Un espoir de salut

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il si difficile de garder l’intention lors de la lecture du Livre du Zohar, ou d’imaginer le lien entre nous et de s’accrocher au texte? Que devrions-nous faire? 

Réponse: Si une personne se trouvait dans un grand désastre et qu’on lui disait : «Lisez ce texte pendant une demi-heure et il vous révélera comment sortir de la catastrophe », alors vous pouvez imaginer comment elle va passer cette demi-heure. Serait-il difficile pour elle de se concentrer dessus ? Quel genre de pression et d’espoir ressentirait-elle en essayant de pénétrer à l’intérieur du texte, de comprendre ce qui est exigé d’elle, ce qu’elle peut y trouver, quel type de salut s’y trouve, et comment y arriver ….

Tout dépend de l’environnement, de combien il «réchauffe» cette attitude intérieure envers le texte du Zohar. Tous les autres textes kabbalistiques sont bénéfiques dans une moindre mesure en ce qui concerne leur influence du texte sur le lecteur, car en les lisant on peut associer l’esprit et les sentiments, et en quelque sorte les relier à nous-mêmes.

La Torah, à son tour, est parfaite, pure, inaccessible, «dans les cieux ». Qu’est-ce que « pure » (Tmima veut dire? Nul ne la touche. C’est la Lumière Supérieure. Nous devons seulement attendre les résultats de ce que va se manifester en nous.

Seul le groupe peut me donner cette attitude à la lecture du Zohar et je voudrais donc vraiment souhaiter en recevoir un résultat. Sinon, il ne se produira pas.

Nous sommes déjà passés par cet état ​​quand nous avons juste commencé la lecture du Zohar. Pendant les quelques premiers mois, les gens étaient tellement inspirés que cette émotion commune a influencé chaque personne et chaque personne a senti l’illumination environnante dans une certaine mesure, en ressentant la puissance de l’influence du Zohar sur elle.

Maintenant, cette inspiration a diminué parce que d’abord nous l’avons reçu d’En Haut, alors que maintenant nous devons la développer par nous-mêmes. Rien ne se passe en soi dans la nature. Vous recevez une première prise de conscience, puis c’est parti de sorte que vous devriez l’ajouter à partir de votre propre fin, de sorte à compléter par vos propres efforts l’espace qui a été vidé de linspiration d’en haut.

Si nous ne l’ajoutons pas par nous-mêmes, nous ne pouvons pas garder l’intention de correction au cours des 45 minutes de lecture du Zohar, et nous attendons seulement que lecours se termine. Si l’on ne réveille pas une personne, si on ne stimule pas les vibrations intérieures en elle de sorte qu’elle se sente comme un malade face à l’unique moyen de salut, la seule possibilité d’être guéri et sauvé du désastre, alors bien sûr il est difficile pour elle de garder l’intention et à s’accrocher au texte. En substance, elle nous reproche que nous ne lui en fassions pas sentir la nécessité vitale, ce qui signifie l’importance du but.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/11, Le Zohar

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