Daily Archives: 3 juin 2010

La correction en trois lignes: Un compromis exalté et complémentaire

Dr. Michael Laitman« Préface au commentaire du Soulam », Point 31, 32: … La ligne droite se tient vers Hassadim , et souhaite annuler la Lumière de Hokhma (Ohr Hokhma) dans la ligne de gauche, et commander la Lumière de Hassadim (Ohr Hassadim) seule. À l’inverse, la ligne de gauche, qui se tient à Ohr Hokhma, souhaite annuler Ohr Hassadim dans la ligne droite et commander seulement Ohr Hokhma . En raison de ce différend, aucune d’elle ne brille, puisque Ohr Hassadim dans la ligne de droite est déficiente de Ohr Hokhma, comme un Gouf (corps) sans Roch (tête), et Ohr Hokhma de la ligne gauche, est complétement obscure, car Ohr Hokhma ne peut briller sans Hassadim.Et ce différend n’est corrigé que par la ligne médiane, créée par la ligne plus basse qui monte là pour MAN, sous la forme de la ligne médiane. Un Zivoug (accouplement) de la Lumière Supérieure est accompli … et il oblige la ligne de gauche à s’unir avec la droite.


Les deux lignes, à gauche et à droite, sont préparées pour nous d’En-Haut, mais la ligne médiane est pour nous préparer. Nous élevons notre demande (MAN) pour l’écran, et ainsi obtenons une correction: les lignes droite et gauche se rejoignent, se complétant mutuellement, et atteignent un compromis. Cela a à voir avec la liberté de choix. Une personne se connecte à la mécanique du système actuel des lignes gauche et droite, et engendre une nouvelle qualité qui n’existait pas avant: le désir d’être semblable au Créateur.

J’utilise la foi au-dessus de la raison, le désir qui est totalement indépendant de tout ce qui peut arriver. Je ne m’inquiète pas pour la ligne gauche ou ligne droite, ni au sujet de Hassadim, ou de Hokhma, mon seul but est de m’unir avec le Créateur. Pour cette raison, je ne le perçois pas comme un compromis (une ligne ne peut pas s’annuler devant l’autre), mais seulement comme un moyen d’atteindre l’unité. C’est pourquoi un compromis est possible.

C’est pareil au cas de deux personnes ayant une dispute furieuse et qui ne sont pas préparées à changer leurs opinions, même légèrement. Cependant, je n’ai pas l’intention de les unir et de les concilier. J’ai un objectif plus élevé: atteindre quelque chose de supérieur. Pourtant, je le fais en utilisant la puissance de ces deux lignes à la fois.

J’ai fixé un objectif qui est avant tout: me faire semblable au Créateur et fusionner avec lui. Dans ce cas, les deux lignes peuvent fusionner et se compléter mutuellement parce qu’elles sentent la perfection en relation avec cet objectif. Chacune d’entre elles n’atteint pas ce qu’elle désire; pourtant leur implication dans la réalisation de cet objectif les calme.

La ligne médiane brille pour elles. Elle est petite par rapport à elles mais elle atteint la perfection du Créateur. Il s’agit d’une perfection plus grande que ce qu’elles pouvaient atteindre à elles seules, car cette perfection vient de la fusion avec le Créateur.

Que corriger: moi-même ou le monde?

Dr. Michael LaitmanIl y a un but devant nous. Il peut nous paraître séduisant ou non. Notre perspective est quelque peu comme celle d’un enfant qui désire ce qui est agréable à ses yeux (les bonbons), et pas nécessairement ce qui est bon pour lui (les épinards). Malgré nos réticences, nous avons à trouver et à prendre la forme correcte de comportement afin de nous élever vers le nouveau désir de don sans réserve, au lieu de rester dans notre désir actuel de seulement recevoir.Cela signifie que nous devons accepter, au-dessus de notre volonté et de la nature, que le but et la gouvernance d’En-Haut sont bons et nécessaires parce qu’ils appartiennent à un autre niveau, le niveau du don sans réserve. Et les kabbalistes nous disent la meilleure façon de progresser vers cet objectif, le niveau du don sans réserve.

Le chemin est simple, nous disent ils : nous devons accepter les faits qui sont désagréables pour nous. Nous aimerions faire plier le monde pour qu’il nous aille, alors que nous, nous souhaitons rester inchangés. Pourtant, les kabbalistes nous conseillent d’accepter le monde tel qu’il est, (il est bon et parfait, c’est juste que je ne le vois pas comme tel) et nous annuler.

Ainsi, une personne marche à l’aide de la foi au-dessus dessus de la raison, ce qui signifie surtout au-dessus de son cœur égoïste et de sa compréhension, et veut voir le monde dans la Lumière du don sans réserve tel que décrit dans la Kabbale. Si nous essayons de voir le monde, le groupe, et nous corrigés, nous allons commencer à demander la Lumière qui ramène vers le bien. C’est pourquoi nous devons nous examiner

Voir et entendre le Système Supérieur

Dr. Michael LaitmanOn ne sait pas ce que l’état de Lishma est, et on utilise souvent ce nom pour étiqueter des états complètement non spirituels. On ne comprend pas qu’atteindre Lishma est une grande œuvre, ce qui est impossible sans l’étude de la Kabbale, le groupe, et l’obéissance aux règles de l’ascension expliquées par les kabbalistes.

En fait, Lishma signifie que vous vous élevez au-dessus de votre égoïsme et que vous êtes entièrement dans le don sans réserve. Dans la qualité du don sans réserve, vous voyez le monde spirituel, et dans ce monde, vous existez seulement dans l’intérêt de la spiritualité. Vous vous identifiez entièrement à votre âme, Mais votre corps a encore besoin d’être en santé afin d’exister dans les deux mondes. L’âme ne peut pas vraiment avancer si son autre moitié, le corps, n’existe pas dans ce monde. L’âme a besoin du corps jusqu’à la dernière étape.

Les gens ne comprennent pas que, pour atteindre la qualité du don sans réserve, Lishma, il convient d’attirer la Lumière Cela nous ramène à la source du don sans réserve, à l’équivalence avec le Créateur. Par la suite, une personne est appelée «ange», ce qui signifie qu’elle reçoit ouvertement les ordres du Créateur et va les suivre. Ou bien il «entend» ou «voit» le Créateur. Il découvre le Système Supérieure, sa relation avec le Créateur dans la Lumière de Hassadim ou peut-être même Hokhma. Cette réalisation n’a rien à voir avec la quantité et la qualité de la connaissance, mais seulement en mesure de la réalisation de la qualité du don sans réserve.