Daily Archives: 18 février 2011

Un saut en vol

Dr. Michael LaitmanNous travaillons dans une forme « binaire » discrète, par le biais d’impulsions individuelles: oui ou non, avec connexion ou sans connexion, en montée ou en descente, à droite ou à gauche. De cette façon, peu à peu, nous ajoutons un pas après l’autre, et tout cela forme finalement un tout indissociable.Quand il est nécessaire de calculer la surface d’une certaine forme complexe, les scientifiques utilisent l’équation intégrale: ils remplissent cette forme complexe avec des carrés qui peuvent être mesurés et les rendent de plus en plus petits, et à la fin, ils les additionnent tous.


D’une part, la grille de connexion qui fonctionne entre les âmes dans laquelle nous résidons est distincte, avec des impulsions et des actions individuelles. Mais à la fin, comme résultat de notre atteinte, quand on y pénètre plus profondément, cela se transforme en un réseau intégré. En d’autres termes, il y a une telle quantité de liens et d’actions, qui dépendent tellement les uns des autres, que nous obtenons l’infini.

Ce n’est pas seulement une somme à l’échelon où je cumule toutes ces propriétés et actions, mais c’est aussi leur composant « résumé » qui a une autre essence, d’un degré spirituel supérieur. Inversement, à partir de la forme distincte nous nous dirigeons vers la forme intégrale. La « forme intégrale, » la somme de ces formes distinctes est le Créateur -l’Un, comme il est écrit: « . Lui et Son Nom sont Un  » Nous nous approchons de cette forme intégrale distincte, en accumulant cependant un peu plus à chaque fois, en ajoutant nos petites «briques», nous nous connectons à l’Un.

Nous, de nous-mêmes, ne pouvons jamais atteindre cet Un. Nous faisons tout notre possible à notre degré actuel, accumulons la somme nécessaire des efforts, et atteignons le degré égal à « 10 Sefirot.» Et enfin, le saut au degré suivant se produit.

Mais je ne peux pas sauter de moi-même, la Force Supérieure me donne une poussée. Cette force est le «facteur résumant » l’Un. Et alors, au lieu de « 10 », j’arrive à 1 (un), comme un compteur qui, au bout de 10 de mes clics saute au chiffre suivant.

C’est ainsi que nous continuons à accumuler tous nos corrections jusqu’à ce que la force de « Rav Paalim ou-Mekabtziel » arrive, et Gmar Tikkoun (La correction finale) se produit!

Valoriser les moyens autant que le but

Dr. Michael LaitmanL’homme par nature ne prendre seulement en considération que son propre désir égoïste. Partout où il peut le jeter, quelque soit la valeur qu’il peut apporter à ses yeux, il ne considère que ce qui est important pour son ego. Voilà comment une personne évolue.L’avancement par les ordres du désir de recevoir est menée à l’échelle du «doux ou amer. » Sans le savoir, une personne se tourne toujours dans la direction du déroulement de l’égoïsme. Elle exécute les ordres internes de l’égoïsme inconsciemment, n’ayant aucune idée d’où ils viennent. Voilà comment nous vivons notre vie, sans libre arbitre, obéissant à l’exhortation interne de nos Reshimot (Gènes d’information) égoïstes.

Si on présente à une personne la possibilité d’établir une connexion avec le Créateur et d’entreprendre un autre type d’analyse, à l’échelle du «vérité ou mensonge », alors pour l’exécuter, elle doit immédiatement organiser le soutien de cette analyse pour elle-même.

Le soutien est l’environnement. Sans lui, une personne restera toujours dans les expériences du « doux ou amer » et continuera certainement à choisir plutôt le doux que l’amer, sous diverses formes, selon le degré du développement de son égoïsme. Et elle aura toujours une illusion de progrès, même si en réalité, à chaque fois, elle choisit juste une douceur plus raffinée.

Si une personne veut vraiment se développer vers l’indépendance, elle ne peut le faire que si elle contre balance les sensations de «doux ou amer » avecl’analyse de la «vérité ou mensonge ». Cette analyse doit être effectuée selon les critères externes qui reposent hors de son l’égoïsme, qui ne peuvent être fournis que par l’environnement.

Dans ce cas, tout est dans les mains de la chance: est-ce qu’une personne entendra ce que l’indépendance implique en tant que chance de former et de mettre en œuvre? Si elle le fait, au moins dans à un petit degré, elle s’annule devant l’enseignant, les livres kabbalistiques, et le groupe (l’environnement).

Il met cela en face de lui, puis se rend compte que son avancement dépend uniquement de la prise de conscience de l’importance de la hauteur à laquelle il élève son point de vue sur l’importance de cet environnement par rapport à la douceur des désirs égoïstes.

Telle est la nature de notre travail. Un homme est-il en mesure d’employer la puissance de nos études, la prière, et l’analyse dans son intégralité et accepter l’avis de l’environnement correct ? Après tout, ce n’est pas quelque chose d’extérieur, et pas seulement les visages des amis. Il forme une image interne de l’environnement et est prêt à baisser la tête devant eux. Et puis, en vertu de l’environnement, l’homme reçoit une prise de conscience de la grandeur du Créateur.

Au départ, il n’y a que deux: un homme et le Créateur. Et maintenant, il commence à actualiser ce principe. Si l’environnement (les moyens) est aussi important pour lui que le But (le Créateur), il commence à travailler avec cet outil correctement.

Le travail d’une personne est de valoriser l’environnement aussi haut qu’il valorise le Créateur. Et cela nécessite un travail constant. Si une personne valorise l’environnement parce que cela l’amène à l’atteinte du Créateur, alors c’est dans cette mesure qu’elle avance.

Par conséquent, on peut se tester dans la pratique: qu’est-ce qui le motive à chaque instant? Est-ce une exhortation interne, telles que des sensations de «doux ou amer » ou des valeurs absorbée par l’environnement, telles que celles de la «vérité ou mensonge»? Et la «vérité» est la grandeur du Créateur. C’est ce pourquoi une personne travaille : la force intégrante de l’amour et du don sans réserve, à laquelle elle veut se connecter à jusqu’à ce qu’au point d’adhérence totale.

Par conséquent, l’avis de l’environnement doit être ferme et constant de sorte qu’il peut obliger chaque ami à se rappeler du but (l’atteinte de la grandeur du Créateur) et sur les moyens (l’atteinte de la grandeur du groupe. Si l’environnement pense à cela et place cette analyse comme étant obligatoire avant tous les amis à chaque instant, de ce fait, il fournit un grand soutien à tous.

Ici commence la garantie mutuelle, et une personne reçoit une chance de parvenir à la révélation du Créateur.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/2011, Écrits du Rabash