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Conférence du Rav Laitman à Paris

Conférence-signature présentation de son livre le mardi 1er février 2011 de 19h30 à 22h30 à « L’Univers d’Esther », Paris.

13 rue des Tournelles
75004 Paris
. M° BASTILLE.
Réservations : 01 42 74 22 26
info@luniversdesther.com

 

La perception de la réalité: de Newton à la Kabbale

Dr. Michael LaitmanNous vivons dans un monde assez confus. Et les gens se posent des questions sur où ils vivent, où ils existent. En général, nous n’avons pas posé ces questions au cours de milliers d’années. Nous avons pensé que le monde dans lequel nous vivons est ce monde. Cette conception est appelée la «perception du monde en fonction de Newton. »Puis, alors que nous avancions dans notre étude de la nature, nous avons découvert que d’autres êtres, qui sont différents des humains, perçoivent le monde d’une autre manière: les serpents le perçoivent sous la forme de taches de chaleur; les chiens le perçoivent comme un nuage d’odeurs; les abeilles le perçoivent divisé en de nombreux secteurs, et ainsi de suite. En d’autres termes, chaque être perçoit le monde de différentes façons et est guidé en fonction de ses sensations. Et cela ne nous empêche pas d’exister dans une dimension, où nous percevons tous le monde d’une manière absolument différente.

Ensuite, un paradigme différent a vu le jour. Einstein est venu et a prouvé que tout est relatif: temps, espace, mouvement, et il n’y a rien d’absolu. En d’autres termes, notre perception de la réalité est seulement nos habitudes, et nous pourrions le percevoir d’une manière complètement différente.

Si nous devions bouger à une vitesse très rapide, si nous étions en orbite autour de grandes masses célestes, le temps et l’espace se déformeraient, et nous sentirions, verrions et nous percevrions de manière absolument différente. C’est la perception de la réalité selon Einstein, la théorie de la relativité: Tout est relatif à l’homme. Le scientifique suivant, Hugh Everett, a prouvé que le monde que nous percevons est par rapport à nous, c’est-à-dire, ce qui dépend de nous pratiquement n’existe pas; nous le construisons dans nos sensations.

Et puis la sagesse de la Kabbale est apparue, qui a été cachée pendant presque 6000 ans, et il était toujours écrit dans ses livres que ni nous ni le monde n’existons comme nous le percevons, tout n’est que relatif à nos sens. Si nous devions changer nos sens, le monde changerait.

En d’autres termes, selon la théorie d’Einstein il y a un observateur et l’objet de l’observation. Selon la théorie de Hugh Everett il y a un objet et un observateur, les deux changent constamment, et nous sommes en mesure de percevoir quelque chose de moyen entre eux. Mais on peut aussi même percevoir sur demande, en fonction de nos qualités intérieures. C’est ce dont la Kabbale parle.

Pourquoi avons-nous besoin de toutes ces connaissances? Nous en avons besoin pour que nous puissions enfin comprendre où nous vivons, le monde où nous existons. Des films comme « Matrix » et « Que savons-nous » apparaissent, qui véhiculent les hypothèses et les idées que la dimension que nous percevons par nos sens physiques n’est pas la dimension dans laquelle nous vivons

Nous avons la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher. Nous percevons tout ce qui tombe dans le champ d’application de ces cinq sens. Notre image du monde est sur cette base.

Mais si nous devions commencer à nous désengager de ces sens, l’image du monde commencerait à diminuer et disparaître. En d’autres termes, ce que nous percevons n’est pas ce qui existe réellement en dehors de nous, mais nos réactions, nos influences intérieures, que l’on appelle «troubles» pour des choses que nous ne comprenons pas.

Mais quel monde percevrions-nous si nous devions nous libérer de nos cinq sens? C’est là que la Kabbale vient et nous dit comment nous pouvons surmonter ces cinq sens et commencer à percevoir le monde comme étant différent, complémentaire. Nous pouvons commencer à percevoir la nature, le monde, la façon dont il existe en dehors de notre corps, en dehors de nos cinq sens, en plus du monde où nous existons maintenant dans nos corps comme tout organisme vivant.

Nous avons un rudiment de cette perception, que l’on appelle le «point dans le cœur ». Ce n’est ni un cœur, ni un point en lui. Il s’agit simplement d’un nom pour un sentiment rudimentaire et dormant que nous avons. Nous pouvons le développer et l’utiliser pour commencer à percevoir le monde que nous pouvons imaginer en dehors de notre corps.

Ainsi, la Kabbale parle du monde qui existe en réalité en dehors de nous, en dehors de nos cinq sens, en dehors de la circulation de l’information qui nous pénètre. C’est pourquoi elle est appelée « la Kabbale » (« réception »), un guide pour l’acquisition d’une réelle perception de la véritable réalité

Vivre dans les autres

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le rôle de l’ami dans le système intégral ?Réponse: Le rôle de l’ami est énorme et inestimable. Une personne monte dans la mesure où elle permet à tous les autres de s’unir. Une personne ne travaille jamais pour elle-même directement, mais toujours à travers les autres.

Dans notre monde, j’ai toujours poursuivi mon propre but : je me place et tous les autres de manière à calculer ce qui est le mieux pour moi. Même après dix personnes, le bénéfice doit encore me revenir.

Dans le monde spirituel, ce n’est pas le cas. Là, je calcule combien je peux apporter aux autres de sorte que cela reste en eux, non pas en moi. Mon « moi » égoïste meurt au loin, et ce que j’ai investi dans les autres reste (comme je le ferais dans la banque, sauf qu’il s’agirait d’autres comptes plutôt que le mien). En fin de compte, quand je me lève au dessus de mon «moi», tout ce que j’avais investi dans les autres devient mien. C’est comme si je vivais en eux, comme une mère qui vit dans ses enfants dont elle prend soin.

Le monde spirituel est fondée sur cet attribut de la mère: le don, l’amour, le déplacement de soi-même vers l’extérieur. En conséquence, nous commençons à nous expérimenter en vivant dans les autres, et cet état est considéré comme éternel, complet. Il n’est pas dicté par mon propre état d’existence, y compris mon corps. Le corps peut même mourir, mais « je » vis déjà dans d’autres désirs, d’autres propriétés.

Une âme est ce que j’ai donné

Dr. Michael LaitmanEn sortant de mes sensations et en essayant d’être en quelqu’un d’autre, je n’entre pas dans ses propriétés égoïstes, mais plutôt j’entre en contact avec ce qu’il n’est pas encore: avec son âme, avec son potentiel spirituel. Je ne remplis pas leur partie corporelle égoïste, mais je me forme moi-même en eux, je forme mon image spirituelle (Partsouf).En vérité, mon âme est tout ce que je peux remplir dans les autres. Une âme ne réside pas dans la personne. «Une âme», c’est le désir, et le désir n’est pas matériel, il ne peut pas être pesé sur la balance. Il s’agit d’un terrain, une force, une force de désir que je dirige vers les autres, qui va se lier avec eux et demeurer en eux comme un enregistrement, comme une information que j’entre en eux, en désirant les combler.

Mon désir est réparti entre toutes les âmes, les désirs individuels et communs des gens. Au début, je ne m’en rends même pas compte, et seulement plus tard, quand je monte à des degrés spirituels élevés, je commence vraiment à les remplir. Ainsi, une telle aspiration extérieure forme-t-elle une âme humaine.

Le corps meurt, car c’est un organisme simplement animé qui n’a pas de substance. Ce qui importe est de savoir combien de moi-même j’ai réussi à transférer dans d’autres avec mes désirs. Il ne s’agit pas ici d’actions nécessaires, ce n’est pas non plus de l’argent ou des forces, mais seulement des désirs. Après tout, le désir est la plus grande force au monde. C’est la seule chose qui fait interagir une personne avec une autre.

Par conséquent, le rôle de l’ami dans le groupe est défini par ce que chacun d’eux déposera dans les autres. Que je le veuille ou non, mais ce que les autres plantent en moi commence à m’influencer. La crise mondiale révèle notre interconnexion égoïste; de la même manière, nous sommes liés entre nos âmes.

De façon générale, une âme est quelque chose de collectif. Il y a une seule âme, un seul être humain, Adam. Et nous, ses particules, n’avons pas encore compris que nous sommes complètement liés les uns aux autres, en tant que parties de son organisme spirituel, un système spirituel.

Par conséquent, l’impact de chacun sur tous les autres est direct, naturel, exposé, de l’un directement à l’autre. Si nous comprenons cela, nous obtenons une occasion remarquable d’influencer sélectivement les gens et chacun par rapport à l’autre : tirer, pousser, élever, et aider tout le monde. Si nous employons ce principe, nous ferions certainement un bond énorme tout de suite.

Si chaque membre du groupe, homme et femme pareillement, s’en rendait compte, alors avec leurs aspirations intérieures ils peuvent nous élever tous en ce moment. Cela dépend uniquement de nos désirs internes, ou plutôt, de l’intention. L’intention est un désir inassouvi qui doit encore devenir véritable. C’est la force la plus puissante de l’univers.

On en voit l’exemple dans notre monde: Plus la force physique est grande, moins elle est tangible. Qui peut sentir la force de l’interaction atomique? Et pourtant, elle peut produire une explosion d’une énorme puissance à partir de deux kilos de matière. Les ondes immatérielles et les émanations jouent un rôle considérable dans notre vie. Et la force de la pensée, la force du désir est la plus grande de toutes.

Par conséquent, la clé sur notre chemin c’est nos intentions: combien nous pouvons les former et les connecter les unes aux autres. Cela signifie que chacun de nous s’efforce de vivre dans les autres, en sortant de soi-même, de son corps, et en commençant à ressentir l’âme.

C’est un sentiment incroyable quand une personne n’est pas liée à son corps matériel. Après être sorti de celui-ci, on commence à le traiter comme un «consort animé »: un cheval, un âne, une vache, un chien, et ainsi de suite. On s’occupe de leur corps, mais on ne s’associe absolument pas à la vie à l’intérieur de ce «mammifère». Il ou elle ressent déjà que la vie continue en dehors d’elle, dans l’énorme champ de force de l’esprit suprême.

Le problème commun de sept milliards de personnes

Dr. Michael LaitmanNous pensons que chacun a ses propres questions, ses propres problèmes. « Je souhaite atteindre la spiritualité, et je ne m’inquiète pas pour le reste du monde. Parfois je pense à eux, mais, essentiellement, qu’est-ce que cela fait ? Où est le monde, et où suis-je? « Évidemment, c’est une réaction normale égoïste. Mais que peut-on faire? Nous n’avons qu’un seul choix: Penser très fort à la façon dont nous sommes connectés les uns aux autres. La Kabbale établit que tous les humains sont reliés entre eux. Nous le ressentons déjà, et aujourd’hui nous en sommes plus ou moins conscients.

Hélas, il n’y en a pas encore de résultats. Il est évident que les gouvernements et les individus, même intelligents, ne peuvent toujours pas changer et continuent à vivre au sein de leurs coquilles personnelles et égoïstes. Mais le problème est en réalité mondial et ne peut être résolu que si nous arrivons à nous connecter.

La sagesse de la Kabbale dit que nous sommes tous des individus distincts reliés entre eux par différents types de connexions. Il s’agit d’un énorme système, lourd, très complexe, multiforme et composé de sept milliards de parties reliées entre elles.

Dans ce système, je peux sentir mon «moi» en moi, et puis je sens notre monde. Ou bien, je peux sentir ce qui est en dehors de moi: les autres parties, les liens entre moi et tous les autres. Dans ce cas, je vais percevoir le monde supérieur en dehors de moi.

Il est considéré comme supérieur parce que je suis gouverné par ce qui m’est fourni par tous les autres. Tout ce qui se produit en moi arrive ainsi parce que les liens de toutes les sept milliards de pièces convergent vers moi.
Alors comment pouvons-nous résoudre le problème actuel, la force que la nature exerce sur nous? Il semble que nous devons trouver une connexion bienveillante entre nous parce que c’est le système intégral qui nous envoie tous ces signaux inquiétants.

Il exige que nous nous transcendions et commençons à ressentir l’espace environnant. En dehors de moi, il y a le monde de l’Infini. Ainsi, nous devons tous sortir et expérimenter le champ qui vit entre nous. Personne ne peut le ressentir à l’intérieur de soi

Karl Marx et la Kabbale

Dr. Michael LaitmanKarl Marx a plutôt bien estimé toutes les conclusions kabbalistique et les a exprimées tout à fait ouvertement, mais en même temps de façon peu claire pour les petites gens comme Lénine et ses associés. Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet.Les œuvres originales de Karl Marx indiquent clairement qu’il pensait qu’une fois que les gens commenceront à travailler avec leur égoïsme, ils se rendront compte que c’est impossible. Techniquement, c’est ce que les gens en Russie ont ressenti une fois qu’ils ont commencé la construction du socialisme après la Révolution. Mais ils ont suivi un chemin que Karl Marks n’a certainement jamais pensé passer par la force.

Lorsque vous configurez un état de «aime ton prochain», vous ne pouvez pas imposer cette condition, cette loi par la force. Il s’agissait d’une invention russe. Cela ne peut jamais exister!

Mais les Bolcheviks ont tout contourné de cette manière, et à la fin, ils ont créé la terreur et ont tué quarante millions de personnes. Pourtant, ceci n’a conduit à rien. Vous ne pouvez pas modifier artificiellement la nature humaine, en fonction de votre propre chemin, en particulier par la force. C’est impossible. Lorsque vous faites référence à la nature, peut-on vraiment faire quelque chose contre elle?

Cette idéologie du soi-disant « amour du prochain» a été imposée par la force tout le temps jusqu’aux dernières années du régime soviétique, jusqu’à ce que les gens soient devenus complètement déçus en tout. Cela sonnait bien à l’extérieur, mais nous comprenons que ce n’était rien que de la terreur à l’intérieur.

Karl Marx supposait que les gens deviendraient conscients de la nécessité de se rassembler et de comprendre qu’il n’y a pas de place pour l’exploitation, que le capitalisme est corrompu, que la socialisation des moyens et des résultats de la production est nécessaire. Nous en viendrons à cela de toute façon. La crise mondiale dans son ensemble nous conduit dans ce sens. Nous ne pouvons pas éviter cela.

Karl Marx a écrit toutes ces conditions kabbalistiques comme des lois économiques: toute personne doit être rémunérée pour son travail par seulement ce dont elle a besoin pour exister dans notre monde. Il s’agit de tout ce qui est nécessaire pour l’existence normale de chaque personne : un appartement, un emploi, une famille, des vacances, une retraite, des soins, l’éducation des enfants, tout ce qu’il faut au niveau de notre monde, dans notre société humaine normale. Chaque personne doit avoir cela.

Mais tout au-delà de ces nécessités, cela devient une propriété publique. Et cela doit être utilisé uniquement pour le bénéfice de la société, et uniquement dans la mesure nécessaire à cette société. Alors seulement nous serons en équilibre avec la nature.

Sur la renaisance spirituelle de la Russie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Environ dix à quinze ans auparavant, une question a été soulevée au sujet de la cause nationale de la Russie, son programme de renaissance. Celui-ci a discrètement disparu et a été remplacé par un vide spirituel. Comment voyez-vous la cause nationale de la Russie, le programme de son développement?

Réponse: Au cours de ces années, j’ai rencontré de nombreuses personnes, membres du cabinet, les masses médias, et j’ai beaucoup parlé. J’espérais trouver une réponse particulièrement en Russie. Tout d’abord, ayant voyagé à travers le monde et à travers tous mes élèves dans le monde entier, je me sens l’âme de chaque nation. Et je n’ai jamais vu ailleurs la même réponse et aspiration à la vérité, comme précédemment, en Russie.

Il y avait une cause nationale. J’espérais que cette cause nationale servirait de base pour montrer comment la réaliser. En d’autres termes, il y a quelque temps (je souligne; il y a quelque temps), le désir du peuple russe était de montrer au monde entier qu’il a une âme, un but, et que ce but était au-dessus du pragmatisme, au-dessus des intérêts individuels et d’autres intérêts matériels, qu’il avait quelque chose devant lui, un plan que l’humanité pouvait suivre. C’était vraiment ainsi, jusqu’à l’année 1995 ou 2000.

Dernièrement, lorsque je commence à parler aux gens à ce sujet et continuer à développer les mêmes idées, malheureusement, les gens semblent se moquer de moi et me parler comme à un enfant. Ils disent que tout cela est du passé et pense qu’il n’y a là, rien à discuter. Malheureusement, je vois que cette cause a tout simplement disparu.

Mais je ne pense pas que cela soit possible. Je pense que les gens l’ont tout simplement supprimé, et qu’ils pourraient le ressusciter, car cette demande intérieure doit exister parmi les personnes. J’espère qu’on le verra. Mais actuellement, il n’y a tout simplement personne à qui parler.

À l’époque, j’ai aussi rencontré des gens très influents et leur ai parlé de choses qui pouvait être faites. J’ai prévenu: regardez ce qui est écrit dans la Kabbale, une science de la nature générale et de son développement, regardez où nous nous dirigeons. Pour l’essentiel, tout  s’est passé de la façon dont je l’avais prévue: la crise financière, et ainsi de suite.

Je ne veux pas être un prophète, mais évidemment et naturellement cela vient de la croissance de l’égoïsme, qui continue à se développer. Mais j’ai entendu une réponse très simple: «Nous avons de l’argent et une armée. Si nous pouvons changer quelque chose en utilisant ces deux moyens, alors nous sommes prêts à écouter. Nous n’avons rien d’autre ». Du point de vue du gouvernement, c’est la vérité; tous les pays disent la même chose.

Mais je continue à penser que le monde sera encore bien secoué, nous ne pouvons pas l’éviter. Et alors, tout ce qui est encore stagnant pour l’instant, va commencer à s’agiter, et il sera alors possible de mettre à nouveau cette cause en avant. Mais cette cause doit être fondée sur la similitude avec la nature, elle ne peut être une invention forçant  les personnes, comme l’ont fait les bolcheviks.

Lorsque vous travaillez avec la nature, vous ne faites pas d’erreurs. Vous pouvez aller au devant d’elle ou tenter de la rattraper. Mais quand vous allez avec elle à l’unisson, cela devient le meilleur développement social et la plus confortable. Si vous allez de pair avec elle, en connaissant la formule de son développement, ce qui exige des efforts individuels, alors vous vous protéger complètement de toute catastrophe et même de toute influence négative. En d’autres termes, il n’y aura pas de maladies, de grandes épidémies, de tremblements de terre ou d’incendies, il n’y aura rien. Simplement, vous existez confortablement.

Et soudain, vous commencez à sentir que toutes vos actions dans le monde vous rapporteront un bénéfices cinq cent, mille fois plus qu’aujourd’hui. Tout simplement parce que la nature semble vous favoriser; vous êtes en harmonie avec elle. C’est la seule chose que révèle la Kabbale: la formule du développement humain que nous devons suivre ensemble. En d’autres termes, nous pouvons, soit nous développer sous le rouleau compresseur de la nature, qui nous écrase et alors nous nous développons en dépit de notre égoïsme, soit, en choisissant l’unisson avec elle, notre dévelopement sera facile et agréable.

Je ne vois pas d’autre force au monde comme la force de caractère du peuple russe, à leur passion pour une cause, à vivre pour elle, et même souffrir en son nom, tant qu’elle est une cause réelle. Et c’est pourquoi je continue à penser que ce mouvement vient de l’intérieur, cette demande peut encore s’élever et il sera possible de la réaliser proprement. Et ensuite, vous deviendrez vraiment des enseignants du peuple entier, voulant simplement en savoir plus sur le monde où ils vivent. Il sera possible de leur en parler, de le leur montrer, de le révéler, et ainsi d’atteindre l’état où le monde entier sera aussi bon que la nature nous y oblige.

Je pense que cela se produira. Je pense que cela ne prendra pas longtemps, à en juger par le taux de développement, les événements à travers le monde, elle aura vite fait de nous faire retrouver nos esprits. Cours n°3 à Moscou du 16/01/2011

Quand le serpent se dévoile

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je ressentir de la joie quand le mal se révèle?

Réponse: Vous ne pouvez pas ressentir de joie. Lorsque vous recevez un coup, vous devez le sentir, et ensuite seulement vous pourrez travailler avec lui. Il est impossible de se protéger à l’avance, afin de se sentir un baiser au lieu d’un coup.

Le mal se dévoile non comme un mal en soi, mais comme une capacité de prendre conscience de lui et c’est quelque chose de totalement différent. Prendre conscience du mal, signifie que vous dévoilez votre ego comme étant un mal, lorsque vous recevez le plus grand plaisir, quand vous êtes dans les États les plus merveilleux et plaisant que votre ego ne peut imaginer, dans les Etats que rien ne peut surpasser.

Le coup n’est pas comme si, par exemple, aujourd’hui, vous receviez quelque chose de désagréable pour vous forcer à connaître votre mal. Ce ne serait pas la réalisation du mal, mais plutôt un certain mal révélé. Prendre conscience de son mal, signifie que tout en étant dans les états les plus élevés je ressens mon ego comme mauvais. Et puis, je commence à ressentir de la haine envers ces états particuliers, qui me font me sentir si bien.

En d’autres termes, la prise de conscience du mal et le mal lui-même sont deux choses opposés. C’est pourquoi ce processus est considéré comme l’apprentissage de son propre mal, car j’engage mon esprit, qui m’aide à révéler le mal dans le bien. Au degré où je le révéle, je découvre le coup qui vient de lui, mais je ne perçois pas le coup lui-même. Après tout, le mal ne se manifeste pas clairement, il est toujours perçu comme bon.

Un serpent se dévoile principalement, lorsque vous vous sentez le plus heureux. Et que c’est uniquement, grâce à la lumière qui descend vers vous, ainsi qu’à votre environnement, que vous pouvez savoir que ce mal est «l’ange de la mort. » 


Du cours quotidien Kabbale 21/01/2011, Baal HaSoulam, Lettre n° 5

Les religions vont avec l’état d’enfance de l’humanité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Selon les kabbalistes, quel est le rôle de la religion et d’autres pratiques dans le monde moderne?

Réponse: Les religions proviennent de la dissimulation, à notre perception, du monde spirituel. Tout nous est caché: le présent, l’avenir, ce qui se passera demain, ce qui s’est passé avant notre vie, et ce qui se passera après. La religion est fondée sur le manque de connaissances, sur la foi en quelque chose.

La Kabbale n’a rien à voir avec cela. Elle est une science. Elle ne fonctionne absolument pas avec la notion de la foi. C’est une méthode de développement d’une possibilité supplémentaire de percevoir le monde qui nous entoure. Mais en même temps, la Kabbale exprime son avis sur les événements à travers le monde, sur la raison de l’évolution des croyances, des convictions et des religions.

Dans notre monde il y a un total de 3.800 différentes méthodes, de convictions, de croyances, de pratiques religieuses, et ainsi de suite. Elles sont apparues parce que nous ne savons pas et ne pouvons pas ce qui se passé et existe dans un monde imprévisible. Nous ne voyons pas de lien entre nous. Nous ne voyons pas les raisons derrière les événements ou ce qui va nous arriver au coin de la rue. Nous ne savons rien.

C’est pourquoi les gens éprouvent le besoin de savoir d’une manière ou d’une autre, ou si cela est impossible, alors au moins de se protéger, d’obtenir une sorte d’assurance, une garantie, si possible. C’est alors que surviennent de telles méthodes religieuses. Ce sont, pour l’essentiel, des pratiques psychologiques, nous apportant un certain réconfort.

Naturellement, il n’y aura plus de place pour les religions, une fois que nous auront révélé le monde supérieur. Et c’est pourquoi les religions ne sont généralement pas très friande de la Kabbale, la Kabbale autenthique, qui fonctionne comme une science, car elle révèle des choses qui n’étaient pas connus des hommes.

Mais d’un autre côté, les religions sont nécessaires. Elles sont apparues en nous et existent dans la société humaine pour que les hommes se développent, pour qu’ils pensent que quelque chose de plus grand et plus élevé existe. La religion est une action préliminaire, une phase préparatoire, pour commencer à pénétrer le monde supérieur. Pour cette raison, après plusieurs millénaires de pratiques religieuses différentes, arrive le temps, où les hommes développent la nécessité d’une compréhension réelle du monde parce que la nature ne leur a tout simplement pas laisser d’autre possibilité.

À l’heure actuelle, nous entrons dans un tel degré de résistance de la part de la nature, qu’elle nous oblige à y parvenir. On va se retrouver dans un tel état imprévisible, que nous ne saurons même pas ce qui va survenir tout juste après. Il est impossible d’exister de cette façon. Nous voyons que nous avons déjà détruit la cellule familiale, nous ne voulons pas d’avoir des enfants. L’humanité est déjà en marche vers un état, où il n’y aura rien que des drogues pour s’éloigner de la réalité

En d’autres termes, nous arrivons à un état où nous devons voir le tableau tout entier C’est alors seulement que nous aurons l’énergie de trouver une raison de vivre, de créer, d’exister. Aujourd’hui, nous n’avons pas un tel avenir lumineux. Nous sommes arrivés à un niveau qui n’est suivi par rien d’autre que la révélation du degré suivant, une nouvelle dimension.

La participation des femmes est cruciale

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si la connaissance du mal se produit en raison de l’absence d’unité, alors comment une femme ressent cette prise de conscience si elle ne fait pas d’efforts concrêts pour l’union? Comment précisément, devrait-elle percevoir l’union?

 Réponse: C’est exactement comme dans une famille. Comment pouvez-vous expliquer la vie de famille en détail et ce que signifie la relation entre le mari et la femme?

Un homme et une femme sont deux images représentant l’ensemble de l’humanité, et ensemble, ils doivent créer l’image d’une seule âme. C’est pourquoi le groupe doit être composé de parties mâles et femelles qui doivent s’unir les unes avec les autres dans leur travail et un soutien mutuel.

Il ne faudrait jamais insister si le mari ou la femme ne souhaite pas participer à cela. Il n’y a pas de contrainte en spiritualité, par conséquent, il ne devrait y avoir aucune pression. Mais dans le groupe, l’aide mutuelle réciproque doit ressembler à la dynamique familiale simple.

Sans femmes, il est impossible d’avancer parce qu’elles sont porteuses du désir naturel et, par conséquent, sont plus proches de la nature. Sans les hommes, il est également impossible d’avancer, car ils sont les conducteurs de cette énergie supérieure qui est transmise à la femme. Cela signifie que nous dépendons les uns des autres dans notre développement spirituel, comme nous le faisons dans notre vie corporelle.

Notre connexion dans le groupe devrait être semblable au lien existant dans une cellule familiale correcte, où nous nous complétons les uns les autres. Nous voyons déjà des familles dans toutes les régions du monde où la femme, les enfants, et le mari participent tous à ce processus. Nous sommes en train d’organiser des écoles virtuelles.

Je voudrais que les femmes soient beaucoup plus actives. Je ne comprends pas pourquoi certaines femmes du groupes se calment soudainement, deviennent moins actives, et  se tiennent encore parmi les hommes, mais légèrement en-dessous d’eux. Je ne comprends pas cela.

Beaucoup de femmes m’ont aidé pour des traductions et le développement du matériel. J’ai plus de confiance en elles, que j’en ai en l’homme, car les femmes sont plus dévoués à leur travail et elles ne vous laisserons pas tomber. Pour cette raison, le groupe des femmes devrait  être «entendu» d’avantage. 

Du cours n° 3 à Moscou 16/01/2011