Daily Archives: 16 janvier 2011

Quand le cœur et l’esprit s’unissent et font un

Dr. Michael LaitmanUne notion suprême établit que le Créateur est Un, unique et unifié. Une force singulière et supérieure a créé toute la création: elle existait avant que la création aie vu le jour, existe avec elle, et continuera d’exister après, quand la création n’existera plus, c’est-à-dire que cette force existe dans tous les états.Nous pouvons en discuter de divers points de vue, ce qui démontre seulement notre manque de perfection, d’où, nous le définissons comme Un, unique, et unifié, mais les diverses définitions de la Force Supérieure, le Créateur, n’existent que par rapport à nous.

· Un signifie qu’il n’y a pas aucune autre force qui pût gouverner l’univers, comme il est écrit: « il n’y a rien hotmis Lui. »

· Unique signifie qu’il est uni dans tous ses actes et n’a pas d’autre intention.

· Unifié signifie que même si ses actions semblent hors de propos et parfois contradictoires, c’est seulement parce que nous existons tous dans des états différents qui sont opposés à Lui. Par conséquent, chacun d’entre nous a des perceptions différentes, comme il est écrit: «On reproche aux autres ses propres défauts. Mais comme nous continuons à nous corriger, tous ces différents états et ces attributs finalement se réunissent en une seule notion. »

« Un » signifie la perfection. S’il y a deux, ils sont un peu différents, et l’un n’a pas les qualités de l’autre; ensemble, ils se complètent mutuellement. Et s’il y avait un million au lieu de deux, puis chacun d’eux est encore moins complet, il ou elle a seulement un millionième partie de la perfection et n’a pas les 999.999 autres parties.

Si nous disons qu’il n’y a qu’un seul, cela signifie que tout est en lui. Mais je ne pense pas qu’Il a tout parce que je suis opposé à Lui, et cela signifie que le problème est en moi plutôt qu’en Lui.

Si Il est UN, et tout est en Lui, alors la façon dont je L’ai vu n’a pas d’importance: bon ou mauvais, clair ou foncé, chaud ou froid. Je dois comprendre que ces attributs opposés ne sont pas en lui. Il n’est ni bon ni mauvais; ces notions opposées existent seulement dans ma perception.

Si je dis que le Créateur est toujours bon, cela ne constitue pas la définition de « Un » non plus. « Un » signifie que ni bien ni mal n’existe en Lui. Je suis celui qui juge Ses manifestations par rapport à moi. Pendant ce temps, Il est Un, quelque chose de totalement abstrait, au-delà même de ce qui est appelé bon.

Une personne est inspirée par le sens de « Un », sa parfaite pureté et la sensation de réalisation. Dans ce « Un », le cœur et l’esprit se réunissent en un.

Briser la barrière

Dr. Michael LaitmanLe problème avec le sentiment du monde spirituel, c’est-à-dire le volume dans lequel nous vivons aujourd’hui, c’est le problème de sa perception. Maintenant, nous sommes aussi au cœur de ce volume, avec notre nature, qui nous est encore cachée. Cependant, nous ne ressentons qu’une petite partie de celui-ci avec nos sens terrestres et corporels.Nous devons donc nous mettre sur la bonne longueur d’onde, pour non seulement ressentir ce qui entre dans notre petit désir égoïste. Après tout, il suffit à l’égoïsme de désirer quelque chose et nous percevons soudain ce que nous n’avions pas remarqué plus tôt.

Par exemple, quand je commence un nouveau travail, je commence à travailler avec de nouveaux matériaux et des phénomènes nouveaux, et quelque temps plus tard, je commence à ressentir avec quoi je travaille. Nous sommes nous-mêmes réglés à un niveau de perception plus fine, en créant des modèles internes des phénomènes et des objets que nous traitons. Par exemple, un ouvrier métallurgiste ressent un métal par le son et par le mouvement du ciseau. De même, les personnes liées à la nature la comprennent par signes que nous ne connaissons pas.

Nous sommes créés de sorte que le monde qui nous entoure nous est dépeint dans un système coordonné à trois dimensions. Mais est-ce vraiment le cas? D’autres créatures perçoivent le monde d’une manière totalement différente: à travers les odeurs, les vagues de la température, des ondes ultrasonores, et ainsi de suite. Toutefois, peu importe combien nous élargissons la gamme de la perception dans ce monde, nous en venons toujours à la même restriction: nous, notre capacité à recevoir ou à absorber à l’intérieur.

De cette manière, nous limitons notre perception et ne se sentons pas le vaste monde qui nous entoure. Peu à peu on commence à se rapprocher de la compréhension de ces phénomènes, ou du moins à la sensation que c’est vraiment ainsi. Toutefois, il est difficile pour nous d’y faire face et de travailler avec ce problème difficile, parce que c’est la façon dont nos corps sont construits.

Ainsi, à la suite de notre développement terrestre, il devient clair pour nous que nous sommes tout simplement aveugles. Nous ne voyons pas où nous sommes ni comment vivre. Cela nous amène à ressentir d’énormes souffrances, qui s’accumulent de plus en plus. D’une part, nous nous développons, tandis que d’autre part nous ne savons pas où et comment, ni quoi faire avec nous-mêmes.

Par conséquent, il devient tout simplement indispensable pour nous de briser la barrière qui nous sépare du monde réel. Il est nécessaire pour nous de le comprendre parce que nous ne pouvons pas continuer à exister de cette façon. Nous voyons déjà qu’il ya ici une certaine barrière psychologique. Que ce soit en nous ou hors de nous, nous devons la surmonter.

Dans les moyens infinis du vide

Dr. Michael LaitmanNotre existence terrestre s’est pratiquement épuisée elle-même. Ce qui autrefois nous semblait précieux, perd son charme précédent. Tous les différents plaisirs liés à la nourriture, le sexe, la famille, la richesse, la célébrité, le pouvoir et la connaissance ne nous satisfont plus et ne servent plus d’objectif. Même en étant comblés par eux, nous nous sentons toujours vides à l’intérieur.C’est pourquoi aujourd’hui, nous sommes confrontés à un sérieux défi de la nature, qui nous montre que nous ne comprenons pas tout à fait où nous en sommes. Après tout, la totalité du volume de l’univers est là, devant nous, mais nous ne percevons qu’une partie microscopique de celui-ci.

En réalité, toute la matière est le vide. La matière est constituée d’atomes et chaque atome est constitué d’un noyau et d’électrons. Mais si vous effectuiez un zoom sur l’atome de sorte que le noyau serait de la taille d’une petite pièce de monnaie, alors la distance entre lui et les électrons serait égal à un kilomètre entier ! Un atome est comme un système solaire où les planètes (les électrons) tournent autour du soleil (noyau), alors que tout le reste est vide. De plus, ce n’est pas comme le vide cosmique qui contient néanmoins des particules de matière, mais il est totalement vide.

Ainsi, dans l’ensemble par rapport à nous, la matière se compose du vide. Mais nous pouvons regarder les choses différemment: ce n’est pas le vide, mais cela a rempli l’espace, et nous ne ressentons simplement pas le remplissage. Toutefois, le remplissage est la partie la plus importante. C’est le remplissage invisible entre le noyau et les électrons, ou entre nous tous. Ce ne sont pas les parties de matière qui sont importantes, mais ce qui est entre elles.

Nous serons en mesure de le sentir que si, au lieu de percevoir la nature environnante comme un objet pour la réception égoïste, nous allons la ressentir à travers la qualité opposée, le don sans réserve.
La nature se compose de deux qualités: la réception et le don sans réserve. Tout cela est soutenu par l’équilibre entre eux. Mais nous – nous tous ensemble et chacun de nous – recevons des éléments qui visent à nous réaliser. Nous n’utilisons que les cinq sens ou notre petit «réservoir», le désir de réception, c’est pourquoi nous ne percevons qu’un petit volume, une pièce très limitée du monde existant, qualitativement parlant.
C’est là que la science de la Kabbale vient à la rescousse, étant une science de la réception, de la perception du véritable état. L’essentiel de cette science est de développer la qualité opposé dans une personne: au lieu de la réception, c’est développer le sentiment du don sans réserve .Puis vous sortez de vous-même, de votre intérieur, de votre volume intérieur clos, et commencez à sentir le monde en dehors de vous et à l’extérieur de la dépendance sur vous-même.
Dans le vide précédent, à l’intérieur de ses limites infinies, où la matière a une part minime, vous découvrez soudainement un volume rempli par la force du don sans réserve – un monde différent, extérieur. Il est absolument lié à notre monde, en le complétant, étant sa racine et sa source.

C’est alors que nous commençons à comprendre pourquoi nous existons, d’où tout provient, et comment cela fonctionne. Au lieu d’un grain maigre qui n’a ni début ni fin, nous allons voir l’image générale et rapprochée de l’univers tout entier et elle va nous parler des causes et des objectifs, et sur ce qui nous arrive.

Des mondes parallèles sont entre nous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous accroître d’avantage la demande de l’unité ?Réponse: Une personne ne fait jamais rien, à moins que cela ne vienne d’un sentiment de nécessité. Vous devez vous poser à vous-mêmes la question et avoir clairement l’image ci-dessous devant vos yeux : «Où allons-nous découvrir le Monde Supérieur? Quand allons-nous le révéler? En quoi allons-nous le révéler? Qu’est-ce que Créateur?  »

Si vous répondez à ces questions, alors vous arriverez au fait que la connexion interne entre nous, c’est l’âme unique dans laquelle le Créateur se révèle , et Il est la force commune de la nature qui d’ores et déjà nous amène tous ensemble, nous pousse à nous unir, tandis que nous nous y opposons.

Toutes les personnes dans le monde ressentent ce chemin. Regardez la dépendance qui existe, ce qui se passe dans le monde, et les événements imprévisibles et soudains dans la nature. Tout cela est pour nous forcer à réfléchir, à nous rapprocher les uns des autres, et répondre à la question: «Que devons-nous faire? »

De plus en plus de gens dans le monde se demandent: «Pourquoi cela se passe-t-il ? » Et finalement, ce « Pourquoi? » Va nous conduire à la bonne réponse: Que nous ne sommes pas similaires à la nature et sommes en fait opposées à elle.

Si nous ressentons cela, si nous nous dépeignons cette image claire et qu’elle reste constamment face à nous, si nous en parlons, en discernant de plus en plus ses aspects, détails, et dépendances, alors nous allons progressivement faire partie de celle-ci et elle vivra en nous. Nous allons exiger qu’elle soit réalisée à l’intérieur nous.

C’est l’aspiration pour qu’elle soit réalisée à l’intérieur de nous, pour que cette connexion interne entre nous tous se réalise. C’est la révélation de l’âme commune.

Quand une personne commence à sentir cette nécessité, son aspiration est appelé « MAN » et elle évoque la lumière qui ramène vers le Bien (Ohr Makif).

Toutefois, si vous ne pouvez pas vous représenter correctement le système de l’univers comme étant un schéma unique, simple, fermé, intégré dans lequel nous sommes tous de petits éléments, comme un total de petites roues totalement interconnectées, si ce fait n’est pas clair pour vous, alors bien sûr la question de l’unité semble purement théorique et semble entièrement stupide, comme une devise de boy-scout.

Cela doit être ressenti comme une nécessité. Sinon, nous n’atteignons pas l’objectif. Sinon, tout est en vain.

Nous devons simplement voir cette image dans le monde d’aujourd’hui parce que le monde ne change pas. Quand on pense au Monde Supérieur, nous pensons qu’il est détaché de ce monde, mais ce n’est pas le cas ! Il s’agit plutôt d’une partie plus interne de celui-ci, l’endroit où nous sommes tous réunis. C’est comme plusieurs fenêtres sur un ordinateur où sur la première fenêtre nous sommes déconnectés et nous voyons notre monde. Sur un écran plus interne, nous voyons déjà notre unité les uns avec les autres, et ainsi de suite, alors que nous révélons de plus en plus d’écrans internes.

Par conséquent, nous devons d’ores et déjà imaginer que tout dépend de la façon dont nous sommes reliés au monde. Si nous voulons vraiment imaginer cette image et désirer aller du premier écran au second, alors nous élevons MAN. C’est l’aspiration et le progrès en avant. C’est déjà le mouvement qui évoque en réponse une illumination du deuxième écran sur moi, qui m’attire et me corrige. Voilà comment cela fonctionne.