Daily Archives: 13 octobre 2010

Les kabbalistes sur le langage de la Kabbale, partie 17

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.Le langage des kabbalistes est la langue des Branches.

À la lumière de ce qui précède, il s’ensuit que l’intériorité de la sagesse de la Kabbale, n’est autre que l’intériorité de la Bible, du Talmud, et des légendes. La seule différence entre eux est dans leurs explications.

Ceci comme une sagesse qui a été traduite en quatre langues. Naturellement, l’essence de la sagesse n’a pas du tout changée par le changement de langue [mais il semble plutôt qu’il y ait un choix dans la présentation de la matière]. Tout ce à quoi nous devons penser, c’est qu’elle est la traduction la plus appropriée pour transporter la sagesse vers l’étudiant.
– Baal HaSoulam, « De l’enseignement de la Kabbale et de son essence »

L’art de gagner

Dr. Michael LaitmanL’étape de préparation à la révélation du Monde Supérieur correspond à l’accession à l’attribut du don sans réserve. C’est parce qu’i y a la Lumière tout autour de nous, et que la recevoir ne dépend que de la similitude de notre désir envers elle.
La préparation est un processus complexe qui exige une bonne approche. Tout d’abord, il faut comprendre que la préparation n’est possible que dans le groupe parce que toutes les corrections résultent de l’unification des âmes dans une âme commune. Le Baal HaSoulam écrit dans son article «La Liberté» que l’amour du prochain est un principe commun, la somme de toutes les corrections. Et sa réalisation complète ne peut être faite qu’ensemble.

Deuxièmement, nous supposons que nous pouvons nous corriger nous-mêmes, et lorsqu’une perturbation arrive, il semble que je suis censé lui résister avec mes propres forces. En réalité, notre travail consiste à nous unir avec le Créateur, et non pas à vaincre le mal ; c’est seulement de cette façon que le mal sera vaincu. Par conséquent, je ne fuis pas le mal comme le puissant Pharaon, mais plutôt, j’utilise ce pharaon comme un moyen de m’unir avec le Créateur.

Il est écrit que c’était Pharaon qui avait rapproché du Créateur les fils d’Israël. Pour moi, Pharaon, c’est comme une récompense, car cela signifie que j’ai mérité sa force. Grâce à elle, car en plus, je vais m’unir avec le Créateur. Il est impossible de s’en passer.

Je fonctionne dans un système, un champ de forces. Ces forces ne sont ni bonnes ni mauvaises, la question est de savoir comment je les applique, tout en étant entre elles. Tout dépend de ma capacité à les utiliser pour ma progression.

De cette façon, je ne combats jamais seul. Au début, je n’ai pas d’autres « armes », sauf la force de l’analyse. Quand j’utilise correctement ma force seulement pour l’analyse, alors j’identifie correctement la situation et je suis donc victorieux en utilisant la force du Créateur.

Toutes les situations viennent du Créateur, afin de nous « entrainer», comme dans un jeu éducatif. En « jouant « , j’ai seulement besoin de trouver le meilleur moyen qui me conduira à une autre étape vers l’unité et l’adhésion, à l’amour des autres. Dans ce cas, je vois que toutes les forces ont été convoquées pour me servir dans ce domaine. Il n’y a pas d’erreurs ou d’intentions malveillantes, seulement le mérite et le bien. Je justifie tout et je pense que tout est là pour m’aider.

On doit constamment maintenir cette attitude, et ensuite le chemin sera déployé devant nous comme un tapis rouge.