Seuls les héros entreront dans le Palais du Roi

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot », Point 133: Et seuls les héros parmi eux, dont la patience a enduré, ont vaincu les gardes et ont ouvert la porte. Et ils ont été immédiatement récompensés en voyant le visage du roi ….Question: Quel est le degré de la « patience endurée »?

Réponse: Une personne arrive à la sagesse de la Kabbale en « mourant  » pour obtenir tout et tout d’un coup, mais quand il ou elle ne réussit pas, ils commencent à se mettre en colère envers eux-mêmes, le Créateur, et le monde entier. C’est ainsi que s’exprime le désir égoïste, fort et vigoureux, d’une personne quand elle se rend compte qu’elle n’a aucune chance d’être remplie car elle est totalement opposée à la source du contentement.

Le degré de la patience se forme dans une personne quand elle commence à comprendre ce que le chemin spirituel implique et qu’elle conçoit la nécessité de chaque étape. Comme si avec une pince à épiler, grain par grain, elle recueillait ses impressions accumulées, pleinement consciente que, sans elles, elle ne peut pas réunir les «éléments constitutifs» de son âme. Après tout, l’âme d’une personne contient en elle des milliers de différents détails, dont chacun doit être affiné, et c’est pourquoi il est impossible de sauter par-dessus un certain stade.

Le Baal HaSoulam écrit que c’est seulement celui qui marche sur un long chemin vers des corrections qui gagne le plus en raison, du fait qu’il ou elle subit plus profondément des discernements. En fait, notre âme n’est pas seulement un puzzle à deux dimensions, mais plutôt une structure complexe qui se développe en profondeur dans tous les sens parce que chaque âme doit contenir toutes les âmes en son sein.

Il s’agit d’un espace spirituel multidimensionnel où une personne avec son corps est reliée à absolument toutes les âmes, comme si à ses côtés il n’y avait personne d’autre. Par conséquent, une personne doit effectuer de très grands discernements.

Donc, la mesure de la patience n’implique pas le degré de votre sang-froid ou, au contraire, de votre impatience. Le Créateur est une loi immuable de la nature, et il n’y a rien que vous puissiez faire. Par exemple, en vérité, vous pouvez hurler contre une machine tout ce que vous voulez, quand vous ne pouvez pas la faire fonctionner, mais cela n’aidera en rien.

Le degré de patience, c’est quand une personne cherche à obtenir la bonne approche envers son avancement spirituel, avec l’aide de son environnement. En d’autres termes, jusqu’à ce que nous soyons tous unis, notre Kli (récipient) ne sera pas complet, et nous ne serons pas en mesure d’entrer dans les chambres du Créateur. Nous devons atteindre un certain degré minimal, un soi-disant Seah (somme d’efforts). Cela demande de la patience.

Vous devez constamment vous tourner vers le groupe et demander de l’aide et apprendre la patience des autres. Toutefois, c’est seulement considéré comme de la patience, alors qu’en fait, c’est l’engagement mutuel avec les autres.

La patience, c’est quand je sais que je ne vais pas obtenir la spiritualité avant les autres. Je dois travailler avec eux, devant eux, puis, au dernier tour, je vais entrer dans le monde spirituel.

C’est précisément ma conscience d’être le dernier qui définit le degré de ma patience. Il s’agit d’une très importante propriété qui découle du fait qu’il n’y a rien, mais un seul Kli(récipient) et la Lumière, alors que je ne fais seulement que les stimuler vers l’union.

C’est ainsi, quand tout le monde s’efforce d’atteindre le sommet d’une montagne et d’entrer dans le palais du roi, que je ne suis pas en avance sur tous, mais que je les pousse par derrière. Je suis le dernier en ligne. Si je suis disposé à le faire, cela signifie que j’ai l’endurance de la patience. Si j’aide tout le monde, puis après ils se transforment, moi aussi, je serai corrigé.

Nul ne peut venir à la correction avant son environnement. nous considérons que : on est incapable de s’élever au-dessus de son cercle, car il s’agit d’un système sain où toutes ses parties interagissent les unes avec les autres.

Comment, alors, y aura-t-il une partie qui a été corrigée en son sein, tandis qu’une autre ne l’est pas? Par conséquent, plus une personne s’efforce d’élever son environnement, plus il ou elle deviendra exalté. Seul ce type d’approche mène au succès.

En outre, le degré de la patience de quelqu’un est mesuré par sa capacité à transformer la souffrance d’avoir à composer avec soi-même dans le don sans réserve et le plaisir. Dans ce cas, cette mesure de la patience qui a «enduré» ce travail se transforme en un grand Kli (désir).

Après tout, l’impatience est une authentique expression de l’ego qui «brûle» avec le désir d’être comblé et déteste tout ce qui l’empêche d’obtenir un tel accomplissement. Le degré de patience d’une personne apprivoise cet ego, le réforme, et devient le critère de l’avancement spirituel de l’homme.

En fin de compte, la mesure de la patience ce sont les mêmes Kelim non corrigés qui me séparent du Créateur, car c’est en eux que je ressens l’impatience.

Du cours quotidien de Kabbale du 25/02/2011, »Introduction à l’étude des dix Sefirot »

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