Daily Archives: 12 septembre 2010

Trouvez-vous dans la dimension supérieure

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale parle de mon ascension vers une dimension Supérieure. Que signifie « ascension »? Les Kabbalistes disent: « Tu existes dans une dimension Supérieure, mais ne le ressens pas. Tu dois te découvrir vivant en lui ».
J’existe dans deux dimensions: une est au niveau de « ce monde », où je réside dans mon corps physique. L’autre est dans une dimension Supérieure, où j’existe dans mon corps spirituel. Le corps spirituel, un désir de don sans réserve, m’est dissimulé, et je n’en sais rien. À son opposé, il y a la force Supérieure appelée « le Créateur. »
À l’opposé de mon corps physique, il y a la Nature. Dans la réalité de « ce monde » je me sens mal, cela me pousse à découvrir la réalité Supérieure, mon existence en tant que « Âme et Créateur » plutôt que en tant que « Corps et Nature. »
Les Kabbalistes disent que je dois découvrir la dimension Supérieure parce que les forces gouvernantes me touchent, et moi autant que tout mon avenir en dépendent. Si je m’élève, alors je découvre où j’existe, qui je suis, et ce qui m’arrive. Je révèle le sens de ma vie et comment tout changer pour le mieux. Ces questions me poussent vers la dimension Supérieure.
Quand je commence à lire Le Zohar, l’Étude des dix Sefirot, et les articles du Baal Ha Soulam et du Rabash, je découvre qu’ils parlent de cette dimension Supérieure. Inversement, si une personne pense qu’ils parlent de notre monde, alors ce point de vue de textes Kabbalistiques est incorrect. Ceci signifie que le lecteur fait une idole de toute la Torah en s’engageant dans l’idolâtrie, et alors il lui est interdit d’ouvrir ces livres. La raison étant, au lieu d’apprendre sur les qualités du Créateur (aime ton prochain comme toi-même), une telle personne devient un encore plus grand égoïste en pensant que la Torah lui apprend comment tenir des rituels.
Tous les livres « saints » parlent de la qualité de la sainteté (don sans réserve) et du Monde Supérieur (actes de don), alors que tous les livres ordinaires parlent de la qualité de réception dans ce monde. Donc, quand j’ouvre un livre saint, je désire pénétrer l’état de l’auteur. Il m’explique comment atteindre le don, en ne parlant jamais de ce monde. Après tout, vu depuis l’en-haut, ce monde est une illusion, « Olam HaMédoumé » (le monde imaginaire).

Le chemin vers le palais du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie « apprécier l’état de montée spirituelle? »

Réponse: Une montée est un état où je peux justifier tout ce qui m’arrive, justifier les amis et le groupe en les voyant comme des anges qui m’aident à réaliser mon libre-choix et atteindre le but. Depuis les éléments de cette condition, je peux m’assembler, moi et ma relation avec le Créateur qui est révélé dans un tel état.
Le groupe, le foyer, le travail, les études, la santé, et ainsi de suite constituent les composantes de mon état. Je dois déterminer que toutes sont secondaires en relation au groupe. Je dois tout « rassembler » sauf le groupe et entrer dans le groupe avec même si le groupe n’est qu’un élément parmi tant d’autres. Dans le groupe, je dois aussi discerner les multiples composantes jusqu’à ce que je n’en choisisse qu’une: le désir d’atteindre le Créateur.
Je creuse de plus en plus creux dans ce travail et dans ces discernements, dans le centre. C’est comme si je venais au palais du Roi de loin jusqu’à ce que je finisse par y arriver. J’affine et contracte mon foyer en vérifiant la route jusqu’à ce que j’en arrive au but.

Au début, je sens qu’il y a un monde entier autour de moi. Bientôt, je vois qu’il n’y a que le groupe et les différentes situations à l’intérieur de lui. Cela reste ainsi jusqu’à ce que j’en arrive à la réalisation d’un très simple schéma: Tout autour de moi ne sont que des anges, des forces qui me dirigent vers le Créateur et qui m’aident à l’atteindre Lui.
Qu’est-ce que le groupe? Est-ce le groupe local dans ma région ou le groupe mondial? Le groupe est toutes les âmes. Nous commençons avec le monde entier et graduellement nous contractons le cercle.
Le groupe pour moi commence avec les corps physiques, les gens que je connais à travers le monde avec qui je me sens connecté à travers un objectif commun. Ceux-ci sont les gens qui me comprennent et me ressentent malgré le fait que je ne les connaisse pas en personne. Toutefois, dans le monde spirituel, nous résidons dans un système collectif. Dans ce monde, nous ne nous sommes peut-être jamais rencontrés, mais, dans le monde spirituel, nous sommes ensemble.

Cela est, sans aucun doute, une opportunité pour le salut parce que nous sommes connectés, nous nous supportons, et nous dépendons les uns des autres. Ce ne sont pas seulement les personnes de ma génération qui existent aujourd’hui dans un état similaire en relation au Créateur, mais tous les Kabbalistes du passé en commençant par Adam qui fut le premier à découvrir le Créateur il y a 5770 ans et qui fut le premier à réaliser son libre-choix.

Depuis ce moment, l’être créé, un point de désir, a commencé son voyage pour atteindre la similarité avec le Créateur. Depuis lors, et ce jusqu’à aujourd’hui, tous les Kabbalistes sont connectés par cet objectif appartiennent à un seul système peu importe leur degré sur l’échelle spirituelle. Pour ce qui a trait à ceux qui ne travaillent pas encore dans ce système, ils y appartiennent aussi, mais nous devons les réveiller.

L’échelle de Jacob

Dr. Michael LaitmanLe général et le particulier se connectent et se branchent ensemble. Donc, ceux qui nous viennent aujourd’hui sont capables – en s’unissant à nous – d’utiliser notre expérience de travail intérieur et de recevoir notre compréhension.
Nous témoignons comment facilement la nouvelle génération apprend à se servir des appareils modernes, téléphones portables, et ordinateurs, que nous avions découverts et développés avec grand effort. Mais les jeunes passent à tables prêts à tout avaler sans nous prêter attention.
Cela est la même chose en spiritualité: Ceux qui viennent étudier la Kabbale pourront atteindre des plus grands succès que nous car ils se « tiennent sur nos épaules »! Le premier obstacle sur le chemin est la déception en notre propre capacité et habileté à ressentir de la joie lors de descente. Ce discernement n’est seulement possible que par l’assistance de la Lumière Supérieure, et pas seul à seule avec elle, mais à travers le groupe.

C’est là que la brisure entre nous se déroule, que j’ai besoin de corriger. Je dois atteindre la qualité du don sans réserve en relation à cette brisure, mais j’en suis incapable. Alors, la Lumière vient et elle me donne une opportunité d’établir la connexion avec les autres, et en eux, de trouver le Créateur pour que je puisse lui donner à Lui.

Cette situation difficile doit se dérouler devant moi dans toute sa profondeur, et je dois m’attendre au salut de ce point le plus intérieur. Telle est l’image que nous devrions visualiser, et ensuite tu te trouveras devant l’échelle spirituelle pointant vers le haut.

De la déception à la vérité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi les Kabbalistes nous compliquent-ils en utilisant des mots « terrestres » dans leurs livres comme s’ils parlaient de notre monde matériel? 

Réponse: Parce que ce n’est que par la confusion que nous arrivons à la vérité. Sans confusion, on ne pourra jamais la comprendre. Les kabbalistes ont écrit autant de livres parce que nous devons arriver à la révélation depuis son point opposé: depuis la qualité du désir de recevoir du plaisir jusqu’à celle du désir de donner sans réserve.
Il y a un écart immense entre ces deux qualités. Nous croyons qu’il est suffisant de modifier le « plus » en un « moins », mais, en fait, cela n’est pas si simple. Toutes nos pensées et désirs sont interconnectés, et nous devons traverser toute cette perplexité. Toute « confusion » représente une question que nous devons résoudre. Et le fait de formuler la question signifie que l’on est à mi-chemin de la révélation ou même davantage.
Donc, chaque état que nous traversons dans l’obscurité en étant faible et impuissant est une absolue nécessité pour nous. Je n’ai aucune idée comment atteindre la vérité sans traverser des erreurs et des perceptions erronées qui sont répulsives à mes sens et ne sont pas claires à mon esprit. Toutefois, je grandis à cause d’elles. Ceci est la seule manière par laquelle nous pouvons combiner le « plus et le moins », ou le désir du Créateur de donner avec le désir de recevoir de la créature: de traverser le système des exils, des dissimulations, et d’égarement complet.
Quand je regarde en arrière, je vois que chaque moment de mon chemin est irrévocable. Si j’élimine ne serait-ce qu’un instant, plus rien ne me paraitra clair, et il n’y aura pas de perfection à la fin; nous ne pourrons pas la reconnaître ou la révéler. C’est pourquoi tout ce qui nous arrive est indispensable. Il était impossible d’écrire Le Zohar autrement. Une personne ne peut pas progresser sans faire d’erreurs. Nous devons prendre conscience de quelque chose qui est à l’opposé de la vérité.
Comment enseignons-nous à nos enfants? Nous les embrouillons et leurs permettons de faire des erreurs afin qu’ils apprennent d’elles et qu’ils ne les répètent pas dans la vraie vie. Ceci est la différence entre l’avancement à travers l’affliction et l’avancement avec la science de la Kabbale.