Changer l’amer en doux

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam – «L’essence de la religion et son but »: Plus le fruit est doux à sa fin, plus il est amer et inesthétique dans les premières phases de son développement.Personne n’est aussi sage qu’une personne expérimentée. Dans la phase initiale, elle voit déjà la perfection finale. Mais comment pouvons-nous être sages, si nous ne voyons pas la fin?

Nous devons apprendre sur les exemples donnés par les kabbalistes et trouver des éléments de preuve pour eux à chaque pas que nous faisons. Nous devons réduire l’ensemble des états par lesquels nous passons à un seul tandis que nous les atteignons par notre petite expérience spirituelle.

Tout se passe progressivement, par des montées et des descentes: un peu d’amertume, et un peu de douceur. Nous devons surmonter les problèmes un temps après l’autre pour nous développer de plus en plus. Toute notre croissance réside là où nous surmontons les états amers du fruit jusqu’à ce que l’on commence à discerner ce qui est sucré.

Se développer ne signifie pas renforcer notre état initial, car il deviendra de plus en plus amer. Plutôt, nous devons transformer l’amer en doux, créer l’opposé, en acquérant la qualité du don sans réserve au -dessus de la qualité de la réception de sorte qu’il puisse se mettre à croître. Ensuite, nous adoucissons l’état initial, les phases de la maturation du fruit, le récipient spirituel.

A chaque état, nous devons nous concentrer non pas sur la croissance quantitative, mais sur l’amélioration qualitative. Nous changeons tout ce qui est amer en doux, en comprenant que l’amertume nous a été donnée afin de la surmonter. Nous travaillons dessus, puis une plus grande douceur se dégage en nous en sortant de cette amertume croissante, jusqu’à ce que le fruit(récipient) soit mûr.
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/11 sur l’éducation globale

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