Daily Archives: 5 août 2010

Prouvez que vous êtes un héros!

Dr. Michael LaitmanAprès le Méga Congrès de Kabbale, beaucoup se plaignent de l’expérience de la lourdeur et de l' »endurcissement du cœur ». Il s’agit de Pharaon, notre ego, qui se réveille en nous. Si nous utilions maintenant le pouvoir que nous avons reçu au cours du Congrès afin de corriger la lourdeur qui est tombée sur nous, on pourra en tirer profit !Nous avons besoin de nous relier à toute la réalité comme un tout unique. Les montées et les descentes sont toutes deux les étapes de la même voie. L’avancement est impossible sans ces deux forces qui agissent l’une sur l’autre. L’état d’excitation n’est pas encore l’avancement. Ce n’est pas encore un pas en avant, mais seulement la force reçue d’En Haut. Ensuite, nous avons besoin de le réaliser « en bas « .

Si vous recevez cette force et ne voulez pas vous en rendre compte, vous ressemblez à un tuyau bouché qui est l’objet de pressions de l’intérieur, mais n’est pas disposé à adopter une pression supplémentaire. La prochaine fois, vous ne recevrez rien! Vous serez contraint de quitter ce chemin, et quelqu’un d’autre sera choisi pour cette mission d’En-Haut.

Il faut comprendre que nous avons reçu une force, et en elle-même, elle n’est pas auto- consciente. Il est de notre devoir de continuer à travailler avec elle par nous-mêmes. Si vous n’utilisez pas tout ce qui vous a été donné, vous ne recevrez pas de force supplémentaire et deviendrez de plus en plus passif.

Et au contraire, quelqu’un qui va maintenant investir rapidement toutes les forces reçues dans la circulation de la Kabbale se sentira comme recevant de plus en plus d’En Haut. Nous avons besoin d’ouvrir le tube et de laisser le flux d’énergie couler librement à travers lui !

La vérité se trouve au milieu

Dr. Michael LaitmanLes actions d’une personne sont basée sur ses habitudes, elle perçoit et accepte uniquement celles à laquelle elle est habituée. Tout ce qui passe au-delà du commun lui est méconnu. Dans notre état d’inconscience, nous ignorons tout ce qui est nouveau avant même de le ressentir ou de le percevoir. C’est pourquoi il est si difficile de se trouver face à face avec la spiritualité.Nous vivons dans le monde que nous choisissons en ne prenant que ce qui nous est familier et coutumier du Monde de l’Infini qui nous entoure. Afin d’élargir notre monde dans et à travers le monde du don sans réserve, nous avons besoin d’utiliser « la foi au-dessus de la raison »» et d’accepter les états du don sans réserve, les attributs, les désirs, les pensées et les actions du « monde opposé « .

Pour y parvenir, nous devons concilier ensemble deux états spirituels opposés, nous devons reconnaître que notre existence actuelle égoïste (le degré inférieur) est en opposé à l’attribut du don sans réserve (le plus haut degré). En outre, nous avons besoin de vivre entre ces états et de nous réjouir de la sensation de vide de l’état inférieur, car il nous donne l’occasion de nous élever au-dessus, au degré supérieur.

Ces forces descendent sur moi à travers le groupe à partir de la Lumière Supérieure et me tiennent  » au-dessus du sol  » comme un aimant. Le magnétisme de la vérité et de la foi (le don sans réserve) qui me soulève vers le haut devrait être plus fort que la sensation de l’égoïsme animal qui me tire vers le bas, vers le  » sol « .

La vérité, cependant, réside en existant dans les deux états simultanément. Vivre dans chacun d’eux séparément est un mensonge. Même si je suis tout à fait dans la spiritualité, c’est un mensonge. L’existence réelle est toujours entre deux états en même temps : la sensation de perfection et de l’absence, la gratitude et la prière.

Je devrais me réjouir dans le fait que je puisse expérimenter ces deux états à la fois et que je sois en transition constante. Pourtant, je suis conscient des obstacles et je me tiens au-dessus d’eux par la volonté, comme un alpiniste qui sait que dès qu’il donne un signe de faiblesse, il va tomber immédiatement et disparaitre. C’est le seul état véritable de l’existence, et nous devons nous entraîner à en faire notre «mode de vie »et nous en réjouir.

En conséquence, il ya un test : sommes-nous capables de vivre dans un état de joie, malgré toutes les luttes et les insatisfactions, en étant toujours persévérant entre l’inspiration et le désespoir ?