Faire de la musique avec le vent supérieur

Dr. Michael LaitmanIl y a un très gros problème dans la Kabbale: cette science est décrite en utilisant un langage allégorique. Elle est écrite d’une façon très difficile. En utilisant des exemples et des expressions étranges, les kabbalistes s’adressent à nous, les gens de ce monde, en essayant de nous dire la façon de tenter d’entrer dans le Monde Supérieur. Ils essaient de nous dire quelque chose sur le monde d’En-Haut, sur les qualités auxquelles devrions aspirer.Ce langage n’est pas ttès simple. Nous devons toujours essayer de le traduire dans la langue des sentiments jusqu’à ce que chaque mot vienne résonner avec le bon ressenti d’une personne. Chaque mot doit « tirer » sur une corde à l’intérieur de moi, donnant lieu à une réponse intérieure.

D’ici là, le texte n’est pas clair pour nous. Il est absolument externe, ne nous touche pas, et nous ne le percevons pas ni ne l’adaptons à l’intérieur de nous, et n’agissons pas en conformité avec lui. Nous devons trouver la façon de ressentir ce que l’auteur veut nous transmettre. C’est la chose la plus importante. Lire un texte kabbalistique, c’est comme accorder un instrument de musique. Si nous nous accordons correctement, cet instrument va commencer à jouer par lui-même.

Il est écrit que le roi David avait une harpe accrochée au mur, et à minuit, lorsque le vent du nord balayait la salle, la harpe jouait. Nous sommes pareils. Si nous nous accordons correctement à la force extérieure, nous allons commencer à sentir son influence et son désir, et les faire correspondre à des qualités, pour atteindre une résonance avec elle et être « vibrante » comme elle. C’est ce que nous devons atteindre.

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