Daily Archives: 31 octobre 2010

Pousser le monde vers la correction

Dr. Michael LaitmanQuestion: Ne pensez vous pas que nous ayons besoin de diffuser beaucoup plus largement la Kabbale, sans mentionner son nom, mais plutôt d’expliquer ses idées, les causes de la crise actuelle, et la nécessité d’union dans notre monde?

Réponse: Je suis entièrement d’accord avec ce que vous venez de dire sur la nécessité d’être plus ouverts dans notre diffusion à l’extérieur. Je suis d’accord que des programmes spéciaux, dans le but de diffuser plus largement cette sagesse, sont essentiels. Nous avons aussi à préparer des professionnels dans ce domaine.

Toutefois, avant d’agir, nous avons à mener des recherches afin de ne pas nous noyer dans la mer des slogans similaires et mots d’ordre demandant « l’unité » qui sont déjà en cours de diffusion par d’autres personnes qui savent comment utiliser les « belles paroles ». Il y a tellement d’organismes sur ce thème. L’Internet en est encombré, mais personne ne les écoute. Pourquoi?

La raison en est que la nature est simplement un désir de recevoir du plaisir et de joie égoïste. Une personne ne peut «entendre» que dans le rayon de ses propres désirs, mais il ne peut pas aller au-delà. C’est ainsi que la création a été construite. Crier est ici sans effet.

Le Rabash a dit que, puisque le désir n’est pas vendu en pharmacie, on ne peut que s’adresser à ceux qui sont «malades». Nous sommes tous indifférents à tout, sauf à nous-mêmes. Nous ne pouvons pas blâmer les gens pour cela. Alors quelles options avons-nous?

Nous ne pouvons faire que ce qui suit:

1. Diffuser nos idées et rassembler ceux qui ont déjà « un point dans le cœur. »

2. Diffuser nos idées un peu plus largement que pour seulement ceux qui ont déjà « un point dans le cœur», c’est-à-dire également pour les gens qui sont très proches de l’obtenir.
3. Nous savons que, jusqu’à présent, l’humanité ne veut pas reconnaître la crise mondiale et tente de la cacher. La seule chose qu’il est impossible de dissimuler (et qui est ressentie par chacun de nous) est la situation dans l’enseignement (pas l’éducation!) de nos enfants et la situation critique dans les écoles, dans les familles et dans nos vies personnelles.
Si nous parvenons à démontrer aux autres que nous sommes en mesure d’élever la jeune génération pour qu’elle soit physiquement et psychologiquement saine, éthique et au courant du but de son existence à sa vraie étendue et profondeur, nous devrions certainement attirer l’attention de tout le monde. Ainsi, à travers l’enseignement par exemple (collectif, par l’attraction de Ohr Makif, la Lumière Environnante) nous éclairerions les enfants au lieu des adultes, c’est-à -dire formerons une nouvelle génération qui va remplacer ses parents dans plusieurs années à partir de maintenant.

Nous avons à mettre en place une chaîne d’écoles partout dans le monde. Nous devons utiliser Internet pour créer une école ouverte à tous; l’espace virtuel doit devenir une plate-forme pour l’enseignement et l’éducation, la création de groupes d’intérêt, les réseaux de communication, et tout ce qui est populaire parmi les jeunes. Nous devons les élever du plan matériel à l’espace virtuel et, ensuite, à la spiritualité.

Pour cela, nous devons lancer une école virtuelle. Même s’il nous arrivait de n’attirer que les enfants de nos amis à travers le monde, elle ne fera venir des centaines de milliers d’enfants qui obtiendront de bons résultats et, plus tard, deviendront des participants actifs et instruits de notre mouvement. En mûrissant physiquement, l’enfant va aussi grandir spirituellement.

Nous pouvons mettre en œuvre ce point particulier n°3 dans la pratique et ainsi pousser le monde vers la correction, comme il est dit dans la Bible: «Ramène le cœur des pères vers leurs fils, et les cœurs de leurs fils à leurs pères. »

Le sceau et le tampon

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si la créature reste toujours dans le désir de recevoir du plaisir, comment peut-elle donner?

Réponse: En vérité, il n’y a pas de désir indépendant pour le plaisir, il y a la Lumière qui crée une forme opposée à elle-même et qui s’appelle le désir d’en profiter ! La lumière agit dans sa forme opposée, la forme de la réception. Il s’agit d’une impression contraire, un sceau de la Lumière, comme pressé dans de la cire ou, dans certains matériaux souples. Cette forme imprimée, cette cavité, est appelée un récipient spirituel.

C’est ainsi, en conséquence dans la volonté de recevoir du plaisir, il y a toujours la Lumière, le Créateur qui contrôle pleinement ! Le désir même de se réjouir n’a pas d’indépendance, c’est simplement une impression qui ne possède rien en propre. Il devient indépendant seulement lorsque le désir de donner sans réserve est ajouté à ce désir d’éprouver du plaisir, alors la Lumière se révèle dans la volonté de profiter.

La Lumière s’est elle-même imprimée dans le désir d’éprouver du plaisir comme un tampon, et ce désir reçoit d’Elle une forme opposée, dans laquelle la Lumière agit à l’inverse, à travers le désir de recevoir. Mais nous ne ressentons pas la Lumière qui s’y trouve ; nous ne ressentons que le désir qui se manifeste en dehors de nous ! Toutefois, à l’approche de la Lumière, quand Elle se joint au désir, et révèle que c’est Lui qui le définit, on commence à sentir une présence extérieure, l’hôte, et le jeu entre nous et le Créateur commence.
Et ainsi de suite jusqu’à ce que nous fusionnons avec Lui complètement et devenions comme un tout sans aucune différence entre nous. Le Créateur sort de la dissimulation et se rapproche de nous de plus en plus, ce qui signifie notre ascension sur les barreaux des mondes spirituels, jusqu’à ce que nous ressentions l’unité totale avec Lui.

La Lumière qui travaille à l’intérieur fend le désir de se réjouir, en brillant et en se montrant en tant que représentant du récipient, affirmant « C’est moi! » Comme il est écrit: « . Lui et son nom sont Un ». Et par lui-même, le désir ne décide rien, il est seulement matière.

Nous avons besoin d’une concentration intérieure

Dr. Michael LaitmanNotre principal problème est que nous sous-estimons le pouvoir de la pensée. Nous avons besoin d’une mise au point interne pour nous unifier en un seul réseau où nous sommes ensemble. C’est ainsi que nous trouverons l’essence et la force intérieure de la Torah, la méthode.Ce point n’est pas encore assez clair pour nous. Nous ne le valorisons pas suffisamment et ne voyons pas son importance. En fait, nous n’y prêtons pas attention.

Vous connaissez très bien le matériel, en fait, mieux que quiconque. Et vous effectuez un grand nombre d’actions. Cependant, il manque à chaque personne la concentration interne, à l’intérieur de soi-même.

Je ne m’unifie pas avec le groupe que je vois avec mes yeux, mais avec l’aspiration commune d’être ensemble, d’être inclus dans l’autre, pour atteindre le don sans réserve. C’est pareil à un « nuage » d’énergie spirituelle entre nous. C’est ce que nous devons rechercher et à quoi aspirer.

Je ne me mêle pas de l’intériorité de mon ami, en essayant de ressentir son point dans le cœur. Au contraire, il se révèle en moi. C’est là que je trouve l’essence interne du groupe. Tout se précise dans nos pensées. Ce qui nous manque est la concentration mentale. Elle est absente ou insuffisante dans la journée.

Nous évaluons les choses selon les actions extérieures, mais ce n’est pas le bon critère. En plongeant plus profondément dans mes pensées, je me concentre en essayant de révéler la relation intérieure. Cela doit se révéler spécifiquement comme un projet, un désir, ou un système dans lequel je vis.

C’est pourquoi la Kabbale est appelée une science intérieure. Le Baal HaSoulam écrit beaucoup sur l’esprit et l’analyse par la raison. C’est précisément par le biais de la concentration mentale que nous arrivons à la clarté intérieure. Le facteur important n’est pas de savoir qu’une personne est intelligente, mais combien elle essaie de l’être. Nos efforts doivent être concentrés sur cette recherche intérieure.

Le champ commun de notre désir est présent entre nous, à l’intérieur de nous. Même si il est caché, il est là. Sur le chemin de haut en bas tout est déjà prêt; maintenant, je dois le révéler en me déplaçant de bas en haut.

Qu’est-ce qu’un congrès?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment un congrès est-il lié à l’idée d’une forme revêtue dans la matière? N’est-ce pas une illusion de ce monde?Réponse: Un congrès est le moyen à l’aide du quel nous souhaitons créer un énorme et puissant désir (Kli, récipient). Tous ceux qui font partie de ce Kli prendront plaisir dans la Lumière qui sera révélée en lui. Prendre plaisir signifie utiliser cette Lumière pour la correction.

Qu’est-ce qu’un congrès? Un congrès est la création du système où toutes les pièces sont reliées entre elles. Nous espérons que nous allons créer un tel lien entre nous, et dans ce lien, là, nous allons découvrir l’équivalence avec la Lumière, avec le Créateur. Chaque personne le ressentira dans la mesure de sa connexion à ce Kli, et cela deviendra sa révélation spirituelle.

La création de ce Kli collectif dépend de tout le monde. Elle dépend aussi de la façon dont tout le monde est intégré dans le Kli collectif parce que plus tard, chaque personne reçoit la sensation de la Lumière révélée en fonction et en mesure de sa participation personnelle.

Tous les gens profitent de la volonté collective dans la mesure où ils y participent. Telle est la loi d’interaction entre un individu et le groupe, et c’est une action réelle.

A propos des langes et de l’éternité

Dr. Michael LaitmanQuestion: en tant que groupe nous devons faire très attention aux choses extérieures, comme si nous prenions soin d’un bébé. Comment pouvons-nous éviter de perdre l’essence intérieure au cours de ce processus?

Réponse: Chaque groupe rencontre ce problème et tous les membres du groupe posent cette question.

Nous vivons dans un monde d’actions matérielles. Combien d’heures par jour est-ce que je passe à satisfaire mes besoins naturels, tels que dormir, manger et me laver? Combien d’heures par jour dois-je travailler, exercer des responsabilités dans la maison, et ainsi de suite? Et combien de temps me reste-t-il pour moi et pour mon avancement spirituel? J’ai peut-être une ou deux heures par jour si je réussis à me séparer de tout le reste d’une façon ou d’une autre.

C’est ainsi que notre vie est arrangée. Qui l’a organisée de cette façon? Cela pourrait-il être vraiment le Créateur? Pourquoi nous étouffe-t-Il dans cette existence matérielle animée ? Pourquoi ne nous a-t-Il pas fait comme des anges, débarrassé des soucis de notre corps, de la maison, et des enfants, la seule chose que nous aurions eue à faire étant de créer des liens les uns avec les autres ?

Pourtant, en réalité, tout est très différent. Tout travail que nous faisons, même les travaux sans rapport avec le groupe, est un travail purement spirituel. Nous ne le savons tout simplement pas ou nous ne le comprenons pas. En étant chargé des responsabilités d’un employé, d’un père de famille, d’un citoyen, et ainsi de suite, je me corrige. Je ne vois pas exactement comment je le fais, mais c’est pourtant ainsi.
Je ne suis autorisé à consacrer qu’une petite partie de ma vie à la correction spirituelle. Pendant que j’effectue cette correction, si au lieu d’étudier, je travaille à organiser la vie du groupe, je soutiens et renforce ainsi le lien dans notre système commun.

Évidemment, nous ne pouvons également pas oublier d’avoir une répartition équitable des tâches entre nous tous. Et de façon générale c’est un vaste sujet sur lequel nous allons certainement revenir.

Le monde spirituel est joie et liberté

Dr. Michael LaitmanUne question qui arrive de partout dans le monde aujourd’hui: Comment peut-on atteindre la connexion correcte au prochaine congrès et recevoir une bonne influence de l’environnement?Réponse: Chaque personne vient là sans aucune obligation. Il n’y a pas de pression. La chose la plus importante est de se sentir aussi libre que possible. Je viens au congrès en ayant laissé tous mes soucis. Quand je suis là, c’est comme si je n’avais pas de problèmes. Vous devriez vous préparer comme si vous alliez à un pique-nique ou en vacances, sans souci en tête.

Bien sûr, il est bon d’apprendre les chansons et de vous familiariser avec le site de préparation du congrès. Mais la chose la plus important est d’y venir en se sentant complètement libre. Vous devriez arriver à un endroit qui ne vous met aucune pression et ne vous promet que le plaisir et la liberté. Et en fait, c’est exactement l’état qui signifie être proche de la Lumière Supérieure.

Dans le monde spirituel il n’y a pas de pression, de problèmes ou de responsabilités difficiles. Il n’y a rien ! Par conséquent, une personne doit venir au congrès, ouverte au bonheur !

En ce moment je reçois de nombreuses questions et des lettres de gens qui éprouvent des états difficiles et qui se sentent stressés. Ils ne savent pas s’ils doivent assisterau congrès ou non et si c’est une bonne chose pour eux. Certaines personnes prennent peur en entendant parler de la garantie mutuelle, pensant qu’elles n’en sont pas capables. Certaines personnes ont entendu dire que c’est un endroit pour recevoir la «Lumière » et elles ne savent pas ce que c’est.

Les gens ne comprennent pas qu’on ne parle que de l’unité, celle que le monde entier doit maintenant atteindre ! Nous souhaitons accélérer ce processus avant que les coups de la nature ne descendent sur nous. L’unité entre nous à laquelle nous essayons de parvenir nous permettra d’atteindre la sensation de la Lumière Supérieure, la Vie Supérieure. Cette unité va nous guérir de tous les maux et de tous les problèmes.

Le Baal HaSoulam écrit à la fin de la « Préface du Livre du Zohar » que notre séparation les uns des autres est la source de tout mal, souffrance, maladies, et malheurs. Et vice versa, lorsque nous commençons à nous rapprocher les uns aux autres, nous nous purifions de tous les problèmes à tous les niveaux, matériel et spirituel.

Par conséquent, venez au congrès librement et avec joie, personne ne vous oblige à faire quelque chose! Vous n’avez même pas besoin d’apporter un sourire, nous allons organiser cela pour vous là-bas. Vous n’avez qu’à attendre et voir.