Daily Archives: 16 mars 2011

Une petite flamme qui allume des milliers de bougies

Dr. Michael LaitmanNous devons savoir que, à part le « point dans le cœur » – le côté opposé de l’âme Sainte, nous ne recevrons rien d’autre d’En Haut. Pas un désir spirituel supplémentaire ne s’éveillera en moi.Je dois tout recevoir d’autre de l’environnement, qui est là où se trouve mon Kli spirituel, ce qui signifie tous les désirs dans lesquels je révélerai la vie spirituelle du Monde Supérieur, le Créateur. Ce désir est appelé « la grandeur du but » parce que c’est comme cela qu’il s’exprime dans ma sensation.

Il me semble que l’importance n’appartient pas à au but et que le but est quelque chose d’autre, mais en fait, l’importance elle-même est le Kli spirituel. Ce n’est pas en vertu de cette importance que j’ateindrai le but, comme s’il s’agissait d’un compas déterminant la direction dans laquelle je dois courir. L’objectif est plutôt précisément à l’intérieur de ce désir que je reçois de l’environnement.

Ressentez comme le désir spirituel diffère de celui de la matière – il s’étend à tout le monde, comme l’air. Ce n’est pas une satisfaction égoïste qu’une personne reçoit et dont manque l’autre en conséquence. La spiritualité ne diminue pas en raison d’être divisée, lorsque je la transmets à quelqu’un d’autre. Il y en a assez pour tout le monde ! C’est comme vous pouvez allumer des milliers de bougies à partir d’une bougie et la première flamme ne va pas se diminuer.

Donc, une fois que je commence mon avancement spirituel avec juste le point dans le coeur, je me trouve bientôt à la croisée des chemins et je ne sais pas où aller. Je ne trouve plus toutes les forces à l’intérieur de moi ou l’aspiration à continuer. A ce moment, où puis-je trouver la motivation, la stimulation et la direction pour venir vers le groupe et exiger de lui la grandeur du but ?

Si j’avais eu ce désir interne, alors je l’aurais déjà réalisé en quelque sorte. Mais, que dois-je faire si je ne l’ai pas ? Est-ce que le groupe doit être vigilant pour que j’ai l’impression de la grandeur du but, du don sans réserve, ou dois-je continuer continuellement à chercher pour moi-même ?

C’est à ce moment là que nous venons à la notion de la garantie mutuelle. En général, nous devons nous occuper de tout afin de devenir un « environnement spirituel » qui réveille quiconque entre en lui. Il donne un exemple et stimule nos ésirs, montrant que d’autres ont quelque chose que je n’ai pas. Il enflamme l’envie de la réalisation spirituelle, tout comme dans ce monde, je vois les voitures et les maisons d’autrui et cela augmente mon désir.

La société doit prendre la bonne forme grâce à laquelle elle ira plus loin dans ses relations pour chacun de ses membres, en s’assurant qu’ils n’auront pas un instant de repos. Mais, une personne doit avoir un point dans le cœur, son propre réveil afin d’être comme une graine spirituelle qui est plantée dans le sol afin d’entrer en contact avec le sol pour la première fois. Et ce « sol », l’environnement, doit être prêt à lui donner tout ce dont elle a besoin selon sa première demande.

À cet égard, nous devons comprendre que toute personne travaillant sur l’élévation du but pour les autres ne les aide pas en faisant cela, mais il construit pour lui-même ce bâtiment de grandeur. Il construit l’environnement commun pour tout le monde. L’environnement ne peut pas être bon pour une personne tout en étant mauvais pour une autre et comme ci comme ça pour une tierce partie. C’est une garantie mutuelle pour tout le monde. Par conséquent, nous sommes tous ensemble dans un bateau et nous devons tous atteindre l’objectif ou, si quelqu’un est loin de donner suffisamment d’efforts conformément à ce qu’il devrait afin d’assurer l’éveil commun, alors personne ne réussira.

C’est à dire, chaque personne ne devrait pas s’inquiéter pour elle-même ou sur la manière dont elle peut être inspirée par la grandeur du but à partir de l’environnement. Si je m’inquiète si chacun de mes amis a la sensation de la grandeur du but, c’est ainsi que je construis mon propre Kli.

Je ne peux prendre soin de moi parce que cela s’avèrera égoïste. Mais si je prends soin d’autrui, alors cette nécessité spirituelle revient à moi comme un Kli prêt et parfait.

Nous nous connectons tous à un système unique où ma partie inférieure (AHP) se connecte avec les parties supérieures (Galgalta Eynaim) de tout le monde. Donc, quand je prends soin de tout le monde avec mon AHP, alors en réponse je reçois d’eux la sensation de leurs Galgalta Eynaim – les sensations des désirs de don sans réserve dont je manque tellement.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 16/3/11

Les caractéristiques spéciales de l’âme

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre « Yitro (Jéthro) », article 190 : c’est un homme en colère, mais pas rapidement. Il retient son état de repos, il fait semblant d’être sage quand il ne l’est pas et soulève toujours sa tête pour regarder. À l’extérieur, il est querelleur, mais chez lui, il ne l’est pas. Il ne considère pas la Torah, pour l’observer. Les mots du peuple sont un fardeau pour lui et il leur répond vigoureusement.Le Zohar parle de la personne en nous, qui est constamment révélée. Il y a 125 couches à l’intérieur de notre volonté commune de plaisir, et chacune d’elles contient ses propres couches internes ou états. Et à chaque fois, à l’intérieur du nouveau désir, une nouvelle couche de qualités se révèle – une nouvelle image d’une personne en moi, l’image de mon équivalence pour le créateur, l’image du créateur à l’intérieur de moi, à l’image de ma similitude et de mon opposition au Créateur.

L’entière combinaison des qualités intérieures et extérieures qui sont présentes dans Rosh (tête), Toch (corps), Sof (les terminaisons du Partsouf de l’âme), Kelim (désirs) qui peuvent être utilisé et les désirs qui ne peuvent pas être utilisés pour l’instant, puisqu’il n’y a aucun écran sur eux, ainsi que les désirs qui ne peuvent pas être utilisés jusqu’à la correction complète, appelé « Lev haeven » (le cœur de pierre ) – l’agrégat entier de ces désirs est appelée l’humain en nous.

A chaque fois et à chaque instant de mon chemin alors que j’avance vers l’état de l’homme parfait, je révèle l’image de l’homme en moi. Comment puis-je reconnaître quel genre de personne doit se révéler en moi maintenant et qui je suis en ce moment selon les signes intérieurs et extérieurs que je découvre en moi-même ?

Par toutes les caractéristiques diverses et spéciales que je révèle dans les Sefirot de Rosh, Toch et Sof du Partsouf de mon âme, je peux dire quelle image est maintenant inhérente en moi. C’est comme si j’avais lu sur moi-même une description détaillée de mes caractéristiques dans ma carte d’identité.

A partir de là, je comprends qui je suis et ce que je suis. J’en viens à me connaître, c’est-à-dire mes qualités, dont certaines travaillent pour le bien du don sans réserve, celles ui travaillent contre lui, celles qui sont ncore égoïstes, de combien je les ai restreintes, combien sont dans la Klipa, et dans quelle mesure elles sont soumises à des corrections.

Tout cela est l’image d’une personne et il n’y a rien en dehors d’elle. Cette image intègre tout.

Donc, pendant la lecture de ce chapitre dans Le livre du Zohar, nous devons constamment penser à nos états spirituels comme si des clichés d’une bande d’un film se déroulaient devant moi, en révélant continuellement une nouvelle image de la personne en moi jusqu’à ce que toutes ces images se réunissent et que j’atteigne un état unique. Cependant, toutes les images précédentes sont également enregistrées. Ensuite, sur la base de tous les péchés et toutes les transgressions, j’atteins l’image véritable, parfaite – l’Humain qui est semblable au Créateur.

Ne souhaite pas du mal aux autres

Dr. Michael LaitmanQuestion : Je sais par expérience que les gens ne comprennent pas de quel genre d’unité nous parlons. Comment peut-on leur expliquer au moins approximativement ?Réponse : L’unité n’implique pas que je vive dans une pièce commune ou que je sois familier avec tout le monde. Concrètement, cela signifie que tout d’abord, j’ai besoin de trouver un moyen de me corriger moi-même afin de ne souhaiter aucun préjudice à quiconque. Il s’agit de la première étape.

Nous ne sommes pas liés par les médias de masse, les SMS ou Internet. Ce sont simplement les manifestations du système où nous résidons; ce sont les moyens qui nous permettent de sentir comment nous sommes connectés. L’Internet n’apportera pas l’unité aux personnes; Il expliquera seulement que nous sommes soudés ensemble, mais sous une forme négative. Après tout, j’utilise ce Kli (récipient) exclusivement pour mon propre avantage et, éventuellement, même pour nuire aux autres.

Par conséquent, la première correction s’élève en cessant de désirer du mal à un être humain. Je commence à sentir que nous sommes interconnectés comme faisant partie intégrante, littéralement embarqués l’un dans l’autre. J’ai besoin de révéler ce système car sinon, la nature me le montrera sous une forme très désagréable. Cela me frappe à un seul endroit, et je souffre un malheur à un endroit totalement différent, apparemment sans rapport.

Cependant, il s’agit de votre part et vous devez ressentir ce coup sur vous-même. Si vous ne sentez pas encore ce que les autres font, cela signifie que vous n’êtes pas dans le même organisme, le même système, avec eux. Vous devez encore recevoir des corrections : soit vous désirerez les accepter ou bien la nature vous forcera à cela.

Pour l’instant, nous voyons comment tout le monde se réjouit du malheur de l’autre, chaque fois quand quelqu’un se sent mal. Il s’agit de notre nature. Aujourd’hui elle se révèle, et conformément à cela, nous devons effectuer une correction.

Par quel moyen ? Les kabbalistes disent que c’est l’opinion de l’environnement. Nous devons artificiellement rassembler autour de nous-mêmes l’environnement qui nous obligera à penser différemment et nous éduquera.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 16/03/2011 sur les principes de l’éducation planétaire