier la Kabbale? Pourquoi en avons-nous besoin? Nous restons juste comme des animaux. Nous ne sommes des êtres humains que dans la mesure où nous utilisons la sagesse de la correction qui nous a été accordée. Il est de notre devoir d’attirer la Lumière pour notre correction. Quand une personne ne fait pas sa part ou le fait mal, surtout quand elle en a l’occasion, je ne peux pas supporter ça.

C’est la seule chose qui provoque ma colère et rien d’autre. Dans tous les autres domaines, je n’ai même pas le pouvoir de forcer une personne à faire ou ne pas faire quelque chose. Je me réfère au libre arbitre et le fait qu’il est donné pour être utilisé par une personne.

Question : Le libre arbitre implique-t-il seulement la diffusion, mais aussi l’étude ?

Réponse: Il s’agit d’études, de l’attitude du groupe, des livres, de l’enseignant, et du Créateur: tout ce qui est lié à la promotion individuelle et générale vers le but.

Parfois, une personne a besoin de passer par de mauvais états. Il faut en faire l’expérience. Son libre arbitre se renforce quand elle souffre par eux, par elle-même. Je ne peux pas intervenir. Sinon je serais en train d’agir comme le Créateur, pour ainsi dire, à l’extérieur, d’En Haut, mais ce n’est pas droit et je n’y suis pas autorisé.

Question : Il y a donc deux types de libre arbitre : l’un avec une responsabilité (la diffusion) et l’autre sans (les états douloureux)?

Réponse : Non. Ce sont les mêmes pour ce qu’elles montrent de notre attitude à la croissance spirituelle. Ils sont entièrement connectés.

Êtes-vous riche ou pauvre?

Dr. Michael Laitman

Le Zohar, le chapitre « Vayikra (le Seigneur a appelé), » Point 129: … L’offrande des pauvres est la plus légère : deux tourterelles ou deux jeunes pigeons. Et si non, ils apportent un peu de farine et ils sont ainsi pardonnés. A ce moment-là, il est déclaré et dit: «Car Il n’a ni mépris ni dédain pour l’humilité du pauvre», puisque l’offre des pauvres est la plus louée.

 

 

Cela parle d’une personne, avec quel degré de désir (Aviout) elle peut travailler en vue de donner. Dans la mesure où son désir de recevoir lui est révélé, elle prend des parties, les plus grossières et les plus épaisses, et si elle est capable de travailler avec elles afin de donner sans réserve, elle est appelée riche. Et si elle ne peut prendre que les plus petites, et les plus faibles parts de son désir de recevoir et de les apporter en sacrifice, c’est-à dire les rapprocher du Créateur, elle est appelée pauvre.

Le mot «sacrifice» (Korban) dérive du mot «rapprocher» (Lekarev). Selon la partie de son désir de recevoir avec laquelle une personne se rapproche du Créateur, afin de l’utiliser pour le don sans réserve, elle est appelée riche ou pauvre. Le riche apporte plus et le pauvre moins; chacun dans la mesure où il est capable de travailler avec sa volonté de recevoir pour donner sans réserve. « Sacrifice » est appelé le désir de recevoir que j’ai déjà utilisé pour recevoir, mais maintenant en me rapprochant du Créateur, et, ce faisant, en le transformant à partir d’une réception à un don sans réserve. En raison de cette nouvelle volonté de recevoir, je suis devenu plus proche du Créateur et je suis monté d’un degré sur l’échelle vers l’adhésion avec le Créateur.

La Lumière Infinie ou l’obscurité infinie?

Dr. Michael LaitmanEn étudiant la Kabbale, nous entrons en contact avec la Lumière elle-même. En nous unissant avec d’autres qui cherchent le même but et en étudiant ensemble, nous nous synchronisons avec Malkhout du Monde de l’Infini, où toutes les personnes existent dans leur unité intérieure, comme un seul tout. Comme nous désirons exister activement dans cet état, nous attirons vers nous la Lumière cachée à partir de cet état parfait, en accélérant notre développement spirituel. C’est ce qu’on appelle devenir Isra-El, ceux qui aspirent « directement au Créateur », qui est celui qui «accélère le temps », qui attire la Lumière à lui-même grâce à ses études et L’oblige à être révélée. Cela signifie également celui qui «éclaire le temps », ce qui signifie qu’il veut que la Lumière le dirige vers le don sans réserve (la sainteté est la qualité du don sans réserve).
Il s’avère que l’étude de la Kabbale dans un groupe nous donne les « rênes » ou le « volant» à travers lesquels nous pouvons nous contrôler nous-mêmes – notre forme de développement et sa vitesse – lorsque nous devenons indépendants de la Lumière. Toutefois, d’autre part, la Lumière est très puissante et Elle a un programme de développement pour chacun de nous,ainsi que pour nous tous ensemble. Par conséquent, lorsque nous essayons d’accélérer notre développement part nous-mêmes, tout à coup nous commençons à sentir combien nous sommes dépendants de cette Lumière, de son éveil. C’est seulement avec son aide que nous pourrons progresser.
La Lumière m’élève et m’abaisse, ce qui éveille en moi le désir de me développer afin de me rendre «semblable au Créateur », un être humain, en m’élevant au-dessus de ce niveau animé et de toute cette vie matérielle. J’attends que la Lumière commence à m’influencer. Je me prépare à me rendre à Elle complètement, à me synchroniser autant que possible aux études, au groupe, à la diffusion et à résoudre toutes les questions qui se sont ajoutées au cours de l’obscurité et de la dissimulation.
Je suis comme ce « coq », de la parabole sur le coq et la chauve-souris, qui attend l’aube. J’attends que la Lumière vienne éclairer le chemin pour moi, et je me réjouis quand la Lumière vient. Toutefois, la « chauve-souris », qui ne se prépare pas à la venue de la Lumière, perçoit l’éveil d’En-Haut comme l’obscurité.

Bien que nous existons dans un système commun, seuls ceux qui attendent la venue de la Lumière, La perçoivent comme une chose souhaitable; pour eux, c’est vraiment Lumière. Au contraire, ceux qui ne veulent pas se rapprocher de la Lumière, du don sans réserve, et à aimer son prochain, sentiront en permanence de plus en plus de crises et de problèmes de ce monde.
Nous existons tous dans le monde de l’infini, mais tout dépend de notre préparation. Nous pouvons soit sentir la Lumière infinie ou les ténèbres infinies là, ou bien nous pouvons ne rien ressentir du tout, comme si nous n’avions pas conscience et que nous menions simplement une existence animée. Tout dépend de notre désir de devenir Humain, ce qui signifie «semblable» au Créateur dans Son amour et le Don sans réserve.

Le but de la société – 2

Dr. Michael LaitmanDans l’article « Le but de l’Association » le Rabash écrit que l’homme est né en n’aimant que lui-même, et par conséquent il ne peut pas faire le moindre mouvement sans se servir. Pourtant, sans renoncer à l’amour égoïste en nous, il est impossible d’atteindre l’adhésion avec le Créateur, l’équivalence de Ses propriétés. 

Par conséquent, le groupe est nécessaire car en lui le désir et les points forts de chacun s’ajoutent les uns aux autres. Tout le monde est alors en mesure d’utiliser cette immense force commune pour renoncer à la volonté égoïste qui l’empêche de remplir le but our lequel il est né. Ce groupe doit être composé de personnes qui ont un but commun. Puis ensemble, elles constituent une force énorme qui permet à chacun d’entre elles de lutter avec elle-même.

Afin de recevoir la puissance collective du groupe, chacun doit lui apporter sa force et renoncer à soi-même, c’est-à-dire, seulement voir les points forts de ses amis au lieu de leurs faiblesses. S’il se considère un peu plus haut qu’eux, il ne peut pas s’unir à eux, apporter sa force, et de recevoir la force collective.

Plan

1. La nature humaine – l’amour de soi.

2. Le but de la création – l’adhésion avec le Créateur à travers l’équivalence de propriétés avec Lui.

3. Il est impossible de remplir l’objectif de la création par soi-même, mais seulement au sein du groupe et par son pouvoir.

4. Dans le groupe, tous doivent être égaux dans le but, dans les moyens et dans sa propre annulation. L’annulation est seulement possible en exaltant les amis.

5. La grandeur de l’environnement est atteinte en paroles et en actions.

La fenêtre sur un nouveau monde

Dr. Michael LaitmanL’homme est né en n’aimant que lui-même. C’est notre nature, et nous ne pouvons rien y faire. Nous y avons toujours vécu à l’intérieur et ne pouvons pas en sortir. Toutes nos actions sont uniquement pour notre propre intérêt, sinon, il est impossible d’aller de l’avant. Par conséquent, j’ai besoin d’une force étrangère qui agirait contre ma nature pour la changer.
Toutes mes pensées et mon énergie résident en continuant à travailler pour me combler et me réconforter moi-même. Mais il y a un point en moi qui me pousse à sortir de ma nature, à m’élever au-dessus du degré animé, et à atteindre le Créateur, c’est-à-dire, pour atteindre le niveau de l’homme. Seul ce point en moi appartient au degré humain, le niveau du Créateur puisque «l’homme» est semblable au Créateur.

 

J’appartiens entièrement au monde matériel, mais ce seul point en moi appartient au monde spirituel. S’il ne se réveille pas, un être humain vit seul dans ce monde et ne soupçonne pas quelque chose de plus, il est satisfait de cette vie matérielle. Si, toutefois, ce point est réveillé dans son cœur, il se sent mal à l’aise dans ce monde et cherche à s’élever au-dessus de lui. Il est influencé par deux forces: l’une le pousse par derrière sur le monde matériel, et l’autre le tire de l’avant, venant du monde spirituel.

 

Sans renoncer à soi-même (à son égoïsme) en s’élevant au-dessus sa nature, il est impossible de parvenir à l’adhésion avec le Créateur. Je dois décider à quelle nature je souhaite être relié: la nature du Créateur ou celle de la créature, c’est-à-dire, choisir le don sans réserve ou la réception.
Puisque donner est contraire à notre nature, il n’y a qu’un seul moyen de passer du matériel au spirituel: un groupe de Kabbale. Le groupe dispose d’un pouvoir immense, car nous travaillons ensemble et tout le monde annule le désir égoïste qui l’empêche de remplir le but pour lequel l’homme est né. L’objectif est de devenir semblable à son Créateur. Le Créateur est la force du don sans réserve, l’amour, et l’annulation de soi. C’est pourquoi j’ai besoin du groupe comme une force extérieure étrangère qui fonctionne comme un levier qui me permet de contourner ma nature.

Pour que cette force soit grande et vivifiante, le groupe doit être uni et forte en lui-même et brûler du désir d’atteindre le but spirituel. Puis, tout le monde dans le groupe peut user de ce pouvoir et sortir de l’asservissement de l’amour égoïste.

Un jeu: marcher dans l’inconnu

Dr. Michael LaitmanSe mouvoir dans un nouvel état inexploré que nous avons encore à découvrir, créer et sélectionner les actions appropriées, est appelé un jeu. Jouer, néanmoins, est une activité sérieuse, qui porte l’élément de l’inconnu. Pendant le jeu, nous étudions nos capacités, inclinations, et les objectifs, ainsi que leurs résultats. À chaque répétition, une personne va de l’avant vers un état inconnu.
Comment peut-on avancer dans l’inconnu? Si nous connaissons les états du début et de la fin, cela signifie que le programme est déjà en nous et que nous sommes tout simplement en train de le mettre en œuvre quand nous allons d’un état à l’autre. Toutefois, nous ne grandissons pas de cette manière. Marcher vers un état connu ne se traduit pas par l’acquisition d’un nouvel état, mais c’est seulement une accumulation d’expérience. Si une personne sait ce que l’état suivant devrait être, alors elle est en lui, elle est déjà en lui.
La «croissance», d’autre part, signifie que l’on acquiert un état totalement nouveau et que l’on devient la personne que nous ne sommes pas encore aujourd’hui. Comment pouvons-nous faire cela de la manière la plus rationnelle, mûre, et correcte si ce n’est avec l’aide d’un jeu, d’une simulation? La nature elle-même nous pousse sans cesse à apprendre en jouant.

Le même processus peut être observé aux niveaux minéral, le végétal, et et  animal. Afin de continuer à avancer, une plante emploie des processus similaires au sein d’elle-même, comme un jeu. Si nous étudions la plante pendant sa croissance, elle semble identique à la nôtre aux niveaux animés et humains.
Une personne doit imaginer correctement l’état suivant en elle-même, si bien qu’elle reçoit d’elle la force de la croissance. Par conséquent, la présence du Créateur dans chaque créature est obligatoire. On peut faire un pas en avant que s’il existe déjà en lui. Une personne doit consciemment et délibérément attirer la Lumière du Créateur, qui vient de sa « moitié » cachée supérieure.

Par conséquent, une personne construit un modèle d’un état plus avancé en utilisant le groupe, qui est un simulateur du Monde de l’Infini, des états spirituels, et du don sans réserve mutuel. Quand une personne accomplit diverses actions, elle s’attend à ce que la Lumière agisse sur elle pour lui faire savoir que l’état le plus exact possible a été trouvé. Quand cela se produit-il? Lorsque la Lumière se revêt en elle.
La Lumière reste dans le repos absolu. Nous avons seulement besoin de trouver notre ressemblance avec elle. De toutes les formes possibles, dès que nous choisissons la forme similaire au Créateur, Il nous remplit immédiatement et nous nous unissons les uns aux autres. C’est ce qu’on appelle l’état suivant. De cette manière, nous avançons.

Le principe spirituel

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue : Peut-on prendre le principe spirituel que vous avez atteint et l’appliquer dans un nouvel espace internet?
Ma réponse: Le principe spirituel est la perception du Créateur. Vous devez y conduire une personne. Faire ainsi signifie inculquer à une personne une nécessité forte de communiquer avec les autres et ainsi de sortir de soi-même. Dès qu’une personne commence à percevoir les autres comme elle-même, elle découvrira immédiatement le Créateur à l’extérieur d’elle-même.

Pourquoi avons-nous besoin d’une société ? C’est pour sortir de nous-mêmes. Le Créateur est au-delà de moi, mais je ne Le perçois pas. La société environnante, d’autre part, est en moi, mais le Créateur délibérément fait ressembler la société à quelque chose d’extérieur. En vérité, cela ne fait que sembler; je ne fais que ressentir que tout est en dehors de moi.

Toutefois, si je «colle» en moi ce tableau imaginaire, à la fois ses manifestations externes et internes, moi et le monde environnant deviennent un tout, et de cette façon je prépare ma perception pour saisir ce qui est en dehors de moi. Lorsque cela se produit, je découvre tout de suite et naturellement le Créateur, car, sauf moi, en dehors de moi, il n’y a que Lui.
Alors où sont ces mondes, où est l’humanité toute entière? Je découvre qu’ils sont tous en moi et ont toujours été là. Ils existaient à l’extérieur dans le seul but de me permettre de me régler moi-même comme un instrument de musique, comme un nouvel organe de perception, pour sentir le Créateur. C’est pourquoi la sensation de moi-même m’a été donnée, qui est divisée en deux parties: moi et le monde. Mais en réalité, ce monde n’existe pas du tout en dehors de moi.

Quand nous trouverons un moyen de dire ceci aux gens pour leur montrer la nécessité d’un tel auto- réglage, ils comprendront pourquoi la Kabbale nous apprend « Aime ton prochain comme toi-même ». C’est seulement dans but de nous amener à la perception du Créateur, la Source de l’ultime bonté et de la perfection.

La gamme unique de chaque âme

Dr. Michael LaitmanL’Arvout (La garantie mutuelle) prend vigueur au moment où je jure qu’à partir de maintenant tous les autres seront toujours comblés de ma part. Cela semble assez simple, mais pour moi, pour atteindre ceci, je dois adhérer spirituellement à tous les gens et sentir leurs désirs. Puisque nous sommes connectés dans nos âmes, je dois découvrir où se trouve ma part à l’intérieur du désir de l’autre et il doit certainement recevoir quelque chose à travers mon âme, puisque cela fonctionne dans un corps physique commun.
Où est donc cette zone creuse que j’ai à remplir selon le système qui existe dans le Monde de l’Infini? Je dois prendre soin d’elle, et ainsi donc chacun de nous en ce qui concerne les autres. Il n’y a pas d’âme où je n’ai pas une partie et un besoin pour en remplir l’espace. Personne ne peut le remplir, sauf moi, c’est un espace spécial, une gamme unique, que moi seulement je peux remplir. Et j’assume la responsabilité pour cela, laissez-moi juste le faire!

 

Je n’ai besoin de rien, mais que de cela. Comme une mère qui prend soin de son bébé qui désire qu’une seule chose: la possibilité de prendre soin d elui. Essayez de dire à une mère de passer son enfant à quelqu’un d’autre. Même si elle est une reine et a de nombreux agents qui seraient heureux de l’aider, elle a toujours plaisir à nourrir sa progéniture. Elle reçoit du plaisir à le faire elle-même. Nous aussi, nous devons percevoir notre don sans réserve vers les autres comme un plaisir.

Grâce à notre liaison les uns avec les autres, au sein de chaque âme il y a un espace que je dois remplir. Mon âme contient 7 milliard de pièces; en dehors d’elle, il y a 7 milliard d’âmes supplémentaires, et dans chacune d’elles je dois remplir mon espace (comme fait chacun de nous). De mon point dans le cœur, je dois remplir mes parties dans toutes les autres âmes, et chacune d’elles doit remplir sa part en moi.

The Unique Range

 

C’est ce qu’on appelle la pénétration mutuelle des âmes. Chacun a une racine à partir de laquelle on agit. Et tous les autres désirs en moi, sauf la racine sont étrangers. Ils sont présents en moi seulement parce que je les contient tous.

 

À l’origine, je suis juste un point. J’ai besoin des autres pour me donner satisfaction dans tous ces désirs et alors seulement, je vivrai! Quant à moi, je dois utiliser ces désirs pour comprendre les autres et réparer le trou en eux que seulement moi peut remplir. Lorsque je branche ces autres désirs en moi, je vois leurs besoins et je les remplis à partir de mon point dans le cœur. Vous me sentez à travers mon désir branché sur vous, et vous comblez dans votre espace en moi, à partir de votre point dans le cœur. C’est ce qu’on appelle l’Arvout. Il n’y a pas d’autre occasion pour nous tous d’être comblés. C’est le seul moyen.

S’élever à une dimension supérieure

Dr. Michael LaitmanQuand les âmes s’unissent, une personne découvre une nouvelle réalité. Actuellement nous faisons l’expérience de vivre en ce monde, qui se situe au niveau de l’existence individuelle, chaque partie est déconnectée de l’organisme tout entier. Pourtant, bien que toutes ces pièces soient en vie et conscientes de leur existence individuelle, il y a une différence entre un corps qui est entier et un corps dont les parties sont déconnectées. 

À l’heure actuelle, chaque individu déconnecté reçoit une bouée de sauvetage et de maintien de la vie, comme un organe extrait du corps pour une greffe dans un autre organisme. Par conséquent, ils sont comme des «organes prêts-à-greffer » maintenus en vie, qui assure qu’ils ne descendront pas en dessous de l’existence animale. Ces organes se considèrent comme vivants dans cette réalité. C’est ce que nous sommes.

 Si nous; un groupe de tels organes, désirons nous unir et le demandons, alors notre volonté collective (la prière appelé MAN) tire d’En-Haut (à partir d’un niveau plus élevé) la force qui nous unit. Par la suite, dans notre unité nous percevons la réalité spirituelle, comme un corps dont les organes commencent à se connecter les uns aux autres.

Ascend to A Higher Dimension

 

Ainsi, l’organisme tout entier expérimente une vie différente, non pas l’existence que chacun d’entre eux a vécu séparément en s’efforçant de survivre au degré de l’animalité. Nous remontons du niveau animal de l’existence à un nouveau niveau appelé l’homme.

La sensation de cette vie collective de tous les « organes du corps » (l’âme collective) est appelée le monde spirituel. Nous allons même plus être capables de percevoir l’existence préalable comme la vie parce que nous ne vivons plus pour survivre, mais soutiendrons les autres lignes de vie. La lumière nous donne une réalité complètement nouvelle et différente.
Notre vie antérieure au niveau animal semblera très basse et pas souhaitable. Nous en aurons besoin dans le seul but d’absorber les désirs de ceux qui vivent encore dans notre monde comme des animaux: ce sont les désirs qui n’ont pas rejoint notre connexion pour le moment. Peu à peu, ils commencent également à monter. Toutefois, après avoir atteint notre vie spirituelle, ce niveau inférieur ne sera pas nécessaire puisque nous serons tous montés à une dimension supérieure.

Comment éviter la souffrance

Dr. Michael LaitmanPendant que nous analysons nos désirs nous avons besoin de pénétrer profondément en eux pour comprendre qu’ils, ainsi que leur intention égoïste, viennent du Créateur. Nous avons besoin d’atteindre la profondeur extrême de la reconnaissance du désir et de sa racine, atteindre l’endroit d’où vient le désir.
Lorsque nous révélons que le désir lui-même et son intention égoïste nous sont envoyés par le Créateur, nous comprenons qu’il n’y a pas d’autre choix. Nous n’avons personne d’autre vers qui nous tourner avec notre appel pour nous corriger, sauf le Créateur. Sinon, une personne n’a pas besoin de la Torah, tant qu’elle ne crie pas ou n’appelle pas vers le Créateur. On ne se perçoit pas encore comme un être régi par la Force Supérieure à laquelle on peut faire appel.
Notre origine égoïste est le même ange qui nous rapproche du Créateur. Nous recevons des coups, et, par conséquent, nous comprenons qu’ils ont un but et qu’ils sont envoyés par une personne plus haute que nous. Nous pouvons arriver à cette conclusion par la souffrance, et nous pouvons également y accéder à travers les études, l’environnement, et le développement spirituel.

« Un sage voit l’avenir », il voit l’éveil d’un état avant qu’il ne soit atteint et il a la capacité de le changer. La souffrance physique de ce monde se transforme en souffrance de l’amour lorsque je tire peu de Lumière Supérieure et que je ressens mon état par rapport à elle. Puis je commence à souffrir du fait que je n’ai pas l’amour du prochain ou l’amour pour le Créateur. C’est là que réside le point de notre libre choix.

Il est essentiel de s’attaquer à la racine de la souffrance et de comprendre que c’est à dessein qu’elle est envoyée d’En-Haut. Si nous comprenons qu’il n’y a pas de choix et commençons à crier vers le Créateur, cela signifie que nous avons atteint la plus grande profondeur. Toutefois, si nous attribuons encore notre souffrance à diverses raisons dans ce monde et à nous-mêmes, nous n’avons pas vraiment atteint le bas.

 
Je plonge de plus en plus profondément dans la souffrance par ses degrés d’Aleph, Bet, et Guimel (inanimés, végétal, et animé) et je pense que je reçois un coup de la nature. Toutefois, lorsque j’arrive dans sa dernière phase, Behina Dalet, je révèle là que sa source est au-dessus de la nature, qui est dans le Créateur, et c’est comme si le Créateur pointait un doigt. Alors, je crie vers Lui.

 
Est-il possible d’accélérer ce processus? Oui, bien sûr. La Torah nous fut donnée pour cette raison, afin d’avancer par un chemin simple et rapide en fonction de notre propre volonté plutôt que par le chemin de la souffrance. Je peux organiser un groupe autour de moi et tirer la Lumière d’En-Haut par les études (par exemple, en étudiant le Zohar) et j’atteins rapidement le même résultat. C’est ce qu’on appelle le chemin de la Torah. La différence entre les deux chemins se compose de milliers d’années de souffrance.