Dans les moyens infinis du vide

Dr. Michael LaitmanNotre existence terrestre s’est pratiquement épuisée elle-même. Ce qui autrefois nous semblait précieux, perd son charme précédent. Tous les différents plaisirs liés à la nourriture, le sexe, la famille, la richesse, la célébrité, le pouvoir et la connaissance ne nous satisfont plus et ne servent plus d’objectif. Même en étant comblés par eux, nous nous sentons toujours vides à l’intérieur.C’est pourquoi aujourd’hui, nous sommes confrontés à un sérieux défi de la nature, qui nous montre que nous ne comprenons pas tout à fait où nous en sommes. Après tout, la totalité du volume de l’univers est là, devant nous, mais nous ne percevons qu’une partie microscopique de celui-ci.

En réalité, toute la matière est le vide. La matière est constituée d’atomes et chaque atome est constitué d’un noyau et d’électrons. Mais si vous effectuiez un zoom sur l’atome de sorte que le noyau serait de la taille d’une petite pièce de monnaie, alors la distance entre lui et les électrons serait égal à un kilomètre entier ! Un atome est comme un système solaire où les planètes (les électrons) tournent autour du soleil (noyau), alors que tout le reste est vide. De plus, ce n’est pas comme le vide cosmique qui contient néanmoins des particules de matière, mais il est totalement vide.

Ainsi, dans l’ensemble par rapport à nous, la matière se compose du vide. Mais nous pouvons regarder les choses différemment: ce n’est pas le vide, mais cela a rempli l’espace, et nous ne ressentons simplement pas le remplissage. Toutefois, le remplissage est la partie la plus importante. C’est le remplissage invisible entre le noyau et les électrons, ou entre nous tous. Ce ne sont pas les parties de matière qui sont importantes, mais ce qui est entre elles.

Nous serons en mesure de le sentir que si, au lieu de percevoir la nature environnante comme un objet pour la réception égoïste, nous allons la ressentir à travers la qualité opposée, le don sans réserve.
La nature se compose de deux qualités: la réception et le don sans réserve. Tout cela est soutenu par l’équilibre entre eux. Mais nous – nous tous ensemble et chacun de nous – recevons des éléments qui visent à nous réaliser. Nous n’utilisons que les cinq sens ou notre petit «réservoir», le désir de réception, c’est pourquoi nous ne percevons qu’un petit volume, une pièce très limitée du monde existant, qualitativement parlant.
C’est là que la science de la Kabbale vient à la rescousse, étant une science de la réception, de la perception du véritable état. L’essentiel de cette science est de développer la qualité opposé dans une personne: au lieu de la réception, c’est développer le sentiment du don sans réserve .Puis vous sortez de vous-même, de votre intérieur, de votre volume intérieur clos, et commencez à sentir le monde en dehors de vous et à l’extérieur de la dépendance sur vous-même.
Dans le vide précédent, à l’intérieur de ses limites infinies, où la matière a une part minime, vous découvrez soudainement un volume rempli par la force du don sans réserve – un monde différent, extérieur. Il est absolument lié à notre monde, en le complétant, étant sa racine et sa source.

C’est alors que nous commençons à comprendre pourquoi nous existons, d’où tout provient, et comment cela fonctionne. Au lieu d’un grain maigre qui n’a ni début ni fin, nous allons voir l’image générale et rapprochée de l’univers tout entier et elle va nous parler des causes et des objectifs, et sur ce qui nous arrive.

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