Daily Archives: 17 septembre 2010

Un pont merveilleux vers le Zohar

Dr. Michael LaitmanNous avons un problème pour percevoir le Livre du Zohar, même si Rashbi l’ai écrit pour notre temps, il l’a fait de la hauteur de son âme et a utilisé un style ancien d’il y a 2000 ans. De toute évidence, ce livre ne nous convient pas sous cette forme parce que nous sommes à la fin du dernier l’exil, absolument détaché du monde spirituel. Par conséquent, nous ne savons pas comment ouvrir ce livre et comment l’utiliser pour travailler sur nous-mêmes. 

C’est pourquoi Baal HaSoulam a créé une «échelle» (Soulam) pour nous, afin que nous puissions monter à la hauteur du Livre du Zohar. Cette échelle est construite de sorte qu’il y est un commentaire pour chaque extrait du livre du Zohar. Et peu importe combien de ce livre nous comprenons! La vérité est que nous ne comprenons pas le commentaire ou le livre lui-même. Néanmoins, le commentaire crée un lien entre moi et le texte original du Zohar.

 

La même chose se passe sur tous les degrés. Comme nous remontons le long des degrés, nous entrons dans le Livre du Zohar par le commentaire du Soulam. Sans ce commentaire, il serait impossible de se connecter au Livre du Zohar.

Le Soulam n’est pas nécessaire pour comprendre, mais pour nous, pour atteindre l’unité intérieure. Même si je ne comprends pas le commentaire du Soulam ou Le Livre du Zohar, mais je les utilise et me connecte à la source, le Zohar commence à m’influencer.

Au début, le Soulam est nécessaire afin de nous connecter à la Lumière qui ramène vers le bien. Sans cela, nous n’aurions pas de possibilité d’utiliser ce merveilleux moyen.
Comme je lis, je suis influencé par la lumière à travers la lecture, l’étude, et le groupe, et la lumière éveille de nouvelles qualités en moi. Ces nouvelles qualités me permettent de bien établir le contact avec Le Livre du Zohar et de commencer à sentir ce qui s’y passe, ce qui est écrit là. Alors seulement nous pouvons parler de la compréhension du Zohar.

La porte de la prière

Dr. Michael LaitmanAfin d’atteindre un nouveau degré j’ai besoin d’acquérir un désir additionnel, la lourdeur du cœur. Je peux ensuite l’examiner et faire un appel avec une prière complète pour se rendre compte que je ne peux pas rester dans cet égoïsme, que ce que je manque, c’est la qualité du don sans réserve. Je ne dis pas au Créateur que je me sens mal et je ne lui demande pas de rendre les choses meilleures pour moi. Ma prière ne peut être que celle-ci: «Il est bon que vous m’ayez donné ce mal pour que je puisse comprendre comment désirer le don sans réserve et l’élévation à l’amour des autres. » 
Je ne demande pas pour que le mal soit enlevé, car il est le seul fondement que je puisse utiliser sur lequel construire, ou bien je resterais une bête. Au lieu de cela, je dois examiner ce mal, cette sensation de vide, de manière à le reconnaître comme une aide contre mon égoïsme, me forçant à me connecter aux autres.

 

Je remercie pour le « mal » et j’espère qu’il reste parce que sinon je retomberais dans mon égoïsme. Mais par-dessus le mal je veux construire une attitude de don envers tout le monde. Et donc je vois le mal comme un assistant qui me libère de mes désirs égoïstes car le sentiment de déplaisir me permet de me déconnecter d’eux.

Si une personne se brûle, alors il ne veut plus toucher à l’objet qui l’a brûlé. De même, je commence à ne plus vouloir de ces désirs et, au-dessus, je construis une attitude de don. Cela nécessite un nouveau départ, Rosh Hachana (Nouvel An), un état où je ne désire plus les satisfactions passées parce que je les sens comme un mal. Au contraire, au-dessus je veux construire une attitude de don aux autres. Cette transformation, le passage de l’un à l’autre, est appelée le début d’une nouvelle année.

 

Et puis, après avoir vérifié que je suis incapable de le faire moi-même, j’arrive à Yom Kippour, en ayant seulement le désir mais le sentiment que je n’ai pas la force. C’est ainsi que j’arrive à la prière, et c’est ce qu’on appelle le Jour du Grand Pardon. Dans cet état, je ne juge pas le Créateur, mais moi-même plutôt parce qu’il me manque la force de donner, et c’est là mon péché.

 

C’est à ce sujet que je crie lors de Yom Kippour, quand j’expie tous mes « péchés. « Le vrai sens du Jour de l’Expiation est la révélation du Kli qui est prêt pour la correction. Il s’agit d’un tournant après Rosh Hashanah, quand je décide de rejeter l’ancien désir et son approche, et que je suis déterminé à lutter pour atteindre la qualité du don sans réserve. Mais dans les 10jours à compter de Roch Hachana jusqu’à Yom Kippour, j’ai vérifié que je suis incapable de donner. Et maintenant, pour la première fois, je me tourne vers le Créateur avec un appel sincère et j’obtiens un contact avec lui.

Cet appel lui parvient enfin parce que je ne demande pas l’exécution, seule la force de correction. Et ainsi j’arrive à la porte de la prière.