Daily Archives: 3 février 2011

Instructions: Comment « formater » un récepteur spirituel

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale se révèle à toute personne individuellement et à l’humanité entière, afin de répondre à leurs questions. Les gens ne se soucient pas de la théorie, la quantité d’anges dans le ciel, ou des Partsoufim supérieurs. Ils sont préoccupés par une seule chose: ils ont besoin d’accomplir leurs désirs. Et finalement, ils sentiront que la Kabbale semble avoir la réponse.Jusqu’à présent, les gens ne savent pas ce qu’ils veulent, mais comme nous diffusons la Kabbale, nous devons leur expliquer où ils peuvent trouver ce qu’ils cherchent. C’est comme une mère qui peut ressentir ce dont a besoin un enfant en le regardant, ce qui est bon et mauvais pour lui. Elle sait pourquoi il pleure, ce qu’il veut, et où il a mal.

Nous avons besoin de sentir l’humanité de la même manière, de prévenir les coups, et lorsque ce désir grandit, commencer à l’élaborer un petit peu à l’avance afin de l’orienter vers le bien et éviter la souffrance. Il n’est pas nécessaire d’attendre que la faim horrible se manifeste et de faire souffrir les gens. Nous devons donner aux gens l’accomplissement à l’avance. Laissez-les essayer et voir ! Nous avons besoin de leur expliquer où leur désir est dirigé. C’est l’objet de la diffusion de la Kabbale.

Ceux qui sont pour l’instant satisfaits de leur vie, doivent être laissés seuls. Et le reste a besoin d’explication sur l’endroit où ils peuvent trouver à combler le vide qu’ils ressentent. Les gens doivent comprendre qu’un désir particulier est révélé en eux en ce moment.

Jusqu’à présent, il manque complètement de forme. Il doit être «formaté» et «branché» avec un nouveau programme ou système, comme un disque d’ordinateur qui, jusqu’à présent n’est qu’un morceau inerte en métal ou plastique, et nous avons besoin de le «faire vivre» afin d’apprendre à travailler avec les programmes et les données. Nous serons alors en mesure d’utiliser ce désir qui est le nôtre.
Pour faire tout cela, nous avons besoin d’une force spéciale que nous recevons grâce à nos efforts dans le groupe, l’étude et en écoutant l’enseignant. Et de cette manière nous allons progressivement nous « reformater », et dans cette mesure, nous commencerons à adopter de nouvelles informations spirituelles qui nous donneront satisfaction et nous aideront à trouver nos repères dans la vie.

Travailler avec la résistance

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que nous ne devrions pas supprimer l’ego, mais plutôt augmenter ses effets positifs. Qu’entendez-vous par là?Réponse: Il s’agit d’une personne qui marche sur le chemin de la spiritualité et est engagée dans un groupe kabbalistique. Comment alors peut-on augmenter le positif quand on tombe?

Lorsque je me sens malade je prends une pilule, et quand je suis de mauvaise humeur je vais danser. Mais en faisant ces choses, je n’ai pas supprimé ou annulé mon ego dans la moindre mesure. Si vous vous sentez malade, vous le reconnaissez comme un fait, mais ne vous culpabilisez pas. Ce n’est pas vous! C’est juste un peu plus de votre égoïsme qui se montre à vous. Ne le prenez pas personnellement.

Le négatif évolue constamment dans une personne afin de développer les aspects positifs. Qu’est ce que ce positif, alors? Ce n’est pas l’anéantissement de l’égoïsme ou l’équilibre avec lui sur le plan corporel. En aucun cas je ne pourrais compenser un moins avec certains plus terrestres. Peu importe combien ma sensation peut être horrible, je tiens à compenser les négatifs uniquement avec un positif spirituel. Sinon, je serai semblable aux «réformateurs» du monde.

Quoi qu’il en soit, je ne compense pas le négatif en le réduisant. Après tout, il m’est donné délibérément puisque rien n’est accidentel dans la vie. Alors, que dois-je faire? J’ai besoin d’augmenter mes relations positives avec le groupe, le bon environnement. Pourquoi? C’est parce que tout mon avenir dépend de notre inclusion mutuelle en un seul système intégré.

Si l’égoïsme est en pleine évolution en moi, alors c’est la seule décision correcte. Mon positif se trouve sur mon chemin vers le groupe. Si, dans tout mon égoïsme qui émerge, j’augmente ma connexion positive avec l’environnement, alors c’est vraiment une force altruiste avec laquelle je contre balance la force égoïste. Et il s’avère que je m’élève au prochain niveau en compensant le négatif.

Ensuite, il va sans dire, un nouveau négatif émerge en moi, et je dois prendre racine dans le groupe à nouveau. Mais à ce point le groupe semble encore pire pour moi: «Idiots, mannequins au cœur dur. Je ne veux pas de toute façon, laissez-moi me rafraîchir les idées ailleurs ».

Et ainsi, peu à peu une personne baisse la tête, encore et encore, et se tourne vers l’environnement jusqu’à ce qu’elle atteigne une connexion complète. La nature nous encourage à faire de même afin que nous soyons ensemble comme un tout indissociable. Par conséquent, la crise mondiale et la dépendance complète sur l’autre nous montre dans quelle direction nous devons nous corriger.

Donc, nous avons convenu de ne pas travailler contre l’égoïsme, mais de travailler afin de l’utiliser correctement. En raison du négatif, nous le transformons en un positif. Sinon, nous ne l’aurions jamais.

Mon «moi» est une résistance, comme la résistance nécessaire pour la production de courant provenant d’une source d’alimentation. Le négatif et le positif créent la tension qui attire et forme notre réalité. Par conséquent, après avoir atteint un certain potentiel entre le plus et le moins, je commence à voir l’image du monde Supérieur sur mon « écran ».
De la 2ème leçon à la Convention de Berlin sur 28/1/11

Je préfèrerai me jeter à l’eau

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le lien entre la dépression et notre nature ?Réponse: La dépression est une sensation de vide dans le désir. Il y a des désirs, mais aucune réalisation. C’est la manifestation la plus vivante de notre nature. Après tout, le Créateur a créé le désir, et ce désir aspire à être rempli. Ceci est notre essence.

Que ce soit le désir collectif où nous résidons tous ou chaque petit désir individuel, ils sont composés de demandes d’accomplissement. Lorsque le désir n’a pas son accomplissement intérieur, la question est de savoir où se trouve la réalisaion. Si c’est quelque part pas loin, et que le désir sent qu’il est proche, mais pas à l’intérieur, alors la dépression se produit.
Si cette réalisation n’avait jamais existé en premier lieu, il n’y aurait pas eu de dépression. Qui sait quel genre de vide je ressens? Comment un paysan africain sait-il qu’il manque d’un ordinateur portable ou d’une machine à laver? Mais si le futur accomplissement, ce qui pourrait être, mais n’est pas encore en vous, apparaît dans votre vision, votre sensation, cela donne lieu à la dépression.

Ainsi, la dépression ne caractérise pas une personne primitive, mais plutôt quelqu’un d’avancé. Et plus nous avançons, plus il aura de dépression, car les désirs prennent de la maturité ainsi que la prise de conscience de l’absence de leur réalisation.

L’ampleur de l’expansion de la dépression dans l’humanité depuis ces quarante dernières années est évidente. Aujourd’hui, c’est un des problèmes majeurs. En outre, c’est aussi devenu une maladie. Cela va continuer à croître, et il n’y aura pas moyen de l’arrêter.

Dans un avenir proche, on devra légaliser et vendre des médicaments à tous ceux qui en voudront. Fondamentalement, nous serons heureux de prendre n’importe quoi pour ne pas sentir cette dépression. Mais nous ne serons pas en mesure d’y remédier de toute façon. Cela arrivera au point où une personne verra le « fixa » devant lui, mais ne sera pas en mesure d’utiliser le médicament. Pourquoi? Parce qu’ils auront le sentiment que ce n’est pas la réponse à leur question, et non pas la «solution» à leur vide intérieur.

Par conséquent, le combat contre la dépression est la grande bataille de l’homme avec son vide qui est précisément ce qui le pousse en avant. Ainsi, par le nombre de ceux qui sont déprimés, nous pouvons juger à quel point l’humanité est prête à prendre conscience de son mal.

Rien ne pourra aider une personne, sauf un engagement décisif, ferme, et dynamique dans la société corrigée. Seulement là, on sera capable de supprimer sa dépression, et très intensément par ce qui suit: en s’éteignant soi -même, en se séparant de ses sentiments, et en se poussant dans l’environnement comme en se jetant dans l’eau. Il n’y a pas d’autres médicaments, sauf l’influence de l’environnement. Et par conséquent, l’accomplissement viendra et éliminera immédiatement la dépression.

Monter les barreaux de l’échelle par la Lumière du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est connu que le groupe de Rabbi Shimon a atteint l’unité entre ses membres à travers l’écriture mutuelle du Zohar. Est-ce aussi une bonne méthode pour nous, à notre époque? Devrions-nous essayer de nous unir en formant des petits groupes et, ensemble, prendre un article et essayer de le développer? Ou est-ce que cela risque de nous confondre puisque chacun de nous est à son propre stade d’avancement, différent de tous les autres ?

Réponse: Les auteurs du Zohar étaient également à différents stades d’avancement, ils n’étaient pas tous égaux. Chacun des dix auteurs du Zohar correspondait à l’une des dix Sefirot, selon leur nature et la racine de leurs âmes. Pourtant, chacun d’eux a complètement annulé son ego et ils ont été capables de s’unir avec les autres dans toute la mesure de leur nature.

C’est pourquoi chacun a pu atteindre les 125 degrés de l’échelle spirituelle, ce qui signifie sa propre correction finale individuelle (Gmar Tikkoun). Et ensemble, ils ont été en mesure de se connecter au plus haut niveau possible de l’unification des âmes, c’est pourquoi ils ont révélé toute la Lumière, l’illumination supérieure qui descend vers nous à partir de Arikh Anpin dénommé « Zohar» (Une forme particulière de la Lumière).

De toute évidence, nous ne sommes pas près d’être à proximité de ces degrés, nous sommes tous « morts », c’est-à-dire, immergés au sein de nos désirs égoïstes. Nous ne sommes pas prêts et nous n’avons pas le désir de nous connecter l’un avec l’autre. Nous sommes confrontés à de nombreuses luttes et corrections jusqu’à ce que nous atteignions une certaine forme d’unité.

Mais si nous essayons d’imiter les adultes comme des enfants à travers leurs jeux, alors nous attirons la Lumière de cet état parfait qui existe déjà. Ces âmes, les auteurs du Zohar, l’ont révélée et formée par leur ascension de bas en haut.

Une échelle des mondes(cinq mondes, chacun contenant cinq Sefirot, avec chacune contenant cinq Sefirot, totalisant 125 degrés) descend de haut en bas, du monde de l’Infini. De cette façon, la lumière descend vers nous du haut en bas: Yekhida, Haya, Neshama, Rouakh, Nefesh (NaRaNHY dans l’ordre inverse). C’est ce qu’on appelle une dissimulation, la réduction de la Lumière ou des mondes (le mot «monde», «Olam » en hébreu, vient du mot « Alama»,« dissimulation »). En d’autres termes, au-dessus il y a 100% de la Lumière, et en dessous 0% de celle-ci. C’est le système des mondes (dissimulations).

Il y a des âmes dans notre monde où le désir dénommé «homme» ou «Adam» (semblable au Créateur) se réveille, c’est le rudiment de l’homme dans la spiritualité. Ensuite, ce désir commence à se développer. Comment pousse-t-il ? Il doit communiquer avec neuf autres comme lui, même au moindre degré d’unification. De cette manière, ils continuent de se connecte encore plus fortement, jusqu’à ce qu’ils atteignent le plus haut degré d’unité entre les âmes.

Tout au long de l’histoire, il y eut des âmes qui ont atteint l’union avec l’autre et elle sont tous connectées avec d’autres à différents niveaux de cette échelle de degrés. Tous les auteurs du Zohar ont atteint le plus haut degré ensemble, et pour cette raison, la Lumière qu’ils ont apportée à ce livre est si grande qu’elle influence et brille pour tous les gens. C’est parce qu’ils prennent la Lumière de l’Infini et sont en mesure de nous l’apporter à condition que de notre part, nous voulions au moins nous élever un peu vers eux.

Le Zohar, l’ensemble de la Lumière ou une partie d’elle, est toujours révélé dans la mesure du degré d’unification, le degré du don sans réserve, et la similitude entre le désir (Kli) et la Lumière. C’est pourquoi nous avons besoin de communiquer autant que possible, tant quantitativement que qualitativement. Nous allons recevoir cette Lumière en fonction de notre capacité à atteindre au moins le premier échelon des 125 degrés.

Après tout, qu’est-ce que représentent tous les 125 degrés ? Le degré de Nefesh contient également toutes les cinq Lumières : Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida (NaRaNHY), et chacune d’elles possède son propre NaRaNHY. D’où (NaRaNHY) Х (NaRaNHY) Х (NaRaNHY) = 5х5х5 = 125 degrés.

Puisque la Lumière est divisée en fonction du degré de l’Aviout (épaisseur) du désir, nous pouvons réaliser notre connexion, c’est-à dire nous élever au-dessus de cette épaisseur et communiquer en dépit de notre ego. La lumière nous influencera, nous corrigera, puis nous comblera dans la mesure de notre capacité à annuler cet Aviout, en même temps que notre désir de l’utiliser pour nous connecter.

Il n’y a rien ici à côté de ces deux composantes, la Lumière et le Kli, et le degré de connexion entre eux s’appelle l’«écran» ou une «intention».

Mensonge de l’extérieur ou vérité de l’intérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le réseau de communication Internet Facebook est-il si incroyablement populaire?

Réponse: Notre ego est en développement non seulement quantitativement mais aussi qualitativement. Si une personne a été précédemment satisfaite d’avoir cinq ou dix amis ayant des intérêts similaires dans son cercle afin qu’ils puissent aller à la pêche ensemble, visiter des bars, jouer aux cartes, promener les chiens, et ainsi de suite, aujourd’hui, cela ne les satisfait plus. Une personne veut rencontrer d’autres gens par autre chose que par le biais des chiens ou des poissons, c’est à dire, en ne se fondant pas sur les intérêts matériels et la proximité géographique, mais plutôt, elle cherche des similitude internes, un endroit où, il ou elle, peut s’exprimer au maximum.

Une personne cherche un moyen de communiquer où elle pourrait même mentir. Mais, pour l’essentiel, ce faisant, on exprime son «moi» encore plus. Après tout, quand nous mentons, nous exposons notre vérité intérieure! Ce mensonge témoigne de ce que nous voulons être, mais que nous ne pouvons pas être.

C’est très en phase avec le principe sur lequel est fondé Facebook : une personne affiche uniquement ce qu’il ou elle veut montrer, ses « meilleures photos ». Mais elle parle de son monde intérieur. En fait, en raison de leur nature égoïste, les gens peuvent être gourmands, paranoïaques, lâches, ou primaires, mais ils se présenteront comme ils se voient dans leur idéal. En d’autres termes, une personne montre ce qui, à ses yeux mérite d’être montré, en tant que forme plus attrayante, plus profonde et plus intime.

Il s’ensuit donc que d’une part, je sais ce que je suis (bien que je puisse ne pas le réaliser moi-même), mais pour les autres, je me présente dans un déguisement plus attrayant. Et parfois, c’est l’inverse: je tiens à paraître pire que je suis, en jouant au dur et je me présente comme un Don Quichotte belligérant.

Pourtant, cela n’a pas d’importance de savoir si cette image est meilleure ou pire que la vérité, parce que ce mensonge montre finalement à une personne ce qu’est son essence, et il ou elle vient à connaître son mal. Une personne est confrontée à une question: que suis-je par rapport à l’image sous laquelle je me présente sur Internet ? Après tout, tout le monde me voit comme je me dépeins sur l’Internet, mais je commence à réaliser que je suis loin de ce que j’ai peint pour les autres.

Cette amène les gens à la prise de conscience de leur mal, à la nécessité de changer, et de se rapprocher de l’image qu’ils souhaitent donner à voir aux autres. Puisque si je ne suis pas en contact physique avec vous et que vous ne me voyez pas, je peux faire semblant d’être ce que je veux pour vous: un nouveau moi, mon idéal intérieur, qui n’a rien à voir avec ma corporéité. Et cette image est une image plus authentique!

Par conséquent, notre développement vers la communication virtuelle va nous conduire dans la direction de la communication spirituelle, aux changements spirituels. C’est pourquoi je suis si heureux d’entendre parler de l’élaboration et la popularité croissante de Facebook et autres réseaux de communication.

Je suis certain que dans ce réseau social il y a des psychologues et des sociologues qui font des recherches sérieuses. Après tout, c’est désormais un phénomène mondial qui s’étend à toute l’humanité.