Daily Archives: 26 septembre 2010

Quand les petites choses comptent le plus

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-ce qu’une personne peut tomber du chemin par des désirs mesquins? 

Réponse: Au début, une personne a l’impression qu’il n’est distrait de l’objectif que par des questions très importantes qui ne peuvent pas être ignorées. Cependant, plus tard, il se rend compte que même des perturbations mineures l’égarent. En outre, ces petites perturbations offrent une cible beaucoup plus précise.

Une personne se sent comme une mauviette, révélant de plus en plus de sa nature faible. Cependant, cela ne se produit pas parce qu’il s’est affaibli et ne peut pas traiter avec elles. Il s’agit de son propre point de vue subjectif sur les choses, alors qu’en réalité, il travaille avec des désirs beaucoup plus puissants. Auparavant, seulement un problème sérieux de la vie aurait pu le distraire de la voie spirituelle, mais de nos jours, même une difficulté mineure est suffisant pour l’éloigner du but.

Un homme se sent qu’il est devenu beaucoup plus faible et découvre qu’il lui faut maintenant déployer des efforts beaucoup plus grands qu’auparavant, afin de rester sur le chemin spirituel. Une personne continue à avancer et donc elle est obligée de préciser beaucoup plus sa mire vers le but.

Le groupe subit des états similaires ainsi. Toute perturbation est précisément réglementée par les degrés spirituels et est faite sur mesure pour son état. Pourtant, il m’est toujours donné la possibilité de surmonter et de monter à un nouveau degré l’instant suivant. Il est dommage que les gens laissent échapper ces occasions. À cet égard, un outil très utile pour aller de l’avant est la diffusion. Si je ne participe pas à la diffusion et la vie du groupe, alors le retard peut durer des mois. Cependant, tout l’avantage d’actualiser la Kabbale est d’achever la correction entière dans cette vie, plutôt que sur plusieurs incarnations.

Le goût de la vérité

Dr. Michael LaitmanEn ce moment nous avons la possibilité d’accélérer le rythme de nos progrès en choisissant égoïstement le moindre de tous les maux. Évidemment, ce n’est pas déjà une libre volonté parce que la libre volonté me permet de choisir ce que je veux, alors qu’ici on me propose seulement la douleur et plaisir, et on me dit: «Choisissez! » 

Le Baal HaSoulam décrit deux échelles de mesure: « l’amère par rapport au doux » et « le vrai par rapport au faux ». Nous devons nous élever au degré de la vérité au lieu de celui du mensonge, ou en d’autres termes, la douceur et l’amertume. Tout le monde voit qu’il n’y a pas de libre choix ici, mais seulement l’analyse: Dans quelle mesure suis- je commandé par mon esprit et dans quelle mesure par mon cœur?

 

Tout est déterminé par ce qui m’est révélé et ce qui ne l’est pas, et ce qui est plus important: la vérité ou l’amertume? Évidemment, je vais choisir en fonction de ma perception. Cependant, une réelle libre volonté apparaît uniquement dans le groupe. Le groupe sert de facteur externe par lequel je discerne le sens de la vérité extérieure.

 

Par conséquent, la «vérité» signifie que je dois faire partie du groupe. Cependant, il ya une résistance entre la vérité et le groupe, qui est mon égoïsme, la volonté de recevoir du plaisir. Il s’agit d’un système complet et il ne dépend pas de ma capacité à discerner le «vrai», le «faux», l’«amer» et le «doux». Je n’ai pas besoin d’être intelligent ou sensible. Qui est plus intelligent, plein d’esprit, ou hypermétrope, cela n’a pas d’importance. À la fin de la journée, nous voyons tout en relation avec le groupe, notre unité, et le Créateur.

 

J’existe dans ce circuit, ce transistor spirituel où j’active la Lumière qui se déverse de haut en bas dans la mesure où je suis uni avec le groupe. Ceci est notre libre arbitre, dans le tiers au milieu de Tiferet. D’un côté il y a l’ego, et de l’autre côté, le groupe, et j’effectue une analyse sur la balance du « vrai et faux » au dessus du « doux et amer » par rapport à moi et au groupe.

Ne pas combattre la lumière

Dr. Michael LaitmanAu début, la Lumière a créé le désir de recevoir. Puis Elle s’est développée et s’est retirée d’Elle-même afin de lui donner l’indépendance, l’opportunité de se gouverner et d’être équivalent à la Lumière. Dans ce processus, la Lumière était première, Elle a été la cause, alors que la volonté de recevoir était secondaire,l’effet. 

Chaque action se produit par l’impact de la Lumière sur la volonté de recevoir (le désir. Le désir lui-même est incapable d’agir. Seule la présence de la Lumière en lui, donne à la volonté de recevoir la possibilité de demander à la Lumière un certain type d’effet.

Une fois que la lumière a préparé le désir d’une correction indépendante, en lui donnant la capacité de devenir semblable à Elle-même, la Lumière n’est plus primaire en ce qui concerne les actions réalisées par le désir. Elle reste uniquement une force de motivation. Elle éveille à l’action le désir de recevoir, en créant toutes les conditions nécessaires pour sa correction, afin de permettre son accession à l’équivalence avec la Lumière.

Le processus de la Lumière qui créée toutes les conditions nécessaires à la réalisation du désir d’équivalence avec Elle-même est appelée la descente de la Lumière et la volonté de recevoir de haut en bas. Le désir de maturité progressive vers l’équivalence avec la Lumière est appelé ascension de bas en haut. Pendant la descente de haut en bas, la Lumière établit les degrés de l’ascension de bas en haut, laissant le désir avec le libre arbitre (liberté de choix et d’action). Cette libre volonté s’aggrandit en formant l’aspiration à la similitude ou à la proximité avec la Lumière en se tournant vers la Lumière.

La lumière programme les étapes de l’ascension pour diriger le désir à travers les formes qu’il doit acquérir dans sa correction progressive. Tout ce que nous devons faire, c’est être en mesure de nous conformer à la forme du degré spirituel spécifique à chaque étape et de demander à la Lumière la correction, qui nous rendra semblable à la Lumière.

Afin de comprendre le travail de la Lumière sur nous et son programme pour nous corriger, et de désirer la mise en œuvre de ce programme sur nous, nous nous réunissons en groupe, nous étudions la Kabbale, et nous nous inspirons mutuellement pour donner de l’importance à l’obtention de l’équivalence avec la Lumière et ne pas lui résister. Dans ce processus, je dois d’abord m’annuler en faisant une «restriction» (Tsimtsoum), comme si je n’existais pas. Je dois laisser la Lumière entrer et faire le travail. Cette participation passive me permet de « trouver le chemin de la Lumière. »

Après cela, j’ai besoin de désirer activement l’impact de la Lumière car, ce faisant j’augmente la pression de son flux avec l’accord que j’ai reçu du groupe. En acceptant de recevoir un puissant effet de la Lumière (en disant, « Let it be »), je gagne la qualité du don sans réserve, la similarité avec le Créateur. J’entre mon désir minimal (l’accord), mais grâce au flux puissant de la Lumière, je reçois une immense propriété de don sans réserve (l’intention de donner) à la sortie, et c’est mon nouveau «moi».

La Lumière pénètre dans mon premier « point dans le cœur» (Netzotz, l’étincelle) et « l’allume ». En accord avec ses actions, je « grandis » jusqu’à ce que j’atteigne le 125ème degré spirituel, le Créateur, et j’acquière la même propriété.

 
C’est ce que symbolise la fête de Souccot . En fait, tous les jours dans notre monde sont des symboles de ce qui nous arrive dans le monde spirituel.

Perdu dans la traduction

Dr. Michael LaitmanLe langage utilisé par les kabbalistes semble dépassé. Le Créateur est appelé un « Roi » et il y a des mots qui ne sont plus beaucoup utilisés. La formulation, le style, et l’utilisation de citations éloignent une personne moderne du contenu interne.
C’est un obstacle qu’il faut surmonter en extrayant l’essence même du texte. Lorsqu’une personne s’immerge dans l’article et ressent qu’il se concrétise dans l’espace spirituel, elle commence à être d’accord avec la façon dont le texte est présenté. Elle commence vraiment à appeler le Créateur le «Roi », même si elle n’a jamais rencontré ce phénomène dans notre monde, en vivant dans un pays démocratique avec des idéaux de liberté et d’égalité.
Une fois dans la réalité spirituelle, une personne fait la connaissance de l’échelle des degrés spirituels et ressent leur connexion puissante. Puis elle n’a pas d’autre mot pour caractériser le Créateur que celui de « Roi». Elle est naturellement d’accord avec les définitions données par les Kabbalistes aux divers phénomènes du monde spirituel. Néanmoins, parce que nous sommes obligés d’amener la Kabbale plus près de nos contemporains, nous devons continuer d’essayer de « traduire » les matériaux en langage moderne pour le débutant.