Monthly Archives: mars 2011

Une tour dans le ciel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Etudier le Zohar aide-t-il une personne à réaliser qu’elle se trouve hors du chemin et à corriger cette transgression?

 

Réponse: En réalité, le moyen le plus efficace qui dirige une personne à ce sujet est l’opinion du groupe, la sensation commune qui règne dans le groupe. Si un groupe suit les conseils de l’enseignant et les auteurs des livres, alors cela fait naître une sensation à l’intérieur de lui permettant à chaque personne de vérifier dans quelle mesure elle perd la direction vers le but de la création.

C’est comme une tour flottant dans le ciel, mais je dois me trouver à l’intérieur de cette tour.

Dans la sphère radieuse de l’âme

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Yitro (Jéthro), » Point 465: A Shabbat, la Torah est couronnée en lui, couronnée de toutes ces Mitsvot, toutes les sentences et punitions dans 70 branches de lumières qui brillent dans chaque direction… Qui a vu ces portes qui s’ouvrent dans chacune de leur direction, dont chacune consiste de 10 et elles sont 50 portes ? Elles brillent toutes et illuminent dans cette lumière qui sort et ne cesse pas.

 

 Où puis-je révéler tous ces détails? Je ne peux les trouver que dans la connexion interne entre les amis. Le Zohar décrit tous les types de connexion que nous révélerons, jusqu’à devenir un lien infini entre nous, lorsque nous l’avons complètement corrigé.

Tous les états et relations décrits par le Zohar, ainsi que les diverses images de l’inanimé, du végétal, et de la nature animée, y compris les personnes et toutes sortes de situations, ou dans la langue de la Kabbale, les Partsoufim (âmes), Olamot (mondes), Reshimot ( gènes spirituels), et Sefirot (attributs), avec leurs montées et descentes, sont tous des expressions de la connexion interne entre nous, les personnes qui sont prêtes à s’unir dans le but de révéler le monde supérieur en leur sein, dans leurs relations.

Chacun progresse selon sa capacité à voir comment les 613 désirs de son âme s’étendent vers l’extérieur dans le don sans réserve envers les autres âmes et comment partant de chaque âme, ses 613 désirs s’étendent aussi à tous les autres. Imaginez ceci: Il y a des milliards d’âmes qui correspondent au nombre de personnes dans ce monde corporel. De chaque âme, 613 désirs s’élargissent à chaque âme, chacuned’elle étant relié eaux autres, et en une nouvelle liaison mutuelle, elles donnent encore sans réserve à l’autre, et se réunissant une fois de plus, elles continuent à donner.

Ainsi, nous finirons par voir une sphère qui n’a pas de vide « spatial », puisque tout est rempli des liens entre les âmes ». Si nous mettons en évidence ce lien dans la mesure minimale, dans le cadre de 1/125eme partie de celui-ci, nous révélerons peu à peu la lumière circulant dans les canaux entre nous. C’est ce qu’on appelle la révélation du Créateur, car cette lumière est, en effet, le Créateur, et c’est ce que le Zohar décrit.

Prière pour la société

Dr. Michael LaitmanVous et moi n’avons pas été créés par accident. Le Créateur voulait que la création devienne similaire à Lui, et tout ce qui nous arrive se dirige vers cet objectif. Par conséquent, sur ce chemin, nous devons réaliser  que nous sommes divisés, séparés, et que nous nous haïssons. Cependant, nous recevons la force de nous unir au-dessus de cette haine, force qui augmente progressivement de plus en plus. Ceci, parce que nous ne pouvons pas surmonter et dépasser toute la haine règnant en chacun de nous en une fois. Mais si nous pouvons la surmonter progressivement, étape par étape, nous acquerrons la qualité du don, l’attention mutuelle, les soins, la qualité de Bina, qui ne nous permet pas de faire à autrui ce que nous détestons. Et après cela, nous parvenons à l’amour du prochain », comme pour nous-mêmes. »

C’est pourquoi toute la science de la Kabbale, qui est appelée la science de la vérité, ne parle que de l’unité. C’est parce qu’à l’intérieur de l’unité, nous, les êtres humains, atteignons les attributs du Créateur.

Si les hommes se rassemblent et s’unissent dans le seul désir de multiplier les forces de chacun et de se donner mutuellement la garantie que, grâce à leurs efforts communs, ils atteindront le but souhaité et acquerront une plus grande confiance, c’est ce qu’on appelle « une société de clowns et des menteurs. « Ceci parce qu’ils pensent que, grâce à leur unité, ils seront en mesure de tirer un plus grand bénéfice égoïste. Par conséquent, leur prière commune agirar de manière destructive et les séparera de l’objectif.

Un homme doit comprendre qu’il se réunit avec d’autres dans le seul but de discerner comment s’élever au-dessus de sa nature. Ce n’est pas pour recevoir une plus grande force de la société ou pour satisfaire aux exigences de son égoïsme, mais pour y entrer à l’intérieur et commencer à donner sans reserve à cette dernière. C’est la seule force que nous devrions rechercher.

La force du désir de donner à la société vient de la lumière, du Créateur, de ce qui est dissimulé à l’intérieur de la relation d’une personne avec la société, le groupe. C’est-à-dire, le groupe doit être composé de personnes qui s’unissent précisément pour atteindre le Créateur, l’attribut commun du don sans réserve.

Le Créateur n’existe pas séparément de la création. L’attribut commun du don sans réserve n’existe que s’il y a une personne qui le révèle. Par conséquent, si une personne s’inclut elle-même dans un groupe aspirant à l’attribut du don et que là, elle désire trouver cette force, pour atteindre cette qualité, elle commence à comprendre à partir de son unité avec les autres que ces soucis pour la société, à l’intérieur desquels l’attribut du don existe, ou que son souci pour le Créateur, ce qui est identique, est la prière de la société.

De l’amour à la haine et retour à l’amour

Dr. Michael LaitmanLe Créateur a créé un seul désir, un récipient qui reste dans l’unité simple et complète avec la Lumière, comme un tout, sans aucune division ni de différenciation. Tel était le plan de la Lumière qui a créé le désir, mais ce désir n’exprime encore aucune réaction personnelle. Par conséquent, il n’y a qu’une seule âme, une création, qui est considérée comme Malkhout du monde de l’Infini.Tout le reste n’existe que dans l’expérience interne de cette Malkhout. Elle ne ressent que la Lumière Supérieure qui la remplit vient avec l’amour et le don sans réserve, alors qu’elle est elle-même opposée à la Lumière. En ressentant de la honte, elle se limite pour ne pas sentir cette Lumière à l’intérieur, pour ne pas se sentir en tant que receveur. La Lumière, en réponse au souhait de Malkhout, semble se retirer, laissant un vide autour du point central de la création, et Malkhout reste vide. Mais tout cela ne se produit que dans ses sensations alors que l’état lui-même ne change pas.

Et après, elle espère recevoir la Lumière, afin de donner sans réserve et se brise. En d’autres termes, elle était impatiente de se corriger et de donner sans réserve à la Lumière tout comme Il l’a fait dans le monde de l’infini: de Lui donner sans réserve infiniment! Mais elle a échoué. Quelle déception et quelle douleur! Après cela, Malkhout bouge selon un mode différent: elle créée l’idée de devenir équivalente à la Lumière.

Elle avait un tel énorme désir passionné de Lui donner tout, jusqu’au bout! Mais après avoir tenté de le faire et avoir échoué, Malkhout a tout perdu. Elle a perdu le pouvoir de donner sans réserve, s’est brisée, et s’est déplacée vers la force de réception, pour ne penser qu’à soi-même. Maintenant, au lieu de recevoir pour donner sans réserve, elle veut donner inconditionnellement soit pour recevoir ou bien recevoir égoïstement.

Elle est totalement opposée à ce qu’elle était dans la réalité précédente. Mais ce drame tout entier ne se déploie que dans Malkhout, dans les sensations qui l’assiègent. C’est ainsi qu’elle créée des relations variées avec la Lumière, qui sont considérées comme les mondes de ABYA (Atsilout, Briya, Yetsira, Assiya) jusqu’à ce que, à la fin, une intention nouvelle fasse jour dans Malkhout elle-même, quand elle commence à penser à nouveau au don sans réserve .

Elle a été amené à ce point par la chaîne des gènes du développement ( Reshimot, souvenirs) à partir de la brisure qu’elle a subie. Elle se sent si misérable, retirée, et vide que la relation avec la Lumière commence à poindre en elle à nouveau. Donc, Malkhout commence à travailler pour surmonter ce sentiment de séparation et réveille la honte en elle-même par sa volonté, voulant sentir combien elle est opposée à la Lumière: combien Il donne entièrement comparé à la façon dont elle reçoit totalement.

Elle se sent complètement cassée en petits morceaux, fragmentée par leurs différences, la séparation, et la haine. Mais c’est précisément ce qui lui permet de se reconstruire maintenant, après avoir réparé les relations entre ces parties, et les avoir traitées comme le fait la Lumière. Ainsi, elle acquiert les propriétés de la Lumière, et dans le degré de celle-ci, elle commence à ressentir l’amour et donne sans réserve à la Lumière.

Quand une personne, une partie de Malkhout s’expérimente comme séparée des autres, vient vers le groupe, elle commence la réparation de ses relations avec toutes les autres parties de Malkhout. Et si elle travaille correctement, alors elle commence à discerner ce que sont les propriétés de réception et de don sans réserve, ainsi que le rejet, le mépris, et l’attraction.

Il s’avère qu’au lieu de recevoir toutes ces moyens fournis directement par la Lumière, Malkhout les discerne par soi-même, en faisant le tri parmi les relations entre tous ses désirs brisés. En d’autres termes, elle utilise la force de la brisure et de la haine afin de comprendre ce qu’est l’amour et le don sans réserve. Ainsi,elle travaille sur l’union, après avoir reçu «l’aide à son encontre. »

Désireuse d’unifier toutes ses parties, elle revient à la relation intime avec la Lumière, à une capacité d’aimer et de Lui donner sans réserve. Et c’est pourquoi elle s’est limitée et engagée dans ce processus qui a commencé dans le monde de l’Infini.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/2011 – Préparation pour la Convention WE!

Comme une graine jetée dans le sol

Dr. Michael Laitman with StudentsQuestion: Comment le groupe peut-il me forcer à ne pas interrompre mes efforts intérieurs?

Réponse: Vous devez vous immerger totalement dans le groupe et y révéler un réseau interne d’interconnexion mutuelle. Imaginez qu’il existe là un certain système appelé votre environnement où vous êtes connecté comme une partie inséparable et intégrante. Vous dépendez de tout le monde, et ils vous contrôlent complètement : vos pensées, désirs, intentions et actions.

Toutefois, c’est votre désir d’être sous l’autorité totale et absolue des autres, de se perdre complètement dans ce système interne par l’union avec tout le monde comme un seul homme dans un seul cœur. Vous êtes prêt à être hypnotisé par eux.

C’est comme la façon dont une semence jetée dans le sol se soumet à sa règle et, en recevant la nourriture de cet environnement, acquiert la force de grandir et se développer.

Du cours quotidien de Kabbale du 11/03/2011, Écrits du Rabash

Il n’y a pas de repos en spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on augmenter la vitesse de notre avancement ? Sur quoi faut-il compter?

Réponse: La bonne vitesse d’avancement est définie principalement par ma capacité à constamment ressentir le système intérieur en face de moi, dans lequel tous mes amis du groupe sont reliés en un seul. Je suis le seul existant en dehors de ce lien, et je dois décider que je dois me connecter avec eux, y trouver la force de la correction.
Et puis, je dois examiner tous mes désirs et mes pensées afin de comprendre si je ssuis en mesure, comme une araignée, de nous tisser avec un millier de fils afin de me lier avec mes amis aussi fortement que possible.

Question (suite) : Et qui donne le rythme?

Réponse: Vos efforts déterminent le rythme. En effet, au moment où une action spirituelle se termine, cela devient le début de la prochaine action. Il n’y a pas de repos en spiritualité.

Du cours quotidien de Kabbale du 11/03/2011, Écrits du Rabash

Au nom de sauver des vies

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelles sont les valeurs que la société devrait inculquer à une personne?

Réponse: La société doit prêcher par l’exemple au lieu de parler parce que tout l’enseignement est basé sur l’exemple. Dans l’ex-URSS il ne manquait pas de belles paroles, mais les exemples ont été absolument les pires qui soient. Par conséquent les gens riaient du contraste entre les slogans et la réalité.

Les gens ont besoin d’exemples qui ne peuvent être fournis que par les médias comme la radio, la télévision, Internet, et la presse. Les gens doivent entendre de toutes les sources qu’il n’y a rien de mieux ou de plus important que l’unité, la participation, et l’intérêt commun; que cela est d’une importance vitale et que c’est la principale préoccupation de tous.

Et même si ce processus n’a pas encore commencé et que nous ne faisons que les premiers pas, néanmoins, nous le disons en concorde, tous ensemble ; nous envoyons un avertissement très semblable à celui contre le tabagisme: la haine et les conflits signifient la mort et doivent être éradiqués. Ainsi, en l’espace de quelques années la haine, semblable au fait de fumer, deviendra tout à fait inacceptable et mal vu dans la société.

La clé est de commencer le processus de l’éducation globale. Les gens doivent réaliser que la nature veut nous unir. Vous n’avez pas à demander l’impossible aux gens, vous n’insistez pas sur n’importe quoi: il vous suffit d’organiser pour eux un environnement adéquat qui ne parle que de ça.

Dans ce cas, personne ne sera pas capable de montrer ouvertement qu’il s’oppose à l’unité, tout comme aujourd’hui on ne peut pas contester l’interdiction de fumer dans les transports publics. C’est ainsi que les lois sont introduites dans la société.

Il est important de souligner le fait que la nature l’exige de nous et que c’est le cours de notre développement. Nous ne disons pas simplement : «Mes amis, vivons en paix! » Nous sauvons la vie des gens ici sur Terre.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/2011- Les principes de l’éducation globale.

Qui décide : le désir ou la lumière?

Dr. Michael LaitmanCe n’est qu’après que nous ayons appliqué tous les efforts pour nous unir les uns avec les autres que nous pouvons accélérer notre développement et retourner à la sensation authentique et corrigée de la réalité, afin de nous réveiller de ce rêve, de cette dissimulation, dans lesquels nous vivons. Nous pouvons aller selon le chemin de la souffrance, mais ce n’est pas un développement! Nous n’arrivons pas au désir autonome pour revenir à la Lumière, à l’état d’adhésion avec Lui, dans lequel nous avons déjà existé dans le monde de l’Infini.Nous devons revenir au monde de l’Infini et fusionner avec le Créateur en un tout, mais le faire par notre propre désir et par nous-mêmes. Cela ne devrait pas être comme c’était plus tôt, lorsque, n’ayant pas l’intention, nous étions sous le règne de la Lumière qui soutenait notre relation avec sa force, en dépit de l’opposition complète de nos désirs. La Lumière tout simplement nous avait remplis sans notre accord: C’est ainsi que nous avons existé pareils à Elle, soutenus par sa force.

Mais maintenant, nous devons y venir par notre propre autorité. Premièrement, il y a eu le désir et puis son contact avec la Lumière. Dans le premier état 1, la Lumière précède le Kli(récipient). Dans l’état final 3, lorsque nous revenons à cette même âme unifiée, le désir précède la Lumière.

Et toutes les souffrances et les afflictions qui nous poussent vers l’avant ne mènent pas à l’avancement réel; nous ne corrigeons rien ainsi. Après tout, nous n’avons rien fait nous-mêmes. Et si seulement nous essayons d’agir, ce qui signifie travailler sur notre union que nous atteignons à l’encontre de notre désir égoïste, contre notre résistance, alors seulement, alors seulement nos efforts sont considérés comme notre contribution à la correction.

Ainsi, la Lumière ne nous concédera et ne nous permettra jamais de progresser sans notre participation libre et le désir de revenir à l’état de l’unité. Nous devons nous-mêmes décidé que nous sommes de retour au don sans réserve -dans la mesure où nous avons l’unité contre la force de la brisure, qui demeure parmi nous.

Quelqu’un doit comprendre que, dans ses efforts pour s’unir avec les autres, il y trouvera tout: la force de séparation, de rupture, et la haine, ainsi que la force de surmonter cette division: la force de l’amour et de la connexion. Et que de tels actes vont à son compte et le font se rapprocher de la correction finale. Ils sont la seule indication de ses progrès.

Dans toute situation, nous devons essayer de nous voir comme un homme dans un seul cœur qui représente notre âme collective.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/03/2011- Préparation pour la Convention WE!

Le chemin vers le groupe

Dr. Michael LaitmanNotre monde est construit du désir de recevoir et est contrôlé par le plaisir, après lequel ce désir continue de courir. Nous sommes constamment tourmentés, soit par l’absence de plaisir soit par l’absence d’un signe de sa Lumière venant du futur, qui nous oblige à nous développer.Quand une personne prend plus ou moins conscience de ce qu’il ou elle veut, c’est considéré comme le « gène du développement » (Reshimo), qui est la partie du désir, qui voit en quelque sorte le bonheur futur et aspire précisément à cela. Dans notre monde, ce développement se produit naturellement. De nouveaux désirs continuent de se dérouler en nous, tandis que contre eux, il y a la Lumière Environnante qui attire les désirs à elle -même, au plaisir.

Essentiellement, l’homme est le désir qui aspire à se sentir bien. Et si l’on s’arrête soudainement de ressentir tout plaisir, nous allons immédiatement sentir un arrêt et un manque d’énergie pour passer à autre chose car le plaisir désiré était précisément notre source d’énergie.

Ainsi, nous continuons à nous développer, en nous déplaçant en avant le long de la chaîne des Reshimot qui ont été actualisés automatiquement en nous, sans nous en rendre compte. Mais cette chaîne est finie, et elle est arrivée à sa fin! Et maintenant, elle cède la place à un gène spirituel tout à fait unique, dans lequel le Reshimo (désir) et la Lumière Environnante qui l’éclaire ne se correspondent pas et sont même opposés l’un à l’autre.

Et il s’avère que je ne vois pas comment je peux recevoir cette Lumière qui me tente. Quelque chose fait m’appelle, mais je ne sais pas comment y arriver parce que d’abord, je dois devenir semblable à Elle, je dois recevoir un écran anti-égoïste pour cette Lumière.

À ce stade, quelqu’un s’arrête dans son élan et ne peut pas bouger. Tout ce qu’il peut faire est de demander: « Dans quel but ai-je besoin de cette vie, et que dois-je faire après ? » comme s’il était acculé dans une impasse. Cette période peut durer longtemps parce que tout le développement spirituel exige de nous de nombreux efforts internes, jusqu’à ce qu’on s’y habitue et qu’on devienne réceptif.

Et enfin, on fait encore un certain changement dans sa vie: on arrive à l’endroit où on entend qu’il est possible d’actualiser ce nouveau désir, afin de parvenir à l’accomplissement. On ne comprend pas encore comment l’accomplir entièrement, mais on commence déjà à aller de l’avant le long des degrés de compréhension: 0-1-2-3-4 qui doivent être parcourus jusqu’au bout, au dernier degré 4, de sorte qu’on puisse comprendre quelque chose à partir de ce segment de son développement.

Et puis, on recommence un nouvel autre cycle : 0-1-2-3-4, et ainsi de suite. Et tout cela peut prendre plusieurs mois. Mais maintenant, tout en se déplaçant le long de ces étapes préliminaires: 0-1-2-3-4 quelqu’un ressent qu’un secret est caché dans ce lieu, qui l’attire et ne le laisse pas partir.

Ainsi, peu à peu on devient prêt à entendre des termes tels que «groupe» et «correction» qui doit être effectuée avec son aide, ainsi que la correction du monde entier. C’est un processus assez long. Mais le fait est qu’une personne obtient finalement de savoir qu’il lui manque une nouvelle force : l’équivalence entre la nature de son désir et son accomplissement.

Le désir doit correspondre à sa réalisation! C’est le désir de recevoir du plaisir, mais il doit apprécier le don sans réserve, et alors il sera comblé. Après tout, un accomplissement qui se tient devant, c’est l’accomplissement dans le don sans réserve. Et pour apprendre à apprécier le don sans réserve, une personne est amenée à un groupe où elle commence progressivement à comprendre le lieu où elle a été ramenée et ce qui s’y passe.

On comprend soudain de quoi parlaient tous les articles, qu’on avait l’habitude de lire et de discuter sans aucune idée de ce qu’on disait, dans quel genre de groupe on se trouvait, et sans comprendre pourquoi on était là et comment on s’y était retrouvé. Mais maintenant, on peut progressivement comprendre que le groupe est, en effet, le lieu de l’actualisation de son accomplissement spirituel, on se rend compte que ce n’est qu’avec son aide, qu’on sera en mesure de changer le type de son accomplissement, allant de la réception au don sans réserve.

Si on fait ainsi, on sera en mesure de profiter de la Lumière qui viendra nous combler tant qu’on étend son désir de profiter du don sans réserve.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 23/03/2011- Préparation pour la Convention WE!

La joie nous donne de la force sur le chemin

Dr. Michael LaitmanDans notre monde « faire semblant » ressemble à quelque chose de sale. Nous faisons des reproches aux gens pour cela, «Pourquoi êtes-vous si peu naturel ? Pourquoi faites-vous semblant et mentez-vous ? »Mais dans notre cas, nous faisons semblant ou nous jouons avec les actions les plus naturelles et authentiques, car elles nous aident à nous élever au-dessus du monde matériel. Tandis que je « joue » des états spirituels, je m’imagine là-bas et je m’élève vers eux.

Je ne veux pas seulement divertir les autres en leur transmettant ma joie. La joie n’est pas tout simplement rire, mais c’est l’accomplissement par la confiance et l’exactitude de la voie, le but auquel je crois et cette joie me donne de la force.

C’est l’accomplissement même qui doit régner à l’intérieur de chacun d’entre nous, en vertu de notre unité, ce qui signifie dans l’état véritable et corrigé, dans le monde de l’Infini. En le jouant, je fais des efforts pour réaliser notre désir commun (le récipient spirituel ou Kli) tout comme dans l’état du monde de l’Infini.

Il s’agit d’un jeu exalté et très intéressant qui rappelle le jeu du Créateur avec le Léviathan (la baleine mythologique). Le Créateur, le désir de donner sans réserve, joue avec la création qu’Il a créée, le désir de profiter, en la faisant tourner dans toutes les différentes directions et en la remplissant avec la Lumière de Hokhma.

C’est ainsi que je veux remplir tout le désir commun de notre groupe commun de profiter de la Lumière de Hokhma. Cela signifie que je joue avec des choses très élevées, même si cela paraît comme une action très simple que toute personne est capable de faire.

Nous devons comprendre que du point de vue d’une personne, ce jeu est une action très sérieuse. Et notre ego ne nous permet pas d’abaisser notre orgueil, afin de faire partie de ce jeu et de commencer la réalisation de ces actions par rapport au groupe. Certes, il y a des gens qui trouvent cela facile à faire à l’extérieur, alors que d’autres trouvent plus facile de s’exprimer intérieurement. Mais le travail intérieur est l’obligation de chaque personne et doit se traduire par une excellente humeur maintenue dans le groupe.

Extérieurement les choses peuvent varier. Il y a des moments où à l’extérieur il faut faire semblant d’être inspiré tout le temps parce que si vous êtes entouré de « petits enfants », vous ne pouvez vous permettre de prendre la liberté de leur montrer le véritable état. Toutefois, s’il s’agit d’un groupe d’étudiants de niveau avancé, ils peuvent faire l’inverse: au lieu de jouer à l’extérieur, ils peuvent rester sérieux et même exprimer leur tristesse en vue de créer une opposition entre l’intériorité et l’extériorité. C’est ainsi que les grands kabbalistes du passé se comportaient. Cependant, nous sommes encore petits et devons jouer ou à faire semblant à l’extérieur, en exprimant la joie.

Naturellement, toute notre diffusion doit consister en des programmes qui apportent la joie et laissent les gens dans la bonne humeur. Il devrait y avoir moins de chansons qui soient tristes et douloureuses, et plus de bonheur! Nous devons sentir le cœur de l’ami ou du large public et prendre soin de ne pas les abattre ou de leur faire ressentir une profonde tristesse, mais plutôt de leur faire sentir la joie et l’union. C’est toute la sagesse.
De la première partie du cours quotidien de Kabbale, Préparation à la Convention WE!