Monthly Archives: juin 2010

La porte ouverte à la liberté

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment une personne peut-elle transgresser lors de la toute première étape de la double dissimulation (comme mentionné dans l’article 58, Introduction à l’étude des dix Sefirot )? À ce stade, elle ne voit pas vraiment la spiritualité, pour transgresser il faut être en mesure de voir ce qu’on fait.

Ma réponse: La Kabbale dit que vous êtes un criminel depuis le début, vous êtes né de cette façon. Nous sommes tous des criminels! Mais nous n’avons pas besoin d’être pris parce que nous sommes déjà emprisonnés en étant dans ce monde. Tout ce que nous pouvons faire, c’est nous rendre compte que nous sommes des criminels emprisonnés et que cet état nous est donné dès le début. Si quelqu’un veut quitter la prison, il peut aller de l’avant, la porte est ouverte! Toutefois, afin de le faire, il faut se changer soi-même.

Nos transgressions et nos erreurs nous révèlent la façon dont nous sommes face au Créateur. Si nous ne les voyons pas comme tel, il n’y a pas de fautes ou d’erreurs. C’est l’étape appelée «la Providence de récompense et de punition. » La récompense est l’occasion d’agir dans le don sans réserve. La punition est l’absence de celle-ci.

Les transgressions sont l’effet de la double dissimulation ; les erreurs sont l’effet d’une dissimulation unique. Une dissimulation est finie « Il n’y rien hormis Lui», et la seconde est terminée « Il est bon et fait le bien. » Si nous nous trompons dans les deux, c’est appelé une transgression. Si nous nous trompons dans l’un d’eux, c’est une erreur.

Par conséquent, il est plus facile de corriger les erreurs. En corrigeant une erreur, nous corrigeons la moitié d’une transgression, et cela devient plus facile à corriger en entier parce que la transgression est devenue une erreur. Essentiellement, nous sommes toujours en tarin de corriger des erreurs car même les transgressions d’abord tournent en erreurs et ne deviennent véritablement corrigées que lorsque nous commençons à recevoir pour donner sans réserve. C’est ce qu’on appelle le repentir de l’amour plutôt que la peur.

Trouver les parties manquantes de la perfection

Dr. Michael LaitmanÀ un certain point, nous allons commencer à ressentir à quel point le texte est absent dans de nombreux endroits du Zohar. Etant le commentaire sur le Pentateuque (la Torah, les Prophètes et les Écrits), Le Livre du Zohar décrit l’ensemble de la réalité: HBD- HGT-NHY de l’âme commune, Malkhout du monde de l’Infini. Mais le texte original nous a été caché et seulement une petite partie de celui-ci est restée. Apparemment, nous n’avons pas besoin de plus pour notre correction. Les parties du Zohar qui ne sont pas pertinentes pour notre correction actuelle se référent le plus probablement aux pièces déjà corrigée du système.Pour cette raison, on peut sentir certaines omissions et lacunes dans le texte. Même si nous ne sommes pas en mesure de nous en apercevoir tout de suite, nous allons de plus en plus le sentir. Nous sentirons également les bienfaits de ces omissions. L’âme qui s’efforce vers la correction cherche la perfection. Par conséquent, les parties manquantes que les l’âme sentent, c’est comme si cela nous invitait à nous accrocher aux âmes qui ont corrigé ces parties. C’est pourquoi nous leur manquons aujourd’hui.

Cela devrait nous faire comprendre que nous existons dans le système de vie des âmes, où certaines parties complètent les autres. Les parties manquantes du Zohar nous invitent à rejoindre les âmes qui portent ces révélations disparues. Si nous nous unissons avec elles, nous pourrons donc compléter toutes les âmes.

Comment trouver notre point de liberté?

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Pourquoi le Créateur a-t-il créé le monde tel qu’il est? Pourquoi se cache-t-Il de notre esprit et de nos sens? Pourquoi nous a-t-il crées pour être opposés à Lui et au but ultime?Ma réponse: Il a fait cela parce qu’Il voulait nous donner la liberté. Il voulait que nous ayons le désir de Le révéler à travers notre propre libre choix. Il voulait que nous voulions devenir des donneurs comme lui. Si nous avions ressenti le Créateur comme Il est, dès le départ, nous ne nous opposerions pas à Lui ni ne voudrions faire quelque chose de différent.

De la même manière, aucun de nous ne veut résister à l’égoïsme qui règne sur nous. Nous effectuons automatiquement notre programme égoïste. De même, si le programme du don sans réserve a été instillé en nous, nous l’aurions automatiquement réalisé ainsi, et nous serions appelés anges, les forces « automatique » de la nature. Cependant, il n’y a pas de liberté dans aucune de ces formes.

La liberté n’est que dans le milieu. Elle est entre l’impureté et la sainteté. Cet état est appelé Klipat Noga. C’est le tiers du milieu de la Sefira Tifferet.

Le Créateur doit nous placer à un point d’instabilité de sorte que nous ne savons pas comment nous équilibrer, de quelle manière nous balancer. Nous ne savons pas ce qui est bon ou ce qui est mal, quoi préférer ou à quoi aspirer ? C’est là où est situé le point de notre libre choix.

Nous formons une ligne avec ces points de libre choix et nous progressons à partir de ce moment jusqu’à la fin de la correction. Notre seule tâche est de comprendre l’ampleur de la dissimulation et de ses formes et de réaliser les raisons et la nécessité pour elle. De cette façon, nous nous construisons en un être indépendant.

Le Créateur n’a pas de but, sauf notre indépendance. Après tout, n’a-t- Il pas besoin d’une créature indépendante pour se réjouir ? Comment peut-il réjouir une machine qu’il a créée et qu’il contrôle entièrement? Toutefois, dans la mesure où une créature devient indépendante, le Créateur reçoit du plaisir en la réjouissant. Maintenant, il y a quelqu’un qu’Il peut réjouir, il y a quelqu’un qui existe réellement.

C’est pourquoi Il ne nous a pas créés pour être bons juste au loin et ne nous a pas donné le monde de l’Infini au début. Il a été forcé de nous créer pour être en face de Lui et nous a placés entre deux mondes. Après tout, précisément ici, au milieu, entre ces deux mondes, où ni le Créateur, ni la règle de la créature n’est à l’œuvre, en ce point neutre qui n’appartient ni au Créateur ni à la créature, c’est seulement là où nous avons la liberté.

Le soigneur bienveillant de nos cœurs

Dr. Michael LaitmanTout notre travail en termes de libre volonté est conduit dans la dissimulation de la gouvernance Supérieure. Cette période est décrite dans l’Introduction à l’étude des dix Sefirot, Point 53: … »La récompense est fonction de la douleur. » Puisque sa Guidance n’est pas révélée, il est impossible de Le voir, mais seulement dans la dissimulation du visage, par derrière … et on pourrait douter … De cette manière, on a toujours un choix entre garder Sa volonté ou la casser. C’est parce que ce sont les troubles et la peine qu’on souffre qui font douter de la réalité de Sa guidance sur Ses créations …. 

Imaginez que vous voyez à travers le prisme de votre désir égoïste une personne debout en face de vous. Il y a le Créateur et moi, et entre nous, se tient ma nature égoïste. C’est comme si une bienveillante et bonne personne s’approchait de moi, comme s’il est un médecin tenant une seringue à la main pour me faire une injection, et je suis un petit enfant. Je regarde son sourire aimable et la seringue qu’il cache dans sa main, et je suis gelé d’horreur. Pourtant, il se rapproche de plus en plus près, pour me faire mal on dirait.

 

Voyez-vous l’image? C’est l’état où nous sommes. Nous devons faire connaissance avec Lui, Le comprendre et sentir Ses intentions, même s’il voulait nous donner une injection. Nous n’avons pas d’autre choix si nous sommes malades et que nous ayons besoin d’être guéri(corrigé).

 

Pourquoi a-t-Il tout arrangé de cette façon? Il l’a fait justement pour que nous puissions Le connaître, sinon, ce serait impossible. Le bénéfice de la Lumière ne peut être connu que par l’obscurité.

 

Alors, vous comprenez que toutes ces images terribles imaginaires – l’injection, tout ce monde avec ses souffrances et le mal – ne sont que les images tirées de votre substance égoïste. Atteindre le degré de la foi signifie s’élever au-dessus de cette substance et ne plus la ressentir du tout. Vous vous rendrez compte que tout cela n’était qu’un fantasme enfantin qui, en réalité n’a jamais existé. La Lumière, l’attitude bienveillante du Créateur,semblait à votre égoïsme semblable à une injection douloureuse. Comme des enfants qui ont peur des seringues, ainsi nous avions peur de lui.

La Clé de la lumière

Dr. Michael LaitmanSi je m’élève au-dessus de mon égoïsme et que je viens dans les désirs des autres, je reçois un récipient spirituel où je ressens toute la Lumière de l’Infini. Cela fonctionne très simplement. C’est comme un gros tuyau et la Lumière afflue en lui. Il y a une valve au dessus de ce tuyau avec lequel je peux changer de façon significative le flux de la Lumière en l’ouvrant complètement. Voilà comment cela fonctionne dans notre monde où même un petit enfant peut tourner le robinet et changer le débit de l’eau. En ce qui concerne la spiritualité, je peux faire la même chose. 

Je n’ai qu’un petit désir de spiritualité. C’est un point unique dans le cœur. Toutefois, si je me tourne vers les désirs des autres personnes et que je m’inclus moi-même dans le corps commun de l’âme comme une de ses cellules, puis je donne sans réserve à ce corps commun, et en réponse, il commence à prendre soin de moi. Ensuite je reçois la totalité de ses capacités infinies.

 

Par conséquent, ce n’est pas une coïncidence si la Kabbale nous apprend à sortir de nos désirs et à entrer dans les désirs des autres. Ce faisant, nous recevons « 613 »fois plus une plus grande capacité, les récipients spirituels, et les désirs, par rapport à ce que nous avions avant. Auparavant, nous avions seulement un point dans le cœur, mais maintenant chacun de nous reçoit tout le corps pour notre usage.

La création vivante du grand sculpteur

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, le chapitre « Vayigash (Puis Juda approcha) », Point 129: Lorsque les firmaments et les animaux, ce qui signifie Noukva, sont corrigés afin que tout soit une Merkava pour cet homme, ZA, il est écrit: «Et Joseph a préparé sa Merkava [char/structure], et monta à la rencontre d’Israël, son père, à Goshen. « C’est un Tsadik [juste], Yessod de ZA, appelé « Joseph le juste » qui a attaché et a uni sa Merkava, et Noukva, avec les firmaments et les animaux.

Ici Le Zohar parle du besoin créé par le Créateur, qui commence à Lui ressembler, à Ses actions. Le Créateur est la source qui montre le désir de retirer du plaisir (qu’Il a créé) en plus de Ses actions. Le Créateur influe sur le désir de jouir dans une variété de façons, et, en percevant ces formes, le désir commence à se développer à partir d’elles.

Le désir perçoit les actions du Créateur dans six directions différentes(quatre directions du monde et de haut- en bas) ainsi que par une variété de couleurs, de saveurs, d’odeurs, de températures, et ainsi de suite. En substance, la lumière qui émane du Créateur touche le désir de jouir et il reçoit certaines impressions.

Conformément aux sensations éprouvées, le désir attribue des noms différents à ces impressions et les définit par des formes diverses. Ces phénomènes n’existent pas en dehors de la volonté de profiter puisque nous sommes incapables de percevoir quelque chose en dehors de notre volonté. Par exemple, on peut dire qu’il y a une simple Lumière environnante; mais nous ne pouvons parler de certains phénomènes que lorsqu’ils sont déjà dans le désir, quand l’envie les ressent déjà d’une manière ou d’une autre.

Le Zohar explique la structure des systèmes, c’est-à-dire qu’il clarifie la façon dont le désir de jouir est impressionné par la Lumière et comment ce désir détermine la structure du désir. Chaque fois que le désir reçoit une impression de la Lumière, il acquiert une forme spécifique, qui est la façon dont la Lumière lui laisse des empreintes différentes. Le désir de jouir, c’est comme une sculpture vivante avec une myriade de formes et de systèmes externes et internes.

C’est pourquoi la créature représente un système extrêmement complexe qui provient de l’influence de la Lumière sur elle. L’influence directe du Créateur sur la créature signifie que la créature passe par toutes ses actions et acquiert des formes en conformité avec le système «de Haut en bas», c’est-à-dire, directement à partir du Créateur.

Il y a également une action opposée quand la créature dit: «Stop! A partir de là je vais faire fonctionner le système par moi-même. Je veux être semblable à Toi. C’est assez. J’ai déjà reçu toutes les impressions et les Reshimot, et maintenant je veux travailler de façon autonome. Je veux faire fonctionner le système que Tu as imprimé en moi, de la même façon que Toi. Je veux donner comme Toi. Je veux Te donner sans réserve! « C’est ce qu’on appelle le« travail de bas en Haut. « 

Croire signifie ressentir

Laitman_024Une question que j’ai reçue: Qu’est-ce que la «foi» avant de traverser la Makhsom (barrière du monde spirituel)? 

Ma réponse: Avant qu’une personne traverse la Makhsom et pénètre dans la spiritualité, elle n’a pas la foi. Le concept de la foi dans la Kabbale est totalement différent de ce qui est habituellement visé dans la vie ordinaire. Dans la Kabbale, toutes ces notions sont définies à un niveau complètement différent.

La foi c’est ressentir le Créateur. Si je ressens le Créateur, je crois en Lui. Notez à quel point c’est différent de ce que je pensais avant. Dans notre foi vie ordinaire la foi est quelque chose que nous ne voyons pas ou ne connaissons pas, mais nous croyons comme si la foi existait dans la réalité.

La Kabbale dit que ce n’est pas la foi, mais simplement un fantasme. La Kabbale repose exclusivement sur une estimation réaliste, fidèle des sensations intérieures: dans la mesure où je ressens le Créateur, je reçois la force de travailler contre mon ego. Une force contre l’autre; la positive contre la négative. C’est ce que nous appelons «la foi au- dessus de la raison», c’est la foi au -dessus de l’égoïsme et les sensations en son sein. Je m’élève au-dessus de tout ceci parce que je suis en mesure d’utiliser la raison Supérieure et les sensations. Pourtant, si je ne les ai pas, comment puis-je travailler? En me basant sur des histoires racontées par quelqu’un d’autre?

Ce n’est pas ce que nous appelons la foi. C’est un jeu que les gens jouent dans ce monde parce qu’ils ne connaissent pas une meilleure façon de se rassurer. Pour atteindre la foi, nous devons parvenir à la révélation. La sagesse de la Kabbale est la révélation du Créateur à la créature, et c’est ce qu’on appelle «foi».

L’unité est une nouvelle réalité

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Qu’est-ce que l’unité? Est-ce une sensation interne ou la révélation d’une force?
Ma réponse: l’unité est une nouvelle réalité dont nous n’avons aucune idée. C’est un élément nouveau que nous n’avons pas ressenti avant et qui possède les propriétés du monde spirituel: les propriétés du don sans réserve. Quand nous sommes inclus dans cette matière et y vivons, nous commençons à découvrir une nouvelle dimension, différente, comme si nous nous trouvions sur une autre planète. Nous découvrons cette dimension dans les propriétés de la matière: dans le don sans réserve.

Ainsi, l’unité ne signifie pas simplement la connexion mutuelle, les bonnes relations, ou la confiance. C’est la découverte d’une nouvelle propriété qui n’existe pas dans notre monde. Lorsque nous obtenons cette propriété et devenons semblables au Créateur, nous révélons tout ce qui est dans notre esprit et nos sentiments, en union avec Lui.

Il n’y a rien d’autre à faire pour nous que de parvenir à l’unité. C’est en notre pouvoir de le faire. En ce qui concerne ce qu’il est écrit: « Nous ferons et nous entendrons. » Cela signifie que nous pouvons effectuer des actions diverses, mettre en avant nos efforts et faire tout en notre pouvoir. Nous pouvons étudier ensemble et nous unir comme le recommandent les kabbalistes, et comme le Rabash l’écrit dans ses articles.

Cependant, nous ne réussirons pas en cela. Nous devons parvenir à l’état décrit comme « Et ils ont crié de ce travail. » C’est un cri intérieur que nous devons unir, mais nous sommes incapables de le faire. Seulement avec cet état de cri intérieur cela arrivera. Ce doit être une vraie prière, un vrai cri.

Nous avons déjà jeté toutes les bases ensemble. Maintenant nous devons accéder à la propriété de l’unité. Les éléments nouveaux qui se révéleront lors de la connexion avec les autres, c’est la matière spirituelle. C’est déjà dans une certaine mesure un récipient spirituel qui existait avant la brisure. A l’instant où nous le révélons, que nous découvrons l’existence spirituelle, le Créateur sera révélé.

Par conséquent, toute la journée, chacun de nous et tous ensemble, nous devons essayer, autant que possible, à ne nous préoccuper que de cela.

La condition pour échapper à l’égoïsme

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment puis-je combiner les deux attitudes suivantes: D’une part, j’ai besoin de voir chacun des amis comme plus grand que moi, comme le plus grand de la génération. Mais de l’autre, j’ai besoin de le considérer comme plus petit que moi, comme s’il avait besoin de mes soins constants? 

Ma réponse: je peux facilement rapprocher cela de la façon dont m’y prends avec mon enfant: il est plus important que moi puisque ses désirs déterminent mes actions. S’il a besoin de quelque chose, je laisse tout tomber et je fais comme il demande. Pourtant, quand je le soigne je me rapproche de lui comme de quelqu’un qui est plus petit que moi et ne peut pas se passer de moi. Il s’ensuit que nous pouvons avoir cette double attitude à la fois.

Il est entendu que le désir commun est plus important que le mien. C’est le modèle miniature de l’âme commune et contient déjà tout, comme un hologramme.

Si je m’associe à ce petit groupe avec la loi de la garantie mutuelle (disons le groupe est grand de dix membres), les dix membres sont les mêmes que dix milliards. Il n’y a pas de différence ici. En effet, si je dois quitter mon égoïsme, cela n’a pas d’importance si je le fais par rapport à dix ou dix milliards de personnes. Si en eux, je révèle le monde spirituel, alors qui est le plus important: moi ou eux?

En moi, je ne peux rien révéler en dehors de cette vie terrestre et corporelle. Considérant que, dans la bonne connexion avec les autres, je révèle la spiritualité. Naturellement, vis-à-vis de l’objectif, le groupe devient plus important pour moi que moi-même.

Je dois accepter leur désir comme mon souhait le plus sacré, comme une loi! C’est ce qui nous permet de nous unir. D’autre part, j’ai besoin de les percevoir comme plus petits que moi afin de ressentir qu’ils ont besoin de mon aide et que je leur donne tout ce que j’ai.

Chaque fois que nous parlons de l’amour et de l’unité, je peux considérer un autre à la fois comme un individu faible et comme un grand. Il n’y a pas de contradiction ici. C’est un peu comme un bébé à l’égard d’un adulte, où le bébé devient plus important que tout le monde. Un petit enfant est comme le chef de famille puisque toute la famille tourne autour de lui.

Grandir dans la spiritualité

Laitman_052Un groupe kabbalistique est le AHP du Supérieur, Malkhout qui intègre beaucoup d’autres âmes en elle. Je suis le plus bas, et ma tâche consiste à connecter mon point dans le cœur avec ceux d’autres âmes, même si elles me sont étrangères. Si j’annule mon point dans le cœur par rapport au Supérieur, il tourne dans ma GE (Galgalta ve-Eynaim) et, grâce au Supérieur, acquiert une forme. Le Supérieur lui donne tout ce dont il a besoin pour sa croissance, en lui fournissant la structure, ce qui signifie avec toutes les âmes, l’ensemble du monde de l’Infini, la totalité du récipient de l’âme commune.Si vous voulez devenir un objet spirituel (Partsouf), adhérer au Supérieur, et son AHP deviendra votre nouveau monde révélé. Dans la mesure que vous vous attachez à l’ AHP du Un Supérieur, votre point dans le cœur se dilate, grâce aux parties de l’AHP.

Adhérer signifie accepter sa règle sur moi, comme l’écrit le Baal HaSoulam dans l’article « La Liberté ». Le AHP du Un Supérieur est mon environnement. En m’agrippant à lui, je reçois de lui tout ce dont j’ai beaucoup besoin comme un embryon reçoit le sang, l’oxygène et les nutriments de sa mère. Je le fais pour que mon point dans le cœur devienne un organisme spirituel.

Cet organisme devrait ressembler à ce que j’ai reçu de l’AHP du Supérieur, du groupe. Pourtant, ce sera sa manifestation dans mon point dans le cœur, mes gènes spirituels En d’autres termes, il sera partagé entre les deux, le groupe et mon propre point dans le cœur. Ceci est similaire à la façon dont un enfant ressemble un peu à sa mère et à son père, et reçoit pourtant son essence du Créateur.

Je passe entre les « mains » du Supérieur; j’introduis mon désir en elles, ma demande pour devenir la partie dans laquelle la ligne droite et la ligne gauche s’unissent et réalisent l’acte de donner sans réserve. Dans la mesure où je l’accomplis, c’est-à dire, à la mesure dans laquelle le sperme s’annule devant la mère et l’oblige à le développer, la mère commence à prendre soin de lui en retour.