Daily Archives: 10 mars 2011

Seuls les héros entreront dans le Palais du Roi

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot », Point 133: Et seuls les héros parmi eux, dont la patience a enduré, ont vaincu les gardes et ont ouvert la porte. Et ils ont été immédiatement récompensés en voyant le visage du roi ….Question: Quel est le degré de la « patience endurée »?

Réponse: Une personne arrive à la sagesse de la Kabbale en « mourant  » pour obtenir tout et tout d’un coup, mais quand il ou elle ne réussit pas, ils commencent à se mettre en colère envers eux-mêmes, le Créateur, et le monde entier. C’est ainsi que s’exprime le désir égoïste, fort et vigoureux, d’une personne quand elle se rend compte qu’elle n’a aucune chance d’être remplie car elle est totalement opposée à la source du contentement.

Le degré de la patience se forme dans une personne quand elle commence à comprendre ce que le chemin spirituel implique et qu’elle conçoit la nécessité de chaque étape. Comme si avec une pince à épiler, grain par grain, elle recueillait ses impressions accumulées, pleinement consciente que, sans elles, elle ne peut pas réunir les «éléments constitutifs» de son âme. Après tout, l’âme d’une personne contient en elle des milliers de différents détails, dont chacun doit être affiné, et c’est pourquoi il est impossible de sauter par-dessus un certain stade.

Le Baal HaSoulam écrit que c’est seulement celui qui marche sur un long chemin vers des corrections qui gagne le plus en raison, du fait qu’il ou elle subit plus profondément des discernements. En fait, notre âme n’est pas seulement un puzzle à deux dimensions, mais plutôt une structure complexe qui se développe en profondeur dans tous les sens parce que chaque âme doit contenir toutes les âmes en son sein.

Il s’agit d’un espace spirituel multidimensionnel où une personne avec son corps est reliée à absolument toutes les âmes, comme si à ses côtés il n’y avait personne d’autre. Par conséquent, une personne doit effectuer de très grands discernements.

Donc, la mesure de la patience n’implique pas le degré de votre sang-froid ou, au contraire, de votre impatience. Le Créateur est une loi immuable de la nature, et il n’y a rien que vous puissiez faire. Par exemple, en vérité, vous pouvez hurler contre une machine tout ce que vous voulez, quand vous ne pouvez pas la faire fonctionner, mais cela n’aidera en rien.

Le degré de patience, c’est quand une personne cherche à obtenir la bonne approche envers son avancement spirituel, avec l’aide de son environnement. En d’autres termes, jusqu’à ce que nous soyons tous unis, notre Kli (récipient) ne sera pas complet, et nous ne serons pas en mesure d’entrer dans les chambres du Créateur. Nous devons atteindre un certain degré minimal, un soi-disant Seah (somme d’efforts). Cela demande de la patience.

Vous devez constamment vous tourner vers le groupe et demander de l’aide et apprendre la patience des autres. Toutefois, c’est seulement considéré comme de la patience, alors qu’en fait, c’est l’engagement mutuel avec les autres.

La patience, c’est quand je sais que je ne vais pas obtenir la spiritualité avant les autres. Je dois travailler avec eux, devant eux, puis, au dernier tour, je vais entrer dans le monde spirituel.

C’est précisément ma conscience d’être le dernier qui définit le degré de ma patience. Il s’agit d’une très importante propriété qui découle du fait qu’il n’y a rien, mais un seul Kli(récipient) et la Lumière, alors que je ne fais seulement que les stimuler vers l’union.

C’est ainsi, quand tout le monde s’efforce d’atteindre le sommet d’une montagne et d’entrer dans le palais du roi, que je ne suis pas en avance sur tous, mais que je les pousse par derrière. Je suis le dernier en ligne. Si je suis disposé à le faire, cela signifie que j’ai l’endurance de la patience. Si j’aide tout le monde, puis après ils se transforment, moi aussi, je serai corrigé.

Nul ne peut venir à la correction avant son environnement. nous considérons que : on est incapable de s’élever au-dessus de son cercle, car il s’agit d’un système sain où toutes ses parties interagissent les unes avec les autres.

Comment, alors, y aura-t-il une partie qui a été corrigée en son sein, tandis qu’une autre ne l’est pas? Par conséquent, plus une personne s’efforce d’élever son environnement, plus il ou elle deviendra exalté. Seul ce type d’approche mène au succès.

En outre, le degré de la patience de quelqu’un est mesuré par sa capacité à transformer la souffrance d’avoir à composer avec soi-même dans le don sans réserve et le plaisir. Dans ce cas, cette mesure de la patience qui a «enduré» ce travail se transforme en un grand Kli (désir).

Après tout, l’impatience est une authentique expression de l’ego qui «brûle» avec le désir d’être comblé et déteste tout ce qui l’empêche d’obtenir un tel accomplissement. Le degré de patience d’une personne apprivoise cet ego, le réforme, et devient le critère de l’avancement spirituel de l’homme.

En fin de compte, la mesure de la patience ce sont les mêmes Kelim non corrigés qui me séparent du Créateur, car c’est en eux que je ressens l’impatience.

Du cours quotidien de Kabbale du 25/02/2011, »Introduction à l’étude des dix Sefirot »

La femme est là où les changements ont lieu

Dr. Michael LaitmanPour influencer les hommes d’une manière saine et puissante, les femmes doivent aussi s’unir, mais elles doivent s’unir avec une compréhension des principes de notre travail et savoir quoi demander exactement aux hommes. Pour ce faire, elles doivent savoir ce qu’est la Lumière que les hommes ont besoin de tirer et de ce qui est à engendrer.Une femme dans la spiritualité est une force encore plus grande qu’un homme. Un homme est juste une force, un écran, alors que la femme est le lieu où toutes sortes de changements se produisent. Elle engendre un nouvel échelon et le nourrit. La conception, le nourrissage, et la maturation vers l’âge adulte, tout cela se situe dans le cadre de la partie féminine de l’âme collective ou individuelle.
En ce qui concerne un homme, il ne délivre que la Lumière. Il est dit qu’il «fournit le blanchiment», et cela complète son rôle, pour ainsi dire. Après cela, il réside au sein de la mère et à travers elle, fournit les efforts pour développer les âmes.

En ce qui concerne la descendance, tout vient de la mère, la partie femelle. Toute la croissance spirituelle passe par une femme, et c’est la partie femelle qui engendre les âmes. La même chose est mentionnée dans la Torah. Par exemple, « Abraham » et « Sarah » sont deux parties de l’âme qui engendrent une nouvelle âme, et leur état plus avancé est considéré comme « Isaac ». Qui lui donne naissance ? De toute évidence, c’est Sarah.

Nous devons fonctionner comme la nature le dicte. Après nous être aligné avec la nature matérielle, nous allons passer à la nature spirituelle, grâce à laquelle nous allons accomplir ce que nous avons décidé de faire sans nous nuire.

Vice versa, le plus nous nous infligeons de mal en nous livrant à notre égoïsme, plus on va crier sur l’«égalité» qui en réalité ruine les familles et la société, et plus nos chances vont diminuer. Certains politiciens peuvent en bénéficier, mais ce ne sera pas nous.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 6/3/2011sur les femmes.

Un voyage autour du monde avec le Livre du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous amener nos mouvements intérieurs à correspondre avec le texte du Livre du Zohar ?

Réponse: Par rapport aux autres sources kabbalistiques, c’est effectivement facile à faire avec le Zohar, car la vitesse et la lecture du texte sont telles que tout ce que vous avez à faire est de vous sentir comment «couler » avec lui. Mais cela ne signifie pas que vous entendez le son comme le bruit d’une rivière qui s’écoule.

« Couler ensemble avec lui» signifie que vous essayez très calmement, comme il est écrit: «Les paroles des sages se font entendre dans le calme ». Vous allez ensemble avec les auteurs du Zohar sans aucune résistance, en organisant vos mouvements intérieurs pour les adapter au son des mots. Si vous avez raté quelques mots et ne les entendez pas, ne vous inquiétez pas et continuez avec les mots suivants. Ainsi, vous continuez avec le flot comme un copeau de bois sur les ondes, en répétant toutes les nuances de l’eau.

C’est ainsi que nous devrions permettre à nos qualités, nos désirs et sensations de couler ensemble avec le texte du Zohar comme sur la surface de l’eau, en essayant de répondre à ce flux, en essayant de trouver où sont à l’intérieur de nous ces qualités et ces désirs que Le Zohar décrit. Mais nous devons aller les chercher très simplement et facilement. La chose la plus importante est de laisser passer ce flux à travers vous. Après tout, nous sommes juste un récipient ou Kli par lequel la totalité de ce flux de mots doit entrer en nous.

Lors de la lecture du Zohar, nous ne cherchons pas à activer l’esprit ou à discerner les définitions intérieures. Même dans les endroits où le Zohar semble utiliser des termes techniques, scientifiques, en utilisant le langage de la Kabbale, nous devrions également essayer de laisser ce texte passer à travers les sensations plutôt qu’à travers l’esprit, signifiant essayer d’écouter nos propres sentiments et impressions, en essayant de ressentir à quel point chaque mot résonne en nous, peu importe la langue que le Zohar utilise

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 9/3/2011,Le Zohar