Daily Archives: 14 février 2011

Le langage du point dans le cœur

Dr. Michael LaitmanLa seule chose que nous pouvons faire est d’attirer la Lumière Environnante sur nous-mêmes. Cela nous oblige à étudier ensemble et construire à partir de nous-mêmes (pas à partir du corps physique, mais de nos désirs) la réalité spirituelle. C’est pourquoi nous nous unissons dans le monde entier dans un désir et commençons à lutter pour quelque chose de supérieur.Il est impossible d’y parvenir sans un langage commun. Nous pouvons communiquer par l’intermédiaire d’un interprète, mais nous devons en quelque sorte dépeindre notre volonté collective par nous-mêmes. Chaque degré a une structure très complexe (10 Sefirot, 3 lignes) qui doit être découvert pour comprendre que cela fait partie de l’Infini.

Par conséquent, rien n’est accidentel dans la langue des kabbalistes: tout est défini avec une précision absolue de la première lettre à la dernière, et existe déjà dans l’état final dans le monde de l’Infini. Il ne peut rien y avoir d’accidentel, surtout quand il s’agit de l’ascension de l’humanité de bas en haut.

Nous utilisons un système unique existant, et il n’y a pas d’autre moyen de l’utiliser. La langue de notre monde définit le lien entre toutes ses parties, tandis que la langue des branches établit aussi le lien entre les deux niveaux, le matériel et le corporel. Aucune autre langue, sauf l’hébreu, n’est dotée de cette capacité.

Ce n’est pas seulement une langue parlée, c’est comme un langage de programmation qui définit une connexion entre les éléments. Elle montre comment passer de certaines propriétés à d’autres, d’un état à un autre, en utilisant un autre type de désir (Aviout), les gènes d’information (Reshimot), les Kelim (récipients), et les liens entre les âmes, tout ensemble. L’état initial, le dernier, et tous les moyens de passer de l’un à l’autre sont là, et tout cela est appelé langage.

Le point dans le cœur qui se réveille dans une personne est essentiellement le désir de connecter la branche à la racine. Je veux savoir ce que ce monde entier recèle et de quoi il me parle!

Les fleurs spirituelles sous le soleil spirituel

Dr. Michael LaitmanLa « langue des branches » kabbalistique est la langue de ceux qui atteignent la spiritualité. Elle est incompréhensible pour une personne qui n’a pas atteint la connexion des branches avec les racines spirituelles.Tout d’abord, je dois commencer à ressentir le monde Supérieur. Et puis, en entendant les mots qui appartiennent au monde d’en bas, je vais comprendre clairement ce phénomène du monde spirituel, dans lequel j’existe avec les auteurs des livres de Kabbale, et vers lequel ils ont visé. Je vais acquérir un langage commun avec Rabbi Shimon, le Baal HaSoulam puisque moi aussi, je serai au même niveau, le lieu, dont ils parlent.

Puisque j’existe dans ce monde dans mon corps physique, je sais ce que signifient les mots de ce monde : « soleil », « terre », « végétation », « âne » D’abord, je me familiarise avec les termes eux-mêmes, et puis j’entends leurs noms: les mots, la langue. J’attribue à cet objet, perceptible, le «soleil», un nom quelque soit la langue. C’est ainsi que nous nommons tous les phénomènes de ce monde, créant ainsi un langage, et il nous permet de comprendre ce qui est décrit.
Si j’existe aussi dans le monde spirituel, j’atteins une réalité supplémentaire appelée «soleil», «terre», «végétation», «âne». Je sens ces propriétés et connais leurs noms. Maintenant, l’auteur du livre kabbalistique commence à m’expliquer le lien entre tous ces phénomènes du monde spirituel en utilisant les mots de ce monde.

Puisque j’existe dans la réalisation de la connexion entre les branches matérielles et les racines spirituelles, ce qui est visé dans le monde spirituel est pour moi clair. Cette «langue de branches» se transforme en ma langue; elle m’explique tout.

Lorsqu’on apprend à un enfant à parler, on lui montre des objets et on les nomme. C’est ainsi que nous pouvons tout expliquer à un «enfant» dans le monde spirituel. Pour cela, il doit sentir la réalité spirituelle et découvrir comment cela s’appelle. C’est -à-dire, il a besoin d’aide dans la compréhension du lien entre les branches et les racines ainsi que dans la connexion entre les parties de la réalité spirituelle.

Les kabbalistes nous apprennent à trouver nos repères dans le monde spirituel à l’aide de la «langue des branches». Mais nous devons d’abord ressentir ce que sont les fleurs spirituelles, l’herbe, ou le soleil …

Il y a des termes spirituels qu’une personne ne ressent pas encore, alors qu’un kabbaliste l’aide à les percevoir. Ce langage nous fait avancer, nous construit. Les connexions à l’intérieur de la langue nous expliquent le sens des mots ou la raison pour laquelle les mots sont composés de lettres particulières. C’est parce que, en hébreu, la forme des lettres et leur ordre dans un mot indiquent les propriétés d’un objet spirituel qui porte ce nom particulier. C’est ainsi que l’information spirituelle nous est transmise.

Cette langue est déjà préparée pour nous, car tous les mondes, de Haut en bas, sont reliés entre eux. Nous sommes nés dans ce monde, le sentons, et apprenons à connaître la connexion entre les mots. Maintenant, nous devons nous élever de ce bas monde vers le Monde Supérieur, et nous prenons tout ce qu’il y a dans ce monde, la connaissance de toutes les branches et de tous leurs noms, et nous commençons à monter équipés avec ceci.

La connexion dirigée vers la racine s’est étendue vers le haut jusqu’à l’infini. Chaque niveau contient tout ce qui existe dans notre monde, mais chaque fois il se révèle à nous en termes plus qualitatifs, ce qui signifie qu’ils sont attachés plus fortement à une seule racine unifiée.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 10/02/2011, »L’essence de la sagesse de la Kabbale « 

Ainsi, le monde aurait été créé pour moi ….

Dr. Michael LaitmanQuestion: Mon intention dépend-t-elle de l’intention de tout l’environnement et l’intention de l’environnement dépend-elle de mon intention?Réponse: Absolument! Il est dit dans Shamati # 225: On ne peut pas s’élever au-dessus de son environnement. Par conséquent, [si l’on veut progresser] on doit sucer de son environnement. Et l’on n’a pas d’autre conseil, sauf par beaucoup de travail et de Torah. Par conséquent, si l’on se choisit un bon environnement, on économise du temps et des efforts, puisqu’on est façonné selon son environnement.

Cela est clair. Si je reçois l’énergie de l’environnement -et le fait est que je reçoive tout pour m’élever à partir de lui, – alors je monterai seulement pour autant que je reçois d’eux. Je ne peux pas être au-dessus de ce niveau.

Question: Comment puis-je voir mon environnement aussi grand si je ne vois pas mes amis aussi grands?

Réponse: C’est là que réside tout le problème. Qui considérez-vous comme grand? Il n’y a personne de grand dans votre monde. C’est-à-dire que le monde n’a pas été créé pour vous. Alors quels moyens allez-vous utiliser pour avancer? Le Créateur est caché. L’environnement est petit. Vous n’avez personne vers qui avancer et vous êtes seul dans le monde entier. C’est ce que vous ressentez.

En principe, tout le monde pense de cette façon et c’est ce que nous devons changer.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 14/2/11, Le Zohar