Daily Archives: 13 février 2011

La Kabbale est la science de l’amour

Dr. Michael LaitmanUne personne arrive à la Kabbale après avoir été éveillée à la nécessité de connaître la Force Supérieure dissimulée, le but et la raison de son existence, et le sens de sa vie. En passant par des étapes dans son développement spirituel, une personne atteint un point critique et commence à réfléchir sur les moyens d’atteindre le monde spirituel. Auparavant, elle avait l’habitude de penser que la spiritualité pouvait être atteinte avec ce qu’elle avait, c’est-à-dire, avec ses cinq sens, son esprit, et sa perception ordinaire de la réalité.

Mais à un certain stade, on commence à sentir que le monde spirituel ne peut être découvrir de cette manière et que, pour le faire, on a besoin de se changer soi-même. C’est alors qu’on se souvient d’une phrase célèbre: «J’ai créé le mauvais penchant et la Torah un épice, parce que la Lumière contenue en elle ramène vers le bien. »

Chaque personne visualise le monde spirituel à sa façon. La sagesse de la Kabbale le définit comme l’attribut de l’amour et du don sans réserve, où une personne sort de ses attributs égoïstes et commence à révéler la réalité supérieure dans les attributs du don qui sont opposés à ses propres attributs.

Les kabbalistes expliquent qu’il nous est nécessaire de développer l’attribut du don, c’est-à-dire, de corriger son cœur (désir). Cela signifie que si en ce moment notre désir oeuvre pour recevoir, nous devons le changer de manière à percevoir les désirs d’autrui comme les nôtre. La méthode consiste à corriger notre ego, qui veut tout dévorer, en développant un sens au-dessus de lui, ce qui signifie sortir de notre désir.

Au moment où j’ai commené à étudier la Kabbale, j’avais déjà plus de vingt ans d’enseignement. J’étais un scientifique et un entrepreneur, alors que tous les kabbalistes étudiant avec moi étaient des gens simples. Je me souviens avoir eu une conversation avec le Rabash, où il m’a dit avoir commencé à travailler comme assistant forgeron, puis comme cordonnier, et à la fin de sa carrière, dans un bureau de percepteur d’impôt. J’étais alors convaincu que je serais en mesure d’atteindre plus avec mon esprit. Il m’a fallu du temps pour comprendre que la Kabbale est une science des sentiments et que nous devons corriger notre cœur.

La sagesse de la Kabbale explique que l’esprit s’éveille en nous que dans la mesure où le cœur l’utilise. Le coeur veut savoir ce qu’il ressent et pourquoi, d’où les sentiments proviennent, et comment ils peuvent être modifiés. Et ensuite seulement, le cœur utilise l’esprit.

C’est un fait connu que notre cerveau fonctionne mieux lorsque nous sommes confrontés à des problèmes et la misère. La nécessité qui naît développe l’esprit. Ainsi, la fonction du système appelé « esprit » est de nous aider à réaliser notre désir.

La sagesse de la Kabbale est la science du développement du sentiment d’amour. En d’autres termes, je dois être capable de me connecter avec les désirs ou besoins de tous les autres et je dois être capable de les accepter comme mes propres désirs. Ma préoccupation pour les besoins d’autrui, comme s’ils étaient miens, est appelé mon amour pour lui. Ca n’a aucun rapport avec le fait de recevoir une satisfaction ou un plaisir de quelqu’un d’autre, mais au contraire, mon plaisir viendra du fait que je satisfaits les autres.

Les personnes commençant à étudier la Kabbale acquièrent de nouvelles sensations dans le coeur, qui leur permettent peu à peu de comprendre qu’en réalité parvenir à sortir de soi-même et satisfaire les autres apportent une satisfaction et un plaisir infinis. Cela donne à une personne une occasion incessante et illimitée de révéler subitement une nouvelle perception de la réalité, un nouvel horizon.

C’est parce qu’une personne, qui sort d’elle-même et commence à ressentir les besoins des autres au lieu de ses propres besoins, cesse de se percevoir, et vient progressivement à un état où elle n’a plus besoin de prendre soin d’elle. Dès que nous rencontrons l’attribut du don, nous recevons alors la satisfaction et atteignons le Monde Supérieur grâce à lui, en devenant semblable au Créateur

Pouvoirs supernatuels

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les pouvoirs surnaturels existent-ils dans notre monde?

Réponse: Le naturel et le surnaturel sont mesurés par rapport à l’homme, selon sa nature et le niveau de son développement. Par exemple, si une personne vivant il ya 500 ans voyait un avion, elle serait effrayée de voir cet oiseau de métal voler dans les airs sans même bouger ses ailes!

Cependant, le surnaturel n’est pas plus puissant que moi. Si actuellement, quelque chose me contrôle, demain je le contrôlerai. Supernaturel est quelque chose « au dessus de ma nature», quelque chose que je n’atteindrai jamais naturellement.

La nature de notre monde est complètement égoïste. C’est le désir de recevoir du plaisir de tout ce qui est possible, de se rapprocher des choses nous procurant du plaisir et de nous éloigner des choses nuisibles. La nature opposée, le désir de donner sans réserve et l’amour, est au-dessus de ce niveau.

Les forces du don sans réserve et de l’amour sont plus importantes que notre nature, car elles n’ont pas de limites, et naissent du fait que l’on perçoit les choses seulement dans l’intérêt de notre propre plaisir individuel. Ces forces ne peut être activées que si vous les acquérez en vous élevant au-dessus de votre nature pour atteindre une nature opposée. Alors, vous aurez une perception différente de la réalité, comme il est écrit: « J’ai vu un monde inversé» Cette réalité n’est pas limitée par le temps, l’espace, et le mouvement. Elle est infinie et harmonieuse, sans collision ou limite. Une fois que vous l’avez atteint, vous y exister.

Nous ne percevons pas cette réalité maintenant, car nous possédons des attributs opposés. Mais ceux qui ont acquis des attributs au-dessus de leur nature, la perçoivent. On pourrait dire que ce genre de personne, qui est appelé un kabbaliste, a des pouvoirs surnaturels. 


La chose la plus importante est le lien avec la racine!

Dr. Michael LaitmanToute science est un langage. Cependant, en science ordinaire, vous expliquez vos connaissances au même niveau, que vous les atteignez (dans le même monde), tandis qu’en utilisant le langage de la Kabbale, vous expliquez ce que vous atteignez par rapport à la racine. Là est la différence entre la science ordinaire et la science de la Kabbale. Vous enregistrez un phénomène que vous étudiez et atteignez dans ce monde, au même niveau, où vous l’atteignez et le recherchez. Cependant, dans la Kabbale vous n’avez pas atteint la matière même, mais sa connexion avec la racine. C’est la chose la plus importante!

Le Baal HaSoulam écrit ce qui suit dans l’article, « De l’enseignement de la Kabbale et son essence »: … la physique est la pure connaissance des ordres d’un genre particulier existant dans un monde particulier. Elle n’a qu’un sujet, et aucune autre sagesse n’est inclue en elle.

Ce n’est pas le cas avec la sagesse de la vérité, car elle est la connaissance de l’ensemble de l’inanimé, du végétal, de l’animal, et du parlant, dans tous les mondes, avec toutes leurs éléments et conduite, en tant qu’inclus dans la pensée du Créateur, c’est-à-dire dans le but de la Création. Pour cette raison, tous les enseignements au monde, du moindre d’entre eux jusqu’au plus importants d’entre eux, sont merveilleusement inclus en elle.

La connexion avec la racine est unique à la science de la Kabbale. C’est ce qui lui permet d’inclure toutes les autres sciences en elle. Vous pouvez expliquer les qualités d’une certaine matière à ce moment ou la connexion entre les phénomènes, mais cela n’explique pas l’essence des choses et des phénomènes

Comment apprendre à un enfant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous enseigner aux enfants la langue des branches, pour qu’ils comprennent les racines le plus rapidement possible?

Réponse: je lirai le Tanakh (le Pentateuque) avec votre enfant et lui en expliquerai le sens profond. Les enfants ont une bonne mémoire et de l’imagination, et peuvent facilement transcrire une conte en un processus interne, que vous leur expliquez.

Ensuite, je leur offrirai de faire le contraire en leur demandant d’écrire ce qu’ils voient dans notre monde d’un point de vue interne, en utilisant le langage des racines plutôt que celui des branches