Monthly Archives: décembre 2010

Le monde de nos intentions

Dr. Michael LaitmanToute la sagesse de la Kabbale parle uniquement des actes du don sans réserve qui se réalisent dans notre connexion mutuelle. La réalité toute entière, sauf ce monde, existe dans le don sans réserve. Ce monde nous apparaît dans la propriété opposée où chacun reçoit pour lui-même autant que possible. Dans cette tendance à «consommer en soi-même » nous faisons l’expérience de notre réalité corporelle.Imaginez de minuscules petits désirs dispersés sur une surface plane. Si chacun d’eux à l’intention de faire un profit maximal en prenant avantage de tous les autres, ils créent un lien mutuel qui est considéré comme «ce monde», dans toutes les formes de sa matière. Dans ce cas, les gens sont liés par la hiérarchie, le mariage, les enfants nus, l’union, et tout cela se passe en fonction de leur intention de retirer du plaisir des autres. Et c’est la façon dont ils se règlent entre eux.

C’est ce que nous appelons «notre monde», «cette réalité», à tous ses niveaux: minéral, végétal, animal, et parlant (humain). Nous voyons les autres comme proches ou lointains, cela dépend d’un degré plus ou moins grand, mais tout cela est conforme à notre intention d’éprouver du plaisir.

 

The World of Our Intentions

Nous construisons cette réalité nous-mêmes, avec nos intentions de profiter de tout ce qu’il y a. Mais si quelqu’un dit: «Non! Je veux me relier aux autres avec l’intention de donner sans réserve, pas pour recevoir », il fera l’expérience de sa nouvelle attitude envers la même réalité en tant que monde spirituel. C’est décrit comme: « J’ai vu un monde inversé».

Tout est déterminé par l’intention. Pour passer de l’intention « pour moi » à l’intention de donner sans réserve signifie traverser la Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité). Dans cette intention du don sans réserve, il y a 125 degrés, jusqu’à ce qu’on atteigne une intention parfaite, le don sans réserve absolu.

La réalité que nous percevons à l’heure actuelle dans l’intention de l’auto satisfaction est imaginaire. Il nous est donné uniquement pour que nous puissions l’utiliser comme un tremplin pour percevoir la réalité.

Nous avons reçu exprès cette attitude égoïste envers les autres pour que nous puissions travailler sur nous-mêmes en commençant par cela et plus loin, passer à l’attribut du don sans réserve, et en montant les 125 degrés spirituels, explorer de plus en plus le lien entre nous, c’est-à- dire escalader les échelons des mondes spirituels. Seule notre intention détermine ce que nous vivons, soit ce monde-ci, soit le monde Supérieur.

Une double réalité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous devons considérer le groupe seulement par rapport à son intériorité, corrigé, alors comment est-il différent du reste du monde qui semble également seulement à corriger ?Réponse: Il n’y a pas de différence dans le sens intérieur. Mais quand on regarde le groupe, vous ne pouvez pas vous empêcher de remarquer que leur aspiration à la spiritualité se manifeste à l’extérieur, qu’ils viennent à la leçon tous les jours. Cela signifie qu’ils s’efforcent d’atteindre la spiritualité, même s’ils ne l’ont pas atteinte encore.

Vous avez un écran externe où vous voyez combien ils aspirent à tout moment au don sans réserve alors qu’ils restent dans le système égoïste qui a l’intention de consommer tout pour s’auto satisfaire. Cependant, ils savent déjà, ont un peu compris, et même ressenti qu’il y a une chance de parvenir à une attitude différente dans le monde: pour remplacer la consommation par le don sans réserve.

Ils savent qu’il existe deux formes pour expérimenter la vie dans l’univers:

– Une vie où j essaie instinctivement d’engloutir tout parce que je suis né comme ça, ce qui est considéré comme « le mauvais penchant » avec lequel nous sommes nés.

– Et il ya une autre attitude envers la vie: le don sans réserve, en sortant de soi-même, quand mon «moi» en soi n’existe pas si il est inclus dans tous les autres. Et cette deuxième approche est celle que nous souhaitons atteindre.

Il s’avère que nous avons déjà deux approches. Tout le monde vit selon le premier principe en consommant tout en soi-même. C’est ce que nous percevons actuellement, «ce monde ». Mais nous rêvons d’atteindre un autre regard sur la vie et de voir la réalité spirituelle qui existe dans le don sans réserve.

Qu’est-ce qui va se passer avec la réalité corporelle, alors? Va-t-elle disparaître? Non, elle ne va pas disparaître. Elle restera aussi longtemps que vous en avez besoin, dans la mesure où elle doit être employée comme une composante nécessaire.

Donc, maintenant vous devriez être en mesure de comprendre ce qu’est votre corps matériel : il s’agit d’une mesure nécessaire que vous devez préserver afin de continuer à consommer pour votre propre avantage et pour ne pas donner inconditionnellement. Mais en réalité, il n’y a pas de corps. Pourtant, dans la mesure où vous avez besoin d’être présent dans la consommation égoïste, vous continuez d’exister dans cette réalité matérielle. Et dans la mesure où vous sortez de vous-même, vous entrez dans le monde spirituel.

Le décodeur spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Puis-je utiliser mon imagination pour avoir l’image de l’état futur corrigé ?Réponse: Cela dépend de ce que nous nous imaginons au degré futur. Pour le dépeindre mécaniquement, nous faisons des dessins.

Il est possible de mettre toutes les conditions du degré futur dans un tableau, d’énumérer tous les détails techniques de ces états: les désirs, les écrans, les niveaux d’Aviout, l’entrée et la sortie des Lumières, les Lumières environnantes et intérieures, la division des degrés en une multitude de systèmes internes et externes dans la Seconde Restriction.

Mais, finalement, nous arrivons aux mêmes discernements spirituels que ceux enregistrés par les kabbalistes pour décrire les uns aux autres les détails techniques qui doivent être effectués afin de ressentir ce qu’ils veulent transmettre. Supposons que je vous donne une feuille de notes de musique, c’est-à-dire, que je vous transmets en quelque sorte des données. Pouvez-vous en faire quelque chose ? Non, vous devez d’abord le percevoir comme de l’information externe et ensuite effectuer la contrepartie interne. Si vous lisez de la musique, vous serez en mesure de la chanter, et alors vous saurez ce que je voulais faire passer par elle.

Les kabbalistes font exactement la même chose en vous transmettant des données techniques. Menez-les à bien dans votre âme et vous recevrez tout ce qu’ils avaient prévu. C’est ainsi que vous saurez de quoi ils parlent.

Le transfert d’informations par l’Internet fonctionne de la même façon. Je dessine une image sur l’écran d’ordinateur ou bien j’importe des photos depuis un appareil photo, j’enregistre les images dans un format particulier, et je vous envoie ces informations via un canal de communication. Vous recevez ces données techniques et vous utilisez un décodeur pour une fois de plus les transférer en image sur votre écran.

C’est aussi la façon dont les Kabbalistes restent en contact l’un avec l’autre. Ils ont atteint une image spirituelle, l’ont enregistrée, et nous l’ont transmise, sauf qu’il nous manque le «décodeur» pour transformer cette information en cette même image. Nous lisons quelque chose, mais ne disposons d’aucun moyen pour imaginer de quoi ils parlent. Pour nous tout ressemble entièrement à une fantaisie.

Nous sommes incapables de déchiffrer et d’extraire le sens de l’une des quatre langues utilisées par les Kabbalistes pour nous décrire le monde spirituel (les langues du Tanakh, de la Halakha, de la Hagaddah, et de la Kabbale). Mais qu’est-ce que les kabbalistes nous disent ? Utilisez ces textes comme un «remède miracle» (Segoula). Qu’est-ce que la Segoula ? Si vous voulez atteindre en quelque sorte la révélation et comprendre que la révélation n’est possible que dans la qualité du don sans réserve, vous vous verrez vous-mêmes et le monde entier dans l’amour et le don sans réserve des uns aux autres, dans la garantie mutuelle, comme un seul homme avec un seul cœur.

Si vous aspirez à cette image, vous allez commencer à vous rapprocher du décodage correct de ces textes. Cela vous influencera, et, finalement, le même « décodeur » spirituel vous sera révélé. C’est pourquoi nous lisons le Livre du Zohar.

Vaut-il la peine de croire aux Sages?

Dr. Michael LaitmanÉcrits du Rabash, « Qu’est-ce que l’eau du déluge dans le travail »: Nous devons prendre sur nous de croire aux sages …Supposons que je sois prêt à croire aux paroles de sagesse, mais qu’est-ce que cela signifie? Dois-je comprendre les paroles des sages? Quel est leur message?

Tout d’abord, nous ne travaillons pas sur le corps dans la science de la Kabbale. Il n’y a pas de corps, mais des âmes seulement. Les organismes qui comparaissent devant nous, ne sont que des images d’un monde illusoire.

Je suis dans un désir qui se manifeste par différentes formes: minéral, végétal, animal et humain. «Les sages» sont les âmes corrigées dans le système défaillant d’Adam HaRishon. Ils peuvent m’aider et me soutenir, ils peuvent être mes mentors et des instructeurs pour mon âme brisée.

Par conséquent, c’est la façon dont nous devrions accepter leurs conseils. Par exemple, le Livre du Zohar nous parle de dix sages du groupe de Rabbi Shimon, ainsi que du prophète Elie, de Moïse, d’Aaron, du roi David, du roi Salomon, et ainsi de suite. Nous ne devons pas les considérer comme des personnes vivant dans notre monde, mais comme des désirs corrigés ou des âmes. Ils sont dans un système défaillant, qui commence tout doucement à être restauré à la vie. Ces âmes sont déjà corrigées, en partie ou en totalité, et elles participent à la correction de l’ensemble du système.

Dans Le Livre du Zohar, j’ai lu des choses comme, « Rabbi Shimon dit … Rabbi Abba a dit … » Pour moi, ce ne sont pas des gens qui atteignent le Monde Supérieur et m’en parlent, mais plutôt, les noms des niveaux de réalisation. A travers ces mots, j’étudie l’échelle des degrés spirituels: sur un degré la réalité apparaît de cette manière et sur un autre degré de cette façon. Il semble que les Kabbalistes me parlent à ce sujet, mais pour moi ce sont en fait des forces ou des récipients de la perception.

Pour moi, chaque sage représente une notion spirituelle, peut-être, la force, ou la qualité. Je ne regarde pas les noms des protagonistes historiques, mais les noms des phénomènes spirituels et des niveaux. C’est la «foi dans les sages»: je veux atteindre le même don sans réserve que celui qui est présent sur les degrés au sujet desquels j’ai lu. La « Foi » est le don sans réserve.
Au cours d’une leçon, une personne doit se régler ainsi, et aspirer à comprendre comment cela va l’influencer. Peu importe de quoi le livre parle, je veux pénétrer à l’intérieur de l’essence spirituelle de chaque mot. Cela signifie que je crois aux paroles des sages.

Le Créateur est votre récompense

Dr. Michael LaitmanÉcrits de Rabash, « Qu’est-ce que l’eau du déluge dans le travail »: N’est-ce pas contraire à la logique? Notre nature innée, c’est le désir de recevoir du plaisir. Si nous travaillons à quelque chose, alors nous devons sans doute recevoir une récompense pour nos actions.En effet, il est impossible de travailler sans récompense. Le Créateur veut que nous profitions et que nous soyons comblés. L’objectif de la création est de donner l’abondance à Ses créatures, et cela signifie que nous recevons cette abondance. En outre, nous devons réfléchir à la façon de recevoir l’abondance du Créateur.

La seule question est: à l’intérieur de quel Kelim allons-nous recevoir? A l’intérieur des récipients de réception ou de celui des récipients du don sans réserve ?

La récompense reste la récompense. Il est écrit: «La récompense pour un commandement, c’est de savoir Celui qui commande. » Nous devons Le connaître tout comme Adam connut Eve, ce qui signifie pour L’atteindre, Le comprendre et Le sentir. La Lumière de Hokhma que nous recevons est la Lumière de la connaissance qui remplit l’ensemble de nos Kelim.

Nous sommes construits de telle manière que tous nos plaisirs viennent de la connaissance du Créateur, de l’atteinte de l’unité et de l’adhésion avec Lui. Et cela n’est possible que conformément à la loi de l’équivalence de la forme, selon la lumière de Hassadim, la qualité du don sans réserve que nous allons développer en nous, au-dessus de la qualité de la réception, qui apparaît sans cesse en nous, de plus en plus fortement.

De cette façon, nous avons toutes les conditions pour construire le Kli correct et y recevoir l’abondance et la récompense. Nous ne devrions qu’y travailler correctement: nous n’en bénéficions pas directement, mais du fait que nous atteignons le Créateur, que nous le révélons, et Le connaissons, comme il est écrit dans les Prophètes, «Tout le monde Me connaîtra du plus petit au plus grand. »

Nous devons comprendre que nos Kelim, notre nature actuelle est simplement une condition à partir de laquelle nous devons nous élever à la nature spirituelle. Ensuite, à l’intérieur de notre nature spirituelle, à l’intérieur des désirs du don sans réserve, nous recevrons toute la récompense que nous espérons obtenir

Une arche pour le groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que le déluge pour le groupe?
Réponse: Si le groupe dans son ensemble est de plus en plus incapable de surmonter son désir, si les amis atteignent la haine et ne peuvent pas la surmonter, cela signifie qu’ils se noient dans les eaux du déluge.

Quand ils sentent l’approche du déluge et les forces qui les submergent ( Guevourot ), ils doivent mettre tout de suite en commun leurs efforts pour construire une arche, ce qui signifie pour exprimer le don sans réserve mutuel afin d’être sauvés de tous les égoïsmes individuels et de la haine commune. C’est exactement ainsi que les auteurs du Livre du Zohar s’assirent pour se mettre à l’étude, ressentant la haine de l’autre, et révélant ensuite l’amour.

Tout dépend si oui ou non les amis utilisent la Torah comme elle était prévue, si oui ou non ils construisent l’Arche, le Kli commun du don mutuel sans réserve, l’unité et la garantie mutuelle, dans lesquels ils seront sauvés du déluge

Le plus grand remplaçant du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Chaque personne veut être unique et réaliser l’unique racine de son âme. C’est pourquoi elle est effrayée par l’explication qu’elle est un simple rouage dans le mécanisme commun. Elle a peur de perdre son individualité dans la société.

Réponse: Mais pourquoi vous vous perdriez dans la société? Au contraire, vous pouvez devenir un juste, celui qui est considéré comme le « sel de la terre»: pour donner sans réserve à tous et tirer le monde entier vers l’avant. Qui vous en empêche? Il n’ya aucune restriction sur le don sans réserve. S’il vous plaît, donnez sans réserve !

Vous vous plaignez que vous êtes empêchés ou non autorisés à utiliser tous les autres. Évidemment, personne ne veut vous laisser profiter d’elle. D’autre part, si vous devenez grand non pas par la réception, mais par le don sans réserve, personne ne se dressera sur votre chemin.

On peut être unique dans le sens positif du mot, dans le don sans réserve. Pourquoi, alors, tenez-vous à être différent négativement, dans l’égoïsme? Tout le monde veut être spécial, donc, s’il vous plaît, faites-le. Réalisez-vous dans la spiritualité.

Une personne peut être effrayée par l’aspect même de l’engrenage lié. Il imagine être un robot ou une vis, mais c’est un fait réel, une image qui existe dans la Nature. Dans la Nature, rien ne peut être bon ou mauvais, c’est simplement un fait.

Vous pouvez être d’accord ou en désaccord avec cela, cela ne changera pas la réalité. Vous n’évoquerez que des coups sur vous-même si vous ne vous conformez pas à ceci. Vous pouvez prétendre que vous êtes en désaccord avec la loi de la gravité et nier son existence. Allez-y, nous verrons plus tard comment vous allez tomber du toit.

C’est le même cas ici. Nous ne comprenons pas comment nous sommes strictement reliés les uns aux autres et nous essayons toujours de faire comme cela nous plaît. Tout le monde tire la couverture sur ses yeux. Plus tard, nous assistons à la façon dont tout le monde souffre, à chaque fois, pour des milliers d’années.

Maintenant, nous entrons dans un tel état où notre ego a augmenté à son maximum dans tous nos désirs terrestres et nous a attachés les uns aux autres aux quatre coins du globe. Néanmoins, nous n’avons toujours pas voulu l’admettre et nous continuons à essayer de tromper l’autre et de l’utiliser. Cependant, nous ne comprenons pas que, ce faisant, chacun amène sur lui-même la même douleur que celle qu’il apporte aux autres.

Nous ne le voyons pas, mais si cela m’était clairement révélé et que je reçoive un coup immédiat et réciproque au moment où je fais du mal à quelqu’un, j’agirais comme un animal qui n’a pas de libre arbitre. Je serais toujours en train d’osciller entre les coups et les plaisirs, à travailler comme une machine, si la loi de la connexion mutuelle m’avait touché ouvertement.

Par conséquent, cette loi est cachée dans le but de me donner l’occasion d’y ajouter à l’aide de mon libre arbitre. La loi existe, mais bien cachée, et je peux me décider à la dissimuler comme si elle était révélée. Après tout, je tiens à fonctionner de cette façon: je veux donner sans réserve pour être énorme et puissant et l’emporter sur la réception. C’est peut être une loi écrite dans tous les livres, mais je souhaite qu’elle devienne révélée dans la pratique. C’est là que réside mon libre arbitre.

On m’a donné un point blanc qui signifie que le Créateur est caché. Je peux Le faire sortir de la dissimulation et remplir ce point blanc de Sa présence. Ce sera ma propre présence puisque je vais être exactement comme Lui. Je viendrai à l’endroit où Il se cache et Le remplacerai. Ce sera comme si Lui et moi sommes partenaires, et je vous promets que je vais faire Son travail pour Lui là où Il est caché.

Par les bidonvilles des belles villes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que dois-je faire lorsque je suis dans un état où je n’ai pas la force, que je ne ressens rien ne me concerne, et que je ne sais pas quoi faire?

Réponse: Ceci est décrit dans le chapitre hebdomadaire de la Torah: « Et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude. » Quand une personne vient à réaliser qu’elle n’a pas le pouvoir, tout ce qu’elle peut faire, c’est prier.

Avant, elle se croyait grande, intelligente, et, pensant qu’elle pourrait avancer par elle-même, en acquérant des connaissances en ajoutant l’effort et l’action. Toutefois, si à ce point, elle a effectué un nombre suffisant d’actions, elle arrivera à voir que rien n’a été réalisé comme ça.

Alors pourquoi une personne a-t-elle besoin d’effectuer toutes ces actions? Pour se rendre compte qu’elle n’arrivera à rien. Pour atteindre l’état de vacuité, une personne doit exercer une quantité énorme d’effort.

Je travaille et je pense que, ce faisant, je suis en train de construire les belles « villes-magasin de Pithom et de Ramsès », en acquérant des connaissances, et que bientôt je vais tout dévoiler, voir et sentir. Je fais de plus en plus d’effort, je me plonge de plus e plus dans les études, pour tout à coup réaliser : «Combien ai-je mis en cela, et qu’ai-je obtenu? Je n’ai rien. Que dois-je faire ensuite? Que vais-je devenir? » Je ne sais pas, mais je suis prêt à tomber dans un sommeil mortel. Donnez-moi un somnifère pour que je puisse dormir et ne jamais me lever.

Voilà comment une personne se sent à ce moment, épuisée et impuissante. En fait, elle commence à comprendre qu’elle n’obtiendra rien de ce genre. Au début, elle ne le sait même pas et ressent seulement qu’elle n’a aucun désir pour quoi que ce soit. Puis, elle se réveille et poursuit encore. Cependant, à un certain moment, elle commence à comprendre que, de son propre chef, elle ne mérite rien, et qu’elle a besoin de la Force Supérieure: « Si le Créateur ne vient pas m’aider, de moi-même, je ne peux rien faire ».

Elle commence à penser de cette façon seulement après 15 à 20 fois, ou peut-être même après 30 à 40 fois qu’elle ait tenté d’avancer par elle-même seulement pour faire face à la déception et au désespoir. C’est ce qu’on appelle les années de l’exil égyptien, jusqu’à ce qu’ils aient soupiré en raison de la servitude. Pour mon ego, je construis les « villes-magasin, Pithom et Ramsès », mais pour l’être humain en moi qui désire atteindre la spiritualité, ces villes sont pauvres et misérables, vides, et ne peuvent rien me donner.

Je commence à me diviser en deux. Alors que faire si j’ai des connaissances, de l’intelligence, que je peux discuter de la sagesse de la Kabbale à merveille, et que même j’ai l’air de tout comprendre ? Cela ne sert à rien. En vérité, je n’ai pas de spiritualité. Je peux en parler toute la journée et toute la nuit, mais y suis-je parvenu ou simplement en parler? Je parle seulement.

Puis, une personne comprend qu’à ce stade, elle n’a besoin que du secours d’En-Haut, une révélation supérieure, la Force Supérieure, quelque chose de différent qui n’est pas à elle. Elle comprend qu’avec ce qu’elle a, il est impossible d’atteindre la spiritualité. Enfin, elle pleure vraiment, comme il est écrit: « Et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude. »

C’est un chemin difficile. Une personne doit se soumettre à de tels états à plusieurs reprises. Seul l’environnement peut lui venir en aide dans ce domaine et rien d’autre. L’environnement peut soutenir et protéger ainsi que promouvoir son développement.

Sinon, qui sait quand elle va se réveiller à nouveau? Si ce n’est pas avec l’aide de l’environnement, ce sera par le biais d’un Reshimo (information spirituelle) qui changera, qui lui sera donné comme une grâce d’En Haut et il lui sera donné un nouvel état. Cependant, personne ne sait quand cela se produira.

Par conséquent, lorsqu’une personne demeure dans un bon état, quand elle est éclairée par la Lumière et a le pouvoir, Elle doit créer des liens avec l’environnement autant que possible afin de recevoir la force qui y est mise quand elle faiblit de nouveau. Ensuite, elle fera l’expérience d’une descente comme par inertie, et commencera à monter à nouveau car elle a accéléré la vitesse avant de tomber.

Lorsque nous aurons enfin de la chance en tout

Dr. Michael LaitmanLe monde d’aujourd’hui est conçu de manière qu’aucun pays ne peut s’enfermer et clore ses frontières. Si je me verrouille, il y aura certainement quelque chose de mauvais à l’intérieur du pays.Nous ne comprenons pas pourquoi. Nous pensons que nous avons créé une société qui se fournit elle-même toutes les nécessités, comme une immense ferme collective qui fournit de la viande, les produits laitiers, du poisson et des légumes. Nous pensons que nous pouvons avoir une économie naturelle indépendamment de tout le monde, mais aucun pays ne sera en mesure d’atteindre cet objectif.

Ce n’est pas parce que le pays est incapable de se fournir en produits matériels comme l’eau, l’électricité, et autres ressources naturelles. C’est parce que c’est comme ça que ça marche dans la nature. Tous nos rouages se sont engrenés les uns avec les autres, et personne ne peut rompre avec les autres.

Vous ne comprenez pas pourquoi vous continuez à avoir des problèmes. Une fois, les vaches vont arrêter de produire du lait, une autre, le foin ne poussera pas, ou la récolte sera perdue. Vous ne saurez plus d’où viennent d’un seul coup tant de malheurs, mais cela ne fonctionnera pas car, à l’intérieur, les rouages sont si étroitement liés que vous devez être connectés avec le monde entier. Aujourd’hui, nous allons l’expliquer à tout le monde !

Cependant, le G8 ou le G20 ne sera pas en mesure de nous aider à nous unir. Même si tout le monde l’accepte et décide de fermer leurs mains et de se tenir les uns aux autres, ils provoqueront une destruction encore plus grande. Ils se tiennent par la main un instant et commencent une guerre dans la foulée. Si ce n’est pas pour le Créateur, dans un but spirituel, leur unité conduira à une guerre mondiale. Ce sera pire que lorsque la Russie a voulu unir les gens de cette manière.

Par conséquent, à côté des explications que nous sommes tous liés par la nature (mais pas par notre propre désir qui s’y oppose), nous avons aussi besoin de montrer comment nous pouvons changer notre désir d’unité afin que nous, par notre propre volonté, souhaitions faire tourner tout ensemble avec tous les rouages dans la bonne direction. Pour ce faire, nous avons besoin de la Lumière qui ramène vers le bien et qui nous unit. Toutefois, cela est possible uniquement par l’étude de la sagesse de la Kabbale.

Tout d’abord, nous pouvons préparer une personne en la familiarisant avec toutes les conditions qui entourent le moment final, quand on ne doit lui remettre que la clé contenue dans la sagesse de la Kabbale. Peu à peu, elle commence à comprendre qu’il y a une interconnexion commune, obligatoire, et va apprendre ce que notre libre arbitre implique.

De cette manière, nous devrions réduire le cercle jusqu’à ce que soit laissée en suspens une seule question centrale. C’est le moment où nous pouvons lui donner la réponse, et à ce stade, une personne va l’accepter.

C’est de cette façon rationnelle que nous devons faire notre diffusion afin que nous puissions aborder les gens progressivement, leur démontrer que cela n’a rien à voir avec les stéréotypes, le mysticisme, la religion, ou le judaïsme. C’est une science naturelle sur la façon dont une personne peut devenir une partie harmonieuse de ce monde.

La sagesse de la Kabbale vous explique la loi de la nature qui gouverne le monde et le droit interne au sein d’une personne. En d’autres termes, elle explique qui vous êtes et où vous vous situez dans ce monde.

La Loi de la compensation: le plaisir contre la douleur

Dr. Michael LaitmanLe monde est plein de problèmes, et nous essayons comme nous le pouvons de corriger notre situation de génération en génération, sans y réussir. La sagesse de la Kabbale explique pourquoi nous sommes hantés par tous ces problèmes et ces malheurs: Ils nous poussent au développement correct afin que nous puissions dépasser notre égoïsme et aller vers une autre dimension, c’est-à-dire la propriété du don sans réserve, une force différente, une autre perception du monde, le royaume du don sans réserve plutôt que le royaume de l’égoïsme.Par conséquent, le but de notre évolution est de révéler toute la souffrance et ce qui est sans valeur, caché dans le désir égoïste. Plus nous essayons de l’utiliser, plus grande est la déception apportée, dans le but de nous montrer que nous ne pouvons pas l’utiliser pour le plaisir et la satisfaction puisque le désir de réception est incapable de recevoir quoi que ce soit.

Nous ne comprenons pas cela et ne cessons de répéter notre erreur, mais nous allons finalement nous rendre compte qu’il est impossible de combler le désir égoïste parce que c’est contre la loi de l’existence du désir et de la Lumière. À partir de la première restriction (Tsimtsoum Aleph) et après, je ne pourrai jamais recevoir quelque chose dans mon désir égoïste et être satisfait, cela ne peut jamais se produire dans l’histoire ou la réalité.

Lorsque nous sentons que nous sommes comblés et que nous nous réjouissons, cela est dû au fait que nous étirons le plaisir à partir du moment où nous l’avons rencontré jusqu’au moment où il est parti. Pour ces brefs instants quand il est en nous et que nous le ressentons, nous aurons à payer entièrement par la douleur qui vient comme le vide nouvellement créé qui se déploie à l’intérieur de nous.

Ce vide est constitué de la force de plaisir et de la durée de sa présence dans le désir. Par exemple, dans notre monde, la puissance est égale à la tension multipliée par la force d’un courant électrique. La même chose se produit avec le plaisir. Je peux recevoir 10 grammes de plaisir et le ressentir pendant une heure. Alors, 10 grammes, multiplié par 1 heure est égale à la puissance du plaisir. Je peux ressentir 1 kg de plaisir, mais seulement pendant 1 seconde, ce qui permettra également de déterminer la puissance du plaisir.

Par conséquent, finalement, peu importe combien de plaisir nous parvenons parfois à expérimenter, tout cela va se transformer en souffrance du désir vide. Nous ne serons pas en mesure d’être comblés dans nos désirs égoïstes, car c’est contraire à la nature de la création et à son but.