Daily Archives: 28 février 2011

En zone neutre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie que la Lumière discerne l’état de quelqu’un ? Est-ce que l’esprit a aussi un rôle à jouer ?

Réponse: Non, ce n’est pas le cas. Quand la Lumière discerne mon état, je n’ai pas besoin de l’esprit terrestre, car il n’ajoute rien. J’ai besoin de discernements spirituels, qui viennent des sensations de mes désirs et de la Lumière Supérieure. Je dois les ressentir, ou du moins m’en rapprocher, entrant dans la zone neutre entre le désir de plaisir et le désir de donner.

Je peux être 1) à l’intérieur de mon désir égoïste, 2) en territoire neutre, étant sorti de mon désir et aspirant à la spiritualité, ou 3) dans l’intention spirituelle.

Quand je suis en zone neutre, je ne comprends pas encore ce qui m’arrive, mais déjà je n’agis que pour le bien du but. Ensuite, la Lumière m’influence et je passe par différents états, sans en avoir conscience. Je ne peux pas dire ce qui se passe, comme un bébé ne peut pas dire ce qui lui arrive. Il est entièrement dans l’aspiration de croître, et avec cette aspiration, il évoque la Lumière, la force de la croissance et le développement. Il en est de même pour nous.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/02/11, Le Zohar

Un guide dans les profondeurs de l’âme

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Introduction, « explication générale pour tous les quatorze commandements et comment ils se divisent en sept jours de la « Création », Point 1: … Rabbi Shimon explique les quatorze Mitsvot, qui comprennent toutes les 613 Mitsvot, comme les sept jours de la création comprennent 7.000 ans. C’est pourquoi il les a divisé en sept jours de la création et les a attachés chacun à sa journée attribuée. Et comme ils comprennent tous les 613 Mitsvot, cela vaut la peine de s’exercer de garder chaque jour. »Que signifie observer un commandement (Mitzva)? Comment puis-je même savoir ce qu’est ce commandement ? Et qu’est-ce que je peux faire maintenant, si je ne sais même pas de quoi il parle?

Néanmoins, je dois lire ce texte avec l’intention qu’il me corrige. Après tout, pour l’instant nous ne savons même pas comment nous connecter au texte ou en extraire l’action spirituelle afin qu’il devienne un manuel d’instructions pour nous, la Torah, parce que la Torah vient du mot Oraa, instructions. Car il est écrit, «l’âme d’un homme lui enseignera ».

Lorsque chacun d’entre nous aura une âme au lieu de son embryon ou étincelle spirituelle, alors à l’intérieur de notre âme nous révélerons des phénomènes différents. Ces phénomènes vont devenir «mon livre», «ma Torah », ma révélation, selon l’instruction d’écrire la Torah sur son cœur, où le cœur se réfère à tous les désirs d’une personne.

De là nous allons découvrir comment avancer, comment franchir les prochaines étapes, et nous les prendrons à l’intérieur de nous. C’est exactement ainsi que nous allons effectuer des actions diverses à l’intérieur de nous, selon le manuel d’instructions.

Mais pour l’instant nous nous penchons sur le mode d’emploi sans nous rendre compte de ce que disent les instructions. Nous ne savons pas de quoi cela parle, car nous ne sentons pas que chacune d’entre elles parle au sujet de notre intériorité, là où sont les différentes parties de notre âme, et là où se trouve la connexion entre elles.

Par conséquent, nous devons seulement demander et prier pour révéler la structure interne de notre âme – là où sont ces désirs dans les états qui sont décrits, de quoi parle exactement le livre, et quelles sont les actions qu’il décrit que nous devons effectuer en nous ?

L’intention de désirer et d’atteindre, telle est l’intention correcte, que le Baal HaSoulam décrit dans l’article 155 de « Introduction au Talmud Esser Sefirot« : … par la soif et le grand désir de comprendre ce qu’ils apprennent, ils réveillent sur eux-mêmes les Lumières qui entourent leurs âmes. « 
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 28/02/11 Le Zohar

Un moment de faiblesse pour le grand conquérant

Dr. Michael LaitmanDans notre monde nous sommes habitués à agir en toute indépendance. J’utilise toutes mes forces, mes connaissances, mon énergie, le potentiel d’être connecté avec mon environnement, mes capacités innées, ainsi que des habitudes profondément enracinées par l’éducation. Je suis la source; je suis le centre. Venant de moi, j’agis et je fais mon chemin dans le monde.A chaque étape de notre chemin, nous voyons comme cette approche est efficace. Après tout, nous sommes nés par la puissance de l’égoïsme, le désir de plaisir. Et puisque nous utilisons déjà ce désir de «réussir» pour atteindre l’auto- satisfaction, nous utilisons donc tout ce que nous avons, à la fois nos capacités internes et les moyens externes.

J’ai la force, la raison, le comportement, et l’audace – toutes les choses qui me sont inhérentes, et je les utilise en dehors, dans le sens d’aller de l’intérieur de moi-même vers l’extérieur. Mais ce n’est pas ce qui se passe lors de la correction de l’âme. Si mon objectif fixé est de ne pas réussir dans ce monde, mais dans le monde spirituel, si je veux percer dans ce monde et l’acquérir, alors je découvre que je ne suis pas digne de lui dès le début. Je n’ai pas les forces, la compréhension, ou les qualités qui me permettent de me rapprocher par moi-même et d’attaquer, briser, et conquérir le Monde Supérieur.

Il faut du temps pour s’en rendre compte. Mais ensuite, voyant que mes « instruments » réguliers sont impuissants, je ressens une faiblesse, j’abandonne, et ne sais pas quoi faire. Habituellement, cela amène une personne à une grande descente. Après tout, elle ne dispose d’aucun moyen pour atteindre ce qu’elle désire. Alors, que doit-elle faire?

Il y a deux choses cachées ici que l’on doit comprendre:
1. Je n’appartiens pas ou ne corresponds pas le monde spirituel en aucune manière, ni en façon ni en forme. Maintenant, c’est tout à fait clair pour moi. Et ce moment de faiblesse, c’est un bon début. Après tout, en substance, c’est parler de la réalisation de ma propre nature, qui est détachée de la nature spirituelle et ne m’aidera d’aucune manière. Je n’ai pas de penchants, de moyens, d’outils, ou de possibilités de trouver mon chemin vers l’endroit où je veux être. Je ne peux pas jouer à pile ou face pour cela. Je suis spirituellement immobile et inaccessible.

2. Je suis en mesure d’obtenir une force qui va m’aider et un esprit qui me dirigera vers l’acquisition du Monde Supérieur à travers l’environnement. Après tout, l’environnement est le moyen d’atteindre le Monde Supérieur, et il est présent à côté de moi. Il est le groupe vers lequel je suis amené d’En Haut et à travers lequel je peux recevoir des forces supérieures afin qu’elles m’influencent.

Je n’acquière pas le monde spirituel en aspirant à aller de l’intérieur de moi-même vers l’extérieur, vers lui. Je ne l’achète pas, ne l’absorbe pas, ni ne le met en échec. Au contraire, dans le but de conquérir le Monde Supérieur, je dois seulement m’y adapter. Ensuite, je vais découvrir que je suis dedans.

De cette façon, l’approche du travail et de son résultat, ainsi que la réconciliation de moi-même avec le Monde Supérieur sont complètement opposés à ce avec quoi nous travaillons dans notre monde. Ici, je dois réaliser, acquérir, ou conquérir ce que je désire, alors que le monde spirituel est au contraire initialement prêt pour moi. Je suis déjà dedans et tout ce que j’ai à faire est de changer pour que cela devienne apparent.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 28/02/11, Écrits du Rabash