Alors, vous voulez monter? Demandez au conducteur !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que nous devons faire pour que Le Zohar trouve son chemin dans le plus profond du cœur, de nos désirs et de nos pensées?

Réponse: Ouvrez votre cœur. Rien d’autre n’est nécessaire. La chose la plus importante est de ne pas désespérer et de ne pas se relâcher, et de faire des efforts au moment précis où les choses se corsent. L’article « mener l’âne » dans l’Introduction au Zohar est exactement l’endroit où il explique que, lorsque vous marchez et que votre « âne » (en hébreu âne se dit Hamor, venant du mot Homer, la matière, la volonté de profiter) ne peut plus porter sa charge, on vous envoie une « ânier » qui permet à votre « âne » de monter.

Ce conducteur pique l’« âne » avec un bâton pointu et c’est désagréable. Cependant, il vous fait aller de l’avant. Par conséquent, si vous acceptez d’avoir un pilote comme ça, vous le recevrez. Mais vous devez demandez ces « piqûres ».

Question: Je sais comment demander pour des bonnes choses mais comment puis-je demander les « piqûres » de l’ânier?

Réponse: Si je ne m’identifie pas à mon ego et veux être libéré de lui, alors je pense le contraire: plus je reçois de «piqûres», plus je suis en mesure de me distancer, de le fuir et de m’élever au-dessus de lui.

Ces « piqûres » ne me blessent pas moi, mais mon ego. Si je me sépare et si je me détache de lui, alors nous sommes séparés par une distance et c’est pourquoi je ne sens pas la «piqûre» qui passe au-dessus. La piqûre ne vient que pour que je me sépare de mon ego. Alors je ne perçois pas ces coups comme s’ils m’arrivaient, mais arrivant à mon «Pharaon», et en attendant, je monte.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 9/1/11, Le Zohar

Commentaires | Share Feedback | Ask a question