Daily Archives: 19 juillet 2010

Les enfants qui ont vieilli

Dr. Michael LaitmanUne personne grandit de façon à ce que tout d’abord elle reçoit de nouveaux désirs et satisfactions, qui sont nécessaires à son développement et qui travaillent à son profit. C’est la direction que lui donne la nature, qui veut l’élever et la faire devenir auto-suffisante, c’est la façon dont les enfants grandissent dans notre monde.
Ce n’est pas considéré comme un plaisir interdit, puisque je dois passer par cette voie naturelle de développement jusqu’à ce que je devienne un « adulte ». En effet, nous voyons comment les enfants sont généralement pleins de désirs différents et prennent du plaisir dans cette vie.
Toutefois, au moment où je deviens un adulte, je dois commencer à grandir et me développer consciemment, plutôt que par le pouvoir de la nature. Soudain, tous les plaisirs que je reçois commencent à m’être préjudiciables parce que je ne les vise pas dans un souci de don sans réserve.

Auparavant, toute la responsabilité reposait sur la nature. Le Créateur a déterminé mon chemin et m’y a conduit tout au long jusqu’à l’âge de 15-20 ans. Tout ce que j’ai eu de cette vie a été bénéfique pour mon développement. Mais dès que j’ai terminé cette période de «l’enfance», je dois commencer à déterminer ma propre direction. Je dois maintenant ajouter l’intention du don sans réserve par moi-même. Sinon, tout le plaisir que je reçois ne m’élèvera plus ni ne me fera avancer, mais va me tuer! Il me conduira vers l’arrière afin de me faire sentir qu’il est impossible de continuer de cette façon et que, plutôt que de me développer par mon égoïsme et les plaisirs, je dois me développer grâce à l’intention de donner sans réserve.

Par conséquent, tous les plaisirs que la personne reçoit après l’âge adulte lui sont préjudiciables, comme une personne grattant sa blessure. Combien profondément devons-nous nous immerger dans ce mal pour comprendre que nous ne pouvons pas continuer dans cette voie, comme des enfants qui ont grandi et à qui la nature ne permet plus de profiter de la vie avec insouciance, mais exige plutôt de leur part le don sans réserve ?

Combien profondément devrons-nous «creuser notre blessure» est une chose dépendant de nous. On nous donne tous les moyens et les explications, et nous sommes amenés à l’étude, les livres, et le groupe, qui est le lieu où nous devons devenir sérieux et penser à ce que nous avons besoin d’ajouter à nos vies afin de nous développer correctement.
Ce que nous ajoutons est le discernement du « vrai contre le faux  » en plus de « l’amer contre le sucré », contrairement aux enfants qui ne comprennent que  » amer et sucré ». Pour ne pas rester des enfants pour le reste de nos vies, car il est dit: «Que faire avec les enfants qui ont vieilli? », nous devons commencer à agir selon le principe du « vrai contre le faux. » Pourtant, il ne faut pas effacer « le sucré contre l’amer », mais plutôt construire une nouvelle attitude devant la vie, au-dessus. C’est possible uniquement en évoquant la Lumière Supérieure au-dessus de nous-mêmes, à travers l’étude de la Kabbale.

Tous les trésors sont devant vous!

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: j’étudie le Zohar tous les jours, mais je ne ressens rien à côté du désir grandissant. Suis-je en train d’avancer dans la bonne direction? 

Ma réponse: C’est très bien ! Si votre désir grandit d’un jour à l’autre, alors vous n’avez pas besoin d’autre chose! Même si un désir croissant vous apporte la déception, il faut le voir comme une récompense. C’est parce que le désir ou le manque de satisfaction est la force qui vous fait avancer. Lorsque vous avez un désir vide, vous sentez que vous n’avez pas l’unité avec le Créateur, ni le sentiment de connexion avec Lui, la qualité du don sans réserve.
Par conséquent, le désir correct est une récompense. Dans notre monde, vous devez gagner la satisfaction, mais dans le monde spirituel vous devez gagner un récipient spirituel, un désir. La satisfaction est toujours là, nous vous invitons à venir la prendre! Mais qu’en tirerez-vous ? Telle est la question.

À l’heure actuelle il y a des trésors spirituels tout autour de vous: «diamants», «or», «argent», et tout ce que vous pouvez probablement imaginer. Vous n’en avez tout simplement pas de désir, c’est pourquoi vous ne les reconnaissez pas. L’espace autour de vous semble vide ! Toutes les meilleures choses que vous pouvez éventuellement souhaiter sont déjà présentes, mais c’est comme si on vous avait bâillonné et que vos bras et vos jambes avaient été attachés, et puis on vous a placé en face de ce trésor et on vous a dit: «C’est à toi! » Mais, comment est-il à vous si vous ne pouvez pas le prendre?
Il est nécessaire de développer ou de préparer le désir, le récipient spirituel. C’est tout ce que nous avons à faire. Par conséquent, notre récompense, c’est le désir ou l’aspiration, et il doit être créé par la Lumière. Nous devons changer notre perception, notre attitude à l’égard de la récompense et de la punition. Dans notre monde la punition, c’est le désir ou la sensation de manque, alors que la récompense c’est la satisfaction qui nous calme parce que nous vivons dans la volonté de profiter.
Toutefois, si vous êtes à l’intérieur de la volonté de donner sans réserve et que vous avez le désir de donner sans réserve, c’est une récompense. Pourquoi la différence est-elle si grande? C’est le résultat de la restriction. La restriction a été réalisée à la réception, mais il n’existe aucune restriction sur le don sans réserve.

Si vous avez déjà le désir de donner sans réserve, alors tout s’ouvre devant vous et tout se révèle à vous au même degré. Dans votre désir de donner sans réserve vous commencez à voir dans la Lumière Réfléchie tout ce qui est autour de vous, et vous êtes invité à le prendre!

C’est ainsi que progressivement, d’un jour à l’autre, Le Zohar change notre vision et l’orientation de notre pensée, en construisant une nouvelle attitude différente envers la vie et envers les phases de tout progrès spirituel.