De l’écran terrestre au spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Yitro (Jethro) » Point 180: … Nous devrions examiner les formes des personnes dans six discernements, et cela afin de connaître la sagesse rigoureusement. Ce sont les cheveux, les yeux, le nez, les lèvres, le visage et les mains, ce qui signifie les lignes des mains.

La science de la Kabbale explique toutes les qualités spirituelles en utilisant des mots terrestres. C’est parce qu’il n’y a pas de mots ou de lettres dans le monde spirituel, mais seulement la sensation, la réalisation, et la compréhension. Par conséquent, nous n’avons pas une autre façon d’exprimer et de transmettre des informations spirituelles et des impressions d’une personne à une autre. C’est pourquoi nous prenons les mots de notre monde parce que notre monde, cette réalité terrestre, est une empreinte de la réalité supérieure et tout ce qui existe dans notre monde a des racines dans le monde spirituel.

Par conséquent, lorsque le Zohar parle des caractéristiques du visage de la personne, de ses organes internes, ou de parties du corps, tout cela décrit les forces correspondantes agissant dans l’espace spirituel, ce qui signifie entre les âmes, à l’intérieur de leur connexion. De cette façon, en utilisant «le langage des branches », nous nous transmettons des informations sur le monde spirituel.

Cela peut être comparé à des forces électriques par lesquelles nous créons une image sur un écran d’ordinateur. A l’intérieur de l’ordinateur il y a des forces électriques, mais pour nous, nous les utilisons pour décrire les images que nous comprenons.

Nous pouvons parler de forces intérieures électriques en utilisant leurs résultats à l’extérieur: en termes graphique, en couleurs, et figures géométriques. Nous pouvons nommer ces forces électriques par leurs images graphiques, même si ce ne sont pas des couleurs, des lignes ou des images. C’est juste que dans leur manifestation extérieure, elles créent ces formes pour nous et nous utilisons les noms de ces formes pour nommer ces forces.

Par conséquent, nous devons comprendre que les auteurs du Zohar ne se livrent pas à la physio-mystique, la physiologie, ou autres choses semblables, mais ont tenu à décrire la structure intérieure de l’âme en détail. Une personne qui est dans le monde spirituel envisage tout ce qui est écrit dans le Zohar dans le sens spirituel, sachant qu’il parle de spiritualité. Elle voit cela parce que l’impression spirituelle est beaucoup plus puissante que celle terrestre. Par conséquent, elle observe l’image spirituelle avant tout.

D’autre part, une personne qui est seulement dans le monde matériel et pour l’instant ne perçoit que la réalité terrestre sur son écran, voit des images terrestres derrière les mots du Zohar.

Ainsi, en lisant le Zohar, nous allons essayer de passer d’un écran à l’autre, à partir de l’écran externe sur lequel les images terrestres nous sont représentées, à la structure interne de l’âme. Essayons d’imaginer les qualités de l’âme. Et même si nous ne comprenons pas de quoi parle le Zohar, nos efforts évoquent la Lumière qui nous corrige.

Le Baal HaSoulam écrit ce qui suit dans « Introduction au Talmud des Dix Sefirot: donc nous devons nous demander, pourquoi alors, les kabbalistes obligent-ils chaque personne à étudier la sagesse de la Kabbale? En effet, il y a une chose importante, et digne d’être publiée: il y a un merveilleux remède précieux pour ceux qui s’engagent dans la sagesse de la Kabbale. Bien qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils apprennent, grâce à l’aspiration et au grand désir de comprendre ce qu’ils apprennent, ils éveillent sur eux-mêmes les Lumières qui entourent leurs âmes.

Notre désir doit être non pas de comprendre, mais de ressentir cette image spirituelle intérieure. Par ce désir même nous attirons la Lumière de là -bas, qui nous corrige. Et puis nous entrons dans la sensation de ce monde intérieur.
De la 2ème partie du cours quotifien de Kabbale du 4/03/2011, Le Zohar

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