Daily Archives: 8 février 2011

Les enfants de la crise globale

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le nombre d’enfants incapable de socialiser est en augmentation. Pourquoi cela arrive-t-ilet comment peuvent-ils être aidés?

Réponse: Aujourd’hui, nous assistons à de nombreux phénomènes étranges et peu clairs dans l’humanité. La sagesse de la Kabbale leur donne une explication générale: Nous sommes en train de terminer la période de développement d’une humanité égoïste et sommes dans une période de correction de l’égoisme. La période de développement égoïste a duré 5771 années, depuis l’époque d’Adam jusqu’à nos jours. La correction consiste à ne pas employer l’égoïsme pour tout recevoir et tout absorber en soi-même ou pour utiliser d’autres personnes dans le but de se satifsaire soi-même.

En arrivant à la fin de son développement, le désir égoïste sent un vide et un manque de satisfaction. Il ne peut se développer plus loin, ni dans le domaine du comportement social normal et de l’interaction, ni dans le domaine de la science et de la culture, ni dans celui de l’éducation et des relations familiales. L’humanité traverse une crise parce que notre vie est construite sur la nature égoïste, qui a atteint la fin de son développement. C’est précisément l’origine des troubles sociaux, de l’autisme, et des problèmes de développement et de comportement.

Les conséquences du progrès médical est aussi à l’œuvre: Dans les générations passées ces enfants n’ont tout simplement pas pu survivre car on ne savait pas comment faire avec eux.

Seule la correction générale de l’égoïsme peut aider ces enfants. Après tout, ils font partie de la société, qui est gâtée par rapport à l’ensemble de « l’organisme » de l’humanité. Si nous commençons à nous corriger et à renforcer la force positive de l’amour et l’interaction au sein de la société, nous guérirons ces enfants.

Nous allons soudainement voir qu’ils vont se mettre à ressentir,  à réagir, à mieux comprendre et à vivre tout simplement. Nous leur donnons une force de vie par l’étude de la Kabbale, de même manière qu’elle attire une force positive dans notre monde. C’est le seul moyen pour surmonter tous les problèmes liés à une crise générale.

Il faut expérimenter!

Dr. Michael LaitmanQuestion: La Kabbale est une science expérimentale. Peut-on considerer le congrès actuel comme une expérience?

Réponse: Chacun de nous est un kabbaliste et un scientifique dans le sens où il réalise une expérience sur lui-même et ou il expérimente l’application de la Kabbale, ses conclusions et son exactitude personnellement.

Il y a 30 ans, je lisais le livre bien connu Shamati (J’ai entendu) et j’en ai compris, peut-être, un centième d’un pour cent. Puis, chaque année, en le relisant et en sentant son résultat sur moi-même, je comparai ce qui se passait avec moi et ce qui était écrit dans le livre et je fus surpris de découvrir que ce livre décrivait vraiment tout ce qui se passait avec moi. Et ainsi je continue la relecture de Shamati depuis 30 années (je l’ai reçu en 1979), et chaque fois je découvre que ce livre parle de moi.

Même après dix ans, ce livre se révélera à moi comme une source qui décrit tout sur moi. Tout! C’est parce que la personne qui l’a écrit, a commencé par le bas, comme tout le monde, puis monta spirituellement et l’écrivit à partir d’un niveau spirituel, que je ne suis encore pas capable d’atteindre.

Et si je devais monter plus haut, alors je découvrirais soudainement que ce livre ne parle plus des états, que je traverse. Il serait clair pour moi; je verrais clairement que l’auteur n’atteint qu’un certain niveau et qu’il n’est pas allé plus loin.

Nous voyons cela chez certains auteurs de livres kabbalistiques, même si cela ne les déprécie en aucune façon! Ils ont écrit au niveau qu’ils ont atteint, et c’est la même chose avec chacun de nous.

D’autre part, de quel droit interprétons-nous, écrivons-nous, et ajoutons-nous aux écrits de grands kabbalistes du passé? La vérité est que nous écrivons, ce qui est correct selon nos niveaux. Et surtout parce que nous sommes petits, nous pouvons tout écrire jusqu’au bout. De cette façon, il est plus facile pour les gens qui viennent à la Kabbale de reprendre contact avec notre matériel, plutôt qu’avec de grandes oeuvres du passé, parce que ces kabbalistes ont écrit, d’un haut niveau spirituel.

Mais, en fin de compte, aujourd’hui, nous sommes vraiment en train de mener une expérience sur nous-mêmes, et nous continuerons à réaliser cette expérience à travers toute notre vie jusqu’à ce que nous arrivions à la fin de la correction. C’est pourquoi la Kabbale, par rapport aux autres sciences, ne fonctionne pas en dehors de la personne. Vous n’étudiez pas quelque chose qui est en dehors de vous-même, mais plutôt sur vous-même, en vous-même. Donc, menons nos expériences!

Un mauvais désir est un cadeau unique

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « VaYera (Et le Seigneur apparu), » Point 167: Lorsque le Créateur aime une personne, il lui envoie un cadeau. Et quel est le cadeau? Pauvre, de manière à être récompensé par lui.

Le monde dans lequel nous vivons est à l’opposé du monde spirituel. Une récompense dans le monde supérieur est considérée comme une punition, dans notre monde et vice-versa. Pour cette raison, il est dit au sujet de la réalité supérieure: « J’ai vu un monde à l’envers. »

Un cadeau du ciel est une prise de conscience à travers un désir. Nous provenons tous du niveau inanimé,  issus des «cendres. » En d’autres termes, nous venons d’un niveau de désir si mauvais, dans lequel nous ne ressentons pas notre existence spirituelle ou notre désir pour le spirituel, dans lequel nous ne savons pas d’où nous sommes venus, ni pourquoi, et ne sommes pas au courant du but ou du sens de la vie. Nous ne percevons rien. Tel est notre point de départ.

Tout le reste vient uniquement par le renforcement et l’élévation du désir. Il est dit à propos de ceci: «J’ai créé le mauvais penchant. » Mais c’est à la personne de ressentir et de distinguer cette création à l’intérieur d’elle-même. Jours après jours, ce penchant est plus éveillé en elle, et la personne doit déterminer que c’est vraiment le mauvais penchant.

Le Créateur crée le désir, cependant, il faut discerner que ce désir est faible et il faut transformer ce désir de recevoir en un désir de donner, il faut passer du mauvais penchant à la ressemblance avec le Créateur. Cela dépend entièrement de la personne. Il est dit: «Je suis le Premier et je suis le Dernier. » Le Créateur donne le désir, puis la personne doit analyser et se réjouir du désir reçu. Elle est heureuse de recevoir la possibilité de reconnaître le mal dans le désir à travers l’enseignant, le groupe, et les livres. Elle réalise que le désir pervers fut donné par le Créateur, selon le principe: «J’ai créé le mauvais penchant. »

Alors, une personne développe une attitude correcte envers son désir: elle veut le changer en bien, en correspondance avec le Créateur, en aspiration au don sans réserve. Quand une personne arrive à cette décision, elle se met à demander au Créateur, qu’Il transforme son désir.

La personne alors exhorte le Créateur avec cette demande. Cette action est appelée: « Mes fils m’ont vaincus. » Et le Créateur lui accorde la force, l’écran, qui transforme le mauvais penchant en bonté. Tel est le sens de «je suis le dernier. » Après avoir donné le désir à quelqu’un, le Créateur, maintenant, le transforme.

Au niveau intermédiaire, une personne détermine librement ce qu’elle a reçu, ce qu’elle veut, et ce qu’elle demande au Créateur, et au moyen de ces niveaux de développement, elle progresse vers une similitude absolue avec le Créateur.

Heure après heure, une personne obtient d’avantage de connaissances , de conscience, de compréhension, de réalisation, et d’amour pour le Créateur, qui lui a donné le mauvais penchant, lui permettant ainsi de réaliser à quel point elle diffère du Créateur et comment elle peut devenir semblable à Lui. Grâce à cela, une personne peut demander au Créateur de la transformer et de la rapprocher de Lui, ainsi que de gagner en indépendance, en perfection, en participation et en adhésion avec Lui.

Une personne qui comprend ce processus justifie le Créateur à chaque fois qu’elle reçoit de Lui un mauvais désir. Dans ce cas, je ne vois pas de mal en lui, mais plutôt un cadeau qui a pu être inversé dans ma nouvelle réalité. Je comprends que le Créateur agit par amour pour moi, pour me rendre indépendant et semblable à Lui.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 04/02/2011, Écrits du Rabash