Daily Archives: 7 janvier 2011

Tout est relatif dans ce monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans son article « De La sagesse de la Kabbale et la philosophie » le Baal HaSoulam écrit: « quand la science atteindra son ultime développement, nous n’aurons encore à considérer que la réalité tangible. Quel « développement ultime » la science est-elle destinée à atteindre ?
Réponse: la science va se développer à un tel état quand elle va fusionner avec la sagesse de la Kabbale et faire partie du même mouvement. En fait, notre monde est réglé pour s’élever et revêtir le monde supérieur, devenu son élément indispensable et inclus en lui tout au long, avec toutes nos actions et les efforts déployés dans la matière même du monde matériel.

Rien ne disparaît sans laisser de trace car tout appartient à un univers, une réalité. Par conséquent, les sciences fusionnerons également et se joindrons à la sagesse de la Kabbale comme sa partie intégrante. La sagesse de la Kabbale implique toute la création, et toutes les sciences de notre monde seront engagées en elle.

Elles font déjà partie de celui-ci, et il semble qu’elles existent séparément. Après tout, toutes les lois de notre monde sont exactement les mêmes lois qui régissent le monde spirituel, bien que gravées dans notre matière égoïste. Si la matière travaille avec l’intention de recevoir « pour l’auto satisfaction » au niveau de Malkhout de Malkhout du monde d’Assiya, alors cela en résulte dans les lois correspondantes.

Dans le monde spirituel, l’intention « pour moi-même » se rapporte aux Klipot, les forces impures, où les lois spirituelles sont ainsi. Ici, elles sortent comme des lois matérielles, et il n’y a pas de prise de conscience du fait qu’elles sont basées sur l’intention de recevoir « pour la satisfaction de soi-même.»

Si nous parvenons à l’état final corrigée (Gmar Tikkoun), alors tout ce monde matériel est progressivement annulé et se dissout. Nous le sentons de moins en moins, et plusieurs de ses parties abandonnent notre perception.

Nous commençons à réaliser combien tout est transitoire et temporaire. C’est pareil à la façon dont la matière se transforme d’un état à un autre, lorsque ses formes reviennent à leur état initial: des « états tangible » de la matière solide, elles deviennent liquides, puis, c’est un état pas très concret, gazeux, et enfin, en un autre totalement immatériel, un zéro ou un vide.

Tout cela se produit dans nos sensations, notre perception. Et si notre perception change, il n’y a pas de place pour la physique ordinaire, qui porte essentiellement sur la matière minérale, alors que la biologie, la zoologie, et des études de médecine étudient le niveau végétal et animé de la nature.

Aucune de nos sciences ne s’élève au-dessus de ces niveaux: minéral, végétal, et animé. Sur le plan humain, il n’y a plus de «science» dans le sens strict de ce monde, il y a simplement un processus d’enregistrement des observations accumulées de la vie et des faits comme dans la psychologie et la psychiatrie.

Dans la mesure où ce monde abandonne nos sensations à des degrés minéral-végétal-animé, ces plans vont commencer à «plier», en s’élevant et en s’incluant dans le degré de l’homme. Nous ne pratiquerons plus ces sciences, puisque nous cesserons de ressentir ces phénomènes et de les compter comme réels dans la forme où nous les voyons aujourd’hui.

Cette réalité tout entière n’existe que par rapport à nous. Si tous nos attributs et nos organes sensoriels se transforment, ce qui signifie que la réalité telle que nous l’expérimentons dès maintenant change dans ces organes de la perception, alors que peut faire la science face à une réalité absente? Tout est relatif.

Votre seul degré de liberté

Dr. Michael LaitmanQuestion: En mathématique, en analysant un système avec de nombreuses inconnues, nous rendons tous les paramètres constants, en laissant seulement un degré de liberté. Souvent, dans le travail intérieur de l’homme nous obtenons le même sentiment, que nous regardons dans un certain nombre de directions: la perception de la réalité, le groupe, le Créateur, c’est-à-dire, qu’il y a trop de « degrés de liberté», et c’est trop compliqué. Puis-je utiliser le même principe que dans les mathématiques et, pendant ce temps ne prendre en considération que l’attitude envers le groupe?
Réponse: Dans le travail spirituel c’est beaucoup plus facile. Même avec tout ce nombre infini de variables, nous avons besoin de nous relier à une source unique et de faire partie de Lui. Laissez changer tous ces milliers de paramètres, tandis que vous restez à l’intérieur du Créateur, la cause unique de tout ce nombre infini de changements.

Si vous tentez maintenant de « geler » la réalité, pour la rendre calme afin de connecter tout cela ensemble, tout le sens du travail spirituel serait perdu, en le dégradant au niveau de la dissection des événements dans le monde matériel. Pourquoi en avoir besoin?

Nous avons seulement besoin de savoir qu’à partir de tout le nombre infini de changements, je dois immédiatement prendre contact avec le Supérieur, le Créateur, et Le saisir. Que tout autour de moi change encore plus, laissez tourbillonner le monde entier.

Malgré tout cela et au-dessus, je dois Le retenir encore plus fortement pour que ces changements ne fassent que renforcer notre lien. Il n’y a rien d’autre dont j’ai besoin! Je n’ai pas à apprendre quoi que ce soit au sujet de ces changements. Au moment où j’adhère au Créateur, j’atteins tous les sens et l’esprit, j’accomplis l’objectif de tous les changements. Alors, pourquoi devrais-je m’enliser en eux pour commencer?

Les sciences de notre monde sont dans une crise parce qu’elles vont dans la mauvaise direction. A quoi perdons-nous notre temps : en recherchant encore une de ces plusieurs milliers de particules, une recherche qui n’a pas de fin? Plus on avance, et plus nous nous empêtrons.

Disons qu’ils découvrent une nouvelle particule élémentaire dont ils manquaient seulement pour découvrir qu’elle peut être divisée en mille autres particules, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. C’est par pure curiosité. Bien que dans l’analyse finale, chaque quête contient la recherche du Supérieur,le Créateur.

Mais si nous voulons avancer correctement, nous devons trouver la cause de tout ce qui se passe. Et cela signifie que nous devons briser pour passer à un niveau supérieur. Je ne dois donc jamais me concentrer sur ce qui se passe dans ce monde. Je ne dois faire que les seules actions qui me connectent au Créateur: à travers le groupe, faire des actions physiques, mais seulement dans cette direction.

Au niveau de ce monde nous ne révélerons jamais rien de plus élevé que cela. Après tout, quels outils de recherche avons-nous dans le monde matériel autre que notre intelligence animale terrestre ? Vu du niveau animé nous explorons les degrés minéral et végétal.
De la 4e partie du cours de Kabbale quotidien 5/1/11 « De La sagesse de la Kabbale et de la philosophie »