Au début, la société a été fondée sur le système de troc, mais quand l’égoïsme est arrivé à maturité et qu’il est devenu difficile d’échanger des biens directement, il fut nécessaire de trouver quelque chose pour le remplacer dans le but de simplifier le processus. À ce moment, il a été décidé d’utiliser des pierres et des métaux précieux, qui ont été évalués, pour le commerce. Ils ont servi comme équivalent pour tout achat.Ensuite, les pièces sont apparues, fondées sur la nécessité de vérifier si le métal était véritablement de l’or ou de l’argent. En outre, tous les rois, en raison de leurs ambitions, voulaient frapper leurs profils sur les pièces, tandis que les Etats étaient désireux d’établir des symboles de l’identité nationale et religieuse. C’est ainsi que sont apparus des scellés spéciaux sur les lingots d’or et d’argent.

Au début, il suffisait d’un timbre comme preuve de l’authenticité d’un métal évalué par son poids, mais plus tard, il a acquis sa propre valeur et a reçu un pouvoir monétaire. Il est devenu évident que ce n’était pas le matériau lui-même qui était nécessaire, l’or ou l’argent, mais plutôt un timbre avec le profil de quelqu’un, une forme unique acceptée partout comme un équivalent de sa valeur. Et c’est ainsi qu’on a commencé à fabriquer des pièces avec des simples métaux.

Mais derrière chaque pièce de monnaie par exemple il y avait un étalon-or. Un timbre d’un certain gouverneur certifiait que quelque part dans son trésor se trouvait l’or qui garantissait la valeur indiquée sur la pièce et tout le monde pouvait venir et l’échanger contre de l’or.

C’est ainsi que cela a fonctionné jusqu’à notre époque où nous sommes entrés dans l’ère de l’égoïsme arrogant et en avons complètement perdu le contrôle. On a commencé à imprimer de l’argent beaucoup plus qu’il n’y avait d’or pour le garantir, et il n’est plus possible de le racheter. L’argent perd de sa valeur, et il manque non seulement un authentique système de contrepartie, mais même un faux, artificiel, qui servait à soutenir l’ensemble du système monétaire.

En vérité, aucun billet n’est couvert ! Au final, il y a plus d’argent en circulation dans le monde que l’ensemble des pays sont en mesure de garantir. Et maintenant, le monde va vers les cartes en plastique qui ne sont pas des métaux précieux, ni des pièces de monnaie, ni encore des billets en papier ; ce sont simplement des morceaux en matière plastique qui nous aident à transférer de l’argent d’une banque et d’une partie du monde à l’autre. Et pendant que nous faisons cela, rien ne bouge vraiment, c’est juste que les chiffres sont copiés et envoyés à une nouvelle adresse sur l’ordinateur.

Et ce n’est pas sans raison. Derrière tout cela, il y a une philosophie intérieure très sublime d’écrans, de Lumières, et de désirs. Cela parle de notre perte de connexion avec la contrepartie, l’écran qui, en dépit de son égoïsme, avait servi auparavant d’équivalent à notre effort dans le temps, l’espace et le mouvement.

Nous commençons à valoriser tout cela de moins en moins depuis que notre ego est à maturité et devient plus grand que la garantie réelle! Et si j’ai une machine qui peut imprimer de l’argent sans contrepartie, alors je l’imprime !

Je pense que le système financier va faire face à un grand effondrement, car il ne peut pas continuer comme ça pour toujours.
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De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 01/03/2011, leçon sur l’agent.

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