Daily Archives: 22 février 2011

La vraie bonté

Dr. Michael LaitmanRabash, Shlavey HaSoulam (Les marches de l’échelle), article « Qu’est-ce qu’un vrai acte de bonté dans le travail »: On doit commencer son travail dans « une véritable bonté, » ce qui signifie sans aucune récompense, de sorte que, tout ce qu’on fait ne serve pas dans son intérêt, mais procure du plaisir au Créateur.

Nous sommes nés avec un désir, qui agit d’une certaine façon:. « Dans notre intérêt », «pour recevoir » Chacun de nous sent qu’avant nous et en dehors de nous, il y a un monde contenant quatre degrés d’évolution: l’inanimé, le végétal, l’animal, et le parlant. En outre, nous ne souhaitons nous-mêmes que profiter de ce monde extérieur dans le but d’éprouver du plaisir.

On pourrait l’inverser et dire que l’homme se sent bien, s’il utilise le monde d’une certaine manière: pour l’auto-satisfaction. En général, toutes ces choses sont tout à fait relatives, puisque nous sommes incapables de voir quoi que ce soit de contraire à elles.

Mais plus tard, l’homme tombe dans le désespoir de cette tendance à rechercher le plaisir. Et alors, un nouveau désir, une nouvelle approche, s’éveille en lui: «je dois traiter toute la réalité différemment. Tout cela est à moi et est semblable à moi. Je ne peux pas profiter de mon propre chef, mais seulement ensemble/en union avec les autres. « Evidemment, cette impulsion ne vient pas de l’homme. Le désir créé par le Créateur, avec ses Reshimot (gènes d’information), « qui s’enchainent » de plus en plus, se dévoilent à la personne qui les perçoit de cette manière.

En utilisant la méthode de correction de la bonne manière, l’homme commence à montrer une attitude différente face à sa réalité qu’il ressent en lui. Dans ses 613 désirs, il découvre que les parties qu’il a l’habitude de percevoir à l’extérieur sont, en fait, liées à lui. Dans la mesure où il est capable de changer son attitude envers ces parties et ne les considère pas comme «étrangères» mais comme «parentes», au même niveau de perception de la réalité qu’il a atteint: une réalité globale, une réalité embrassant tout. Il s’avère que c’est tout lui.

Dans ce cas, quand une personne commence à lier sa propre perception à un désir unifié, non brisé en parts individuelles, elle modifie l’image de sa réalité. Rien n’est exterieur: ni rochers, ni plantes, ni animaux, ni hommes. Ils font tous partie de ses désirs.

Une personne change son attitude. En d’autres termes, ellecalrifie le désir unifié et, par conséquent, révèle ainsi l » »élément supplémentaire »,  une force unifiée qui satisfait ce désir, considérée comme le Créateur. Ainsi, grâce à la correction des désirs, une personne mérite une nouvelle atteinte et se fond avec la Source.

C’est ce qu’on appelle la «vraie bonté. » Si une personne travaille sur sa volonté de recevoir et se corrige elle-même, son attitude, et la perception de la réalité, elle mérite un grand « plus »: la révélation du Créateur et l’union avec Lui.

 Et c’est pourquoi, il y a du travail dans la bonté, ce qui signifie que la correction des Kelim (récipients), et  il y a une vraie grâce à recevoir en vue de donner, quand une personne révèle la réalité, incluant Celui qui l’engendra: le Créateur. Ainsi, de la correction de l’être créé nous atteignons son but.

Tout ce qui compte est à l’intérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque, dans un organisme commun, des cellules séparées du groupe n’ont pas conscience de l’importance de l’objectif, alors comment cette importance peut-elle apparaître entre eux?

Réponse: Tout d’abord, je me tourne extérieurement vers le groupe afin d’éveiller mes amis. C’est mon devoir. Cependant, l’inspiration que je reçois d’eux en retour ne vient pas nécessairement dans une forme externe, « voyantes ». En général, les kabbalistes ont la tradition d’éviter d’exprimer leurs sentiments à travers un amour artificiel, de jolis mots, et ainsi de suite. Tout ce qui compte se trouve à l’intérieur.

Et à l’intérieur, je dois juger mes amis favorablement. Je leur donne de la valeur parce que le Créateur les a accueillis et leur a donné la conscience de l’importance de l’objectif. A quel point ils comprennent le but n’est pas pertinent car ils sont encore petits. Toutefois, le Créateur est parmi eux: Il se réveille et les unit les uns aux autres. C’est Lui qui les a unis en un grand groupe mondial. Et c’est pourquoi ils sont aussi importants pour moi que le Créateur. Il les veut, les rapproche, et se soucie d’eux. Pour Lui ce sont ses fils.

Cela signifie que je dois les traiter en conséquence. Je ne regarde pas leur apparence, mais leur force intérieure. Là, à l’intérieur, le Créateur les relie et les soutient, et je veux me relier à cette force, qu’Il fait, réalise et soutient. Je veux m’y connecter.

Mes amis peuvent ne pas le comprendre ou ne pas le sentir, mais je veux sérieusement rejoindre cela par ma propre décision et mon propre désir. Et quand je me joins à leur connexion, là où le Créateur les soutient, cela signifie que je me lie au groupe. C’est le groupe, et pas des n’importe quelles expressions extérieures. De là, je reçois la force du Créateur qui prend en charge mes amis et demeure en eux. C’est précisément là que je reçois mon inspiration pour l’importance du but, et j’acquiers la force de toujours tendre vers lui.

Et tout cela dépend de moi.

Un animal très sophistiqué ou un homme?

Dr. Michael LaitmanÉcrits du Rabash, « Que veut dire le monde fut créé pour la Torah »: En réalisant chacun des 613 commandements, une personne acquiert la lumière correspondant au commandement dans son désir altruiste.

 Cette lumière, correspondant à l’observation spirituelle de chaque commandement, est appelé une «contribution», car elle correspond à l’assimilation de chaque niveau spirituel. Tous les 613 commandements de tous les 613 degrés sont appelés Torah.

Le Créateur a créé le désir de recevoir, mais Il souhaite que ce désir satisfasse le don plutôt que la réception. Par conséquent, le désir doit faire des changements, et il doit le faire de façon indépendante, par le principe « Nous ferons et nous écouterons. »

Où est ce désir? Il se trouve dans l’espèce humaine, au niveau humain du développement. Comme le Baal HaSoulam écrit, après avoir fait toutes les vérifications, nous trouvons un seul avantage de l’homme sur l’animal: un désir de travailler pour le Créateur, pour l’unité avec Lui. Celui qui a ce désir est appelé « homme », Adam. Toutefois, si cette aspiration ou cette ascension n’est pas encore présente en lui, alors il est appelé un «animal».

Pourtant, il est dit dans les Psaumes: «Tu sauveras l’homme et l’animal. » Tout le monde se rapproche peu à peu vers l’éveil d’union avec le Créateur. Et une fois qu’ils se réveillent, ils commencent à faire des actions selon le principe: «Nous ferons et nous écouterons. »

« Nous ferons », signifie la correction des Kelim, où nous réalisons les 613 commandements. « Nous écouterons» signifie la satisfaction des Kelim au moyen des 613 ordres, ou autrement dit, des contributions, où une contribution, un dépôt, ou La Lumière pénètre dans les Kelim corrigés.

En guise de correction et de satisfction, avec l’aide des Lumières et des contributions, nous arrivons à la réalisation: Tous nos 613 désirs se corrigent en passant de la réception au don sans réserve et sont remplis par la Lumière Supérieure ou le Créateur. En fin de compte, nous sommes remplis à l’intérieur de Lui, nous arrivons à l’adhésion avec Lui, où Il nous satisfait.

Par conséquent, la Torah, signifiant la méthode de correction, a été créé seulement pour ceux qui veulent corriger leurs désirs égoïstes par l’intention de donner. Seuls ceux-ci s’engagent vraiment dans la Torah. C’est parce que la Torah est la lumière qui ramène vers le bien. Une personne qui n’existe pas dans ce but n’est pas appelée «homme», celui qui effectue la correction. 

Regardons notre monde à travers les lunettes spirituelles, nous pourrions y voir quelques personnes. Tout le reste appartient au niveau inanimé, végétal, et animal de la nature, y compris la multitude d’animaux dans la conduite des gens qui ont juste une apparence humaine extérieure.

Si une personne ne s’est pas encore réveillée afin de se corriger et d’atteindre la hauteur du Créateur, cela signifie qu’elle est encore au niveau de développement animal. Et peu importe ce qu’elle fait, la méthode de correction n’a pas été créée pour elle. Elle peut être très sophistiquée et intelligente, et peut se considérer comme un homme juste, mais si elle ne se soucie pas de corriger son mauvais penchant à chaque seconde, alors pour l’instant, elle n’est encore appelée qu’un animal. C’est pourquoi il est dit que « tout le monde ressemble un animal ».

Par conséquent, nous devons respecter le désir qui s’est éveillé en nous, qui aspire à l’unité avec le Créateur, ainsi que les amis qui ont aussi ce feu intérieur brûlant. Nous pouvons nous unir les uns aux autres afin que la volonté commune de chacun pénètre dans chaque personne. Alors, en réponse à ce désir, que chaque personne a, nous allons attirer la lumière qui les ramène vers le bien et cela va vraiment unir tous nos désirs en un seul grand Kli déjà corrigé. Il sera rempli par la Lumière Supérieure, le Créateur, et c’est ainsi que nous deviendrons semblables à Malkhout du monde de l’Infini, comme il est écrit, « Il est Un et Son nom un. » Il est la Lumière, et Son nom est le récipient, Kli, HaVaYaH.

Il s’avère que le monde entier a été créé pour la correction. En fin de compte, nous aurons à nous corriger et à parvenir à l’unité, qui est décrite par le verset: «Tous me connaitront  du plus petit au plus grand. »

De la 1ère partie du quotidien de Kabbale 21/2/11, Écrits du Rabash