Monthly Archives: mars 2011

Se préparer pour la prochaine réunion

Dr. Michael LaitmanPlusieurs fois par jour, nous devons effectuer un calcul et examiner l’état où nous sommes, notre position par rapport au Créateur, l’environnement, et nous-mêmes et ajuster notre direction. Nous sortons du chemin tout le temps, c’est naturel. Après tout, notre ego est en constante augmentation et nous devons ajouter toujours plus de force pour le garder sous contrôle.Je dois séparer mon corps animé de l’objectif spirituel, pour donner au corps le nécessaire, et diriger tout le reste pour atteindre le don sans réserve, le vérifier par rapport à l’environnement, à la mesure de la force avec laquelle je désire me connecter à ce dernier.

Alors je ne deviendrai pas confus, et il sera clair pour moi combien j’ai besoin d’une vie régulière, et combien je peux donner à l’environnement. En d’autres termes, je sais exactement où je suis et où est ma limite. C’est très important car si vous sentez une limite, vous pouvez vous orienter correctement: donnez-ce qui est nécessaire à la corporéité et faire tout son possible pour le bien de la spiritualité.

Maintenant, avant la convention, vous avez à examiner dans quelle mesure vous sentez le besoin de vous connecter. Réveillez-vous en regardant les enregistrements des conventions précédentes, afin de vous connecter à l’environnement qui est joyeux et heureux de son avancement. Cela prépare très bien une personne.

Il n’y a pas de temps dans la spiritualité: il n’y a ni passé, ni présent ni avenir. Par conséquent, lorsque vous regardez l’enregistrement, ce n’est pas le passé. Nous nous connectons à l’état qui existe maintenant. Il n’y a aucune différence si je regarde un enregistrement fait il ya six mois ou si je participe à ce qui se passe aujourd’hui. Tous ces états se rejoignent en une seule et même réalité. En m’inspirant grâce au passé, je peux me préparer pour la prochaine réunion.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 21/03/2011 sur la préparation pour le congrès WE!

Un lego fait des pièces du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours de la leçon, nous travaillons avec la Lumière qui nous corrige. Mais avec quoi travaillons-nous à la Convention?

Réponse: Lors de la Convention, c’est ce qui se passe encore d’avantage ! Nous n’avons pas d’autres moyens d’influencer ce qui se passe pour nous en dehors de la Lumière qui corrige. C’est la seule chose que nous pouvons réveiller !

Nous éveillons nos futurs états qui n’ont pas encore été révélés en nous et qui sont sur le point d’être révélés. Ce sont des états de don sans réserve vers l’extérieur, où chaque personne donne vers l’extérieur, à son prochain. C’est précisément la qualité que nous voulons découvrir – chaque personne à l’intérieur de soi et en nous tous comme un tout.

Lorsque nous révélons cette qualité du don sans réserve, cela signifie que nous avons révélé le Créateur. Comme les kabbalistes nous le disent, cette qualité nous a donné naissance, nous a formés, et nous dispersés loin les uns des autres de sorte que par l’union avec l’autre nous la révélons une fois de plus.

Dans l’intervalle, le Créateur est en exil. Qu’est-ce que cela signifie? On peut dire qu’il a aussi été désintégré en petits morceaux et se trouve à l’intérieur de l’ensemble de ces pièces cassées qui sont loin les unes des autres. Dès que vous commencez à les connecter, vous commencez à recréer ou à Le restaurer, la force commune de don sans réserve.

Nous devons construire une image de nous qui est proche de la vérité. Sinon, nous vivons dans divers fantasmes religieux, en imaginant un être irréel, une image non-matérialiste.

Nous devons comprendre que la différence entre les confessions ou les religions et la science de la Kabbale c’est que les confessions ou les religions veulent envisager la spiritualité dans les désirs matériels, qui perçoivent tout à « l’intérieur » et donc bâtissent leurs notions en fonction de la réalité terrestre, la création étant en-dessous et le Créateur étant au-dessus, comme si ils étaient séparés par la distance plutôt que par des qualités. Ils ne parlent pas de la correction de l’homme.

En revanche, la science de la Kabbale dit que tout est à l’intérieur de l’homme. Ainsi, la réalité ou la dimension supérieure se révèle dans les corrections et les changements intérieurs d’une personne. Par conséquent, la chose la plus importante pour nous est de corriger l’homme. En corrigeant nos qualités, une personne ressent que le Créateur se révèle à l’intérieur d’elle.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/03/2011, Le Zohar

Le Créateur n’existe pas en dehors de nous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible de demander de l’aide au Créateur pour ne vouloir que donner sans réserve, sans rien recevoir pour nous-mêmes?Réponse: C’est exactement ce que nous demandons. Je demande au Créateur de me donner l’occasion de donner sans réserve, où «donner sans réserve au Créateur» signifie donner sans réserve au groupe parce qu’il est écrit: «J’habite au milieu de mon peuple ». C’est la même chose.

Il n’y a pas d’autre Créateur. «Je réside au milieu de mon peuple» signifie qu’il se révèle dans le groupe. La force commune du groupe est appelé «le Créateur». Donner sans réserve au groupe dans son ensemble signifie donner sans réserve au Créateur.

Nous pensons à ce sujet dans le sens terrestre et c’est pourquoi il nous semble, «Qu’y-a-t-il de si spécial au sujet du groupe? Que puis-je leur donner? C’est idiot ! » Mais si vous sortiez réellement de vous-même pour donner aux autres sans réserve, vous révéleriez la réalité supérieure au lieu de ce monde. C’est juste que nous ne l’avons pas atteint.

Une question se pose: n’y-a-t-il pas de nombreux enseignements philosophiques qui préconisent également le don sans réserve à la société et considèrent la voix des gens comme celle de Dieu? Pourtant, cela est inexact, car elles n’ont pas utilisé la Lumière qui corrige, la force intérieure qui est présente dans la société.

À la fin de la journée, que dit la science de la Kabbale ? Vous n’avez rien à part le désir. A l’intérieur de ce désir est une force spéciale appelée «le Créateur», qui était caché là depuis le début. Vous pouvez réveiller cette force à l’intérieur du groupe si vous voulez vraiment avancer vers lui, pour donner sans réserve au groupe. C’est là où vous vous retrouverez face à face avec les résultats finaux – avec vous-même, avec le groupe, et avec le Créateur. Tout est à l’intérieur du groupe, dans le don sans réserve que vous acquérez en dehors de vous-même.

Et il n’y a aucune différence si vous donnez au groupe ou au Créateur. Le don sans réserve dans le groupe signifie le don sans réserve aux Kelim ou désirs des autres, tandis que don au Créateur signifie que vous vous intégrez d’avantage dans la force commune du don sans réserve qui règne à l’intérieur de ces désirs.

Nous avons à nous détacher des notions religieuses, de notre foi inhérente à une sorte de Créateur qui gouverne quelque part dans le ciel et nous influence à partir de là. Regardez combien ce stéréotype a toujours de la puissance sur nous! Mais en fait, il n’existe aucune force supérieure en dehors de nous! Cette force est à l’intérieur du groupe, dans le lien entre nous. Et il n’ya rien en dehors de cette réalité, que vous révélez. Il n’y a rien en dehors de la réalité.

En creusant de plus en plus dans ces notions, vous commencez à comprendre qu’il s’agit d’une approche très matérialiste.

Entre le Créateur et Pharaon

Dr. Michael LaitmanDans la nature il n’y a pas de liberté qui soit apparue à partir de rien. La nature est un système de lois et rien en elle ne peut sne e tenir au delà de la loi.Nous sommes contrôlés par deux forces: la réception et le don sans réserve. La liberté, c’est quand nous sommes en mesure de compléter l’action d’une force avec celle de l’autre et, debout entre eux, de comprendre la réalité qui a unifié les deux à l’intérieur.

Je dois toujours choisir l’influence pour me mettre en dessous, choisir sous le contrôle de quelle force. Cela doit être l’une ou l’autre: la force du don sans réserve ou celle de la réception.

En outre, afin de gagner en autonomie, je ne veux pas être dominé par l’une d’entre elles. D’une part, Pharaon me dit: « Qui est pour moi le Créateur pour que je doive l’écouter? » Mais de l’autre, je dois préserver le contact avec Pharaon, même si je me tiens à distance. Je le fuis afin que je puisse ainsi obtenir la deuxième force. Avant, j’étais esclave de Pharaon, et maintenant je deviens l’esclave du Créateur.

Tout cela est fait pour qu’à la fin, nous puissions atteindre le point milieu entre eux. C’est considéré comme le tiers médian de Tiferet, Klipat Noga (l’écorce de Noga). C’est l’endroit où les plateaux des balances qui tiennent le bien et le mal sont en équilibre. Je me tiens au milieu, et ni le Créateur ni Pharaon ne me contrôlent : je gouverne les deux. Cet état ​​est décrit comme « Mes fils m’ont vaincu ».

Il s’agit d’un équilibre subtil qu’une personne doit construire à chaque degré spirituel. Nous alignons deux forces, deux lignes, la droite et la gauche, le jugement et la miséricorde, et ainsi nous avançons sur la ligne médiane.

Ainsi, mon travail consiste à la fois à trouver la force de Pharaon, le mauvais penchant, et la force du Créateur, le bon penchant, dans l’état présent «animé», « aveugle ». Je les place l’un devant l’autre puisque le Créateur dit: «Viens à Pharaon, car j’ai endurci son cœur » Lorsque la force du mal augmente, le Créateur peut aussi grandir à mes yeux et Se montrer derrière Pharaon. Ensuite, ils se dérouleront tous deux à égalité dans mon point dans le cœur, et ce point recevra la liberté, le pouvoir sur les deux forces.

C’est ce que je dois accomplir. A ce point pour moi, entre le bien et le mauvais penchant, dans le tiers médian de Tifferet, je trouve au final ma liberté. Et ceci est mon vrai Moi. A partir des points qui se dégagent à chaque degré spirituel, je construis la ligne médiane, la ligne de l’être humain à l’intérieur, jusqu’à ce que j’atteigne l’infinité.

Dans le monde de l’infini, nous créons notre état autonome qui est 620 fois plus puissant grâce au fait que nous utilisons ces deux forces dans leur intégralité. C’est la bonne méthode pour utiliser les forces du Créateur et de Pharaon, qui gouvernent dans la nature. Et l’homme est capable d’accomplir cela.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/2011 sur les principes de l’éducation globale

Devons-nous rechercher le mal en nous-mêmes?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Découvrir le mauvais penchant en nous, est-ce la chose la plus importante? 

Réponse: Nous ne devrions pas essayer de révéler notre mauvais penchant et ce n’est pas important d’expérimenter des états. La plus importante et la seule action possible que nous pouvons effectuer est d’attirer la Lumière Supérieure.

La Lumière me conduira à travers toutes les étapes qui me sont actuellement inconnues : je vais révéler mon mauvais penchant, le corriger, puis le satisfaire. Seule la Lumière peut m’aider dans cette voie. Je dois aspirer vers la Lumière Supérieure qui agit sur moi. La forme et l’enchaînement de ces actions ne sont en aucun cas de mon ressort.
Je ne devrais pas penser à la Lumière qui révèle mon mauvais penchant, car je ne sais pas ce qu’elle est censée révéler. Et même si il est écrit dans les livres à ce sujet, je ne comprends pas encore ce que le « mauvais penchant » est vraiment. Ce n’est pas la peine de consacrer votre attention et votre concentration loin de l’essence: attirer la Lumière.

Sinon, nous commençons la recherche de ce mauvais penchant en nous et commençons à penser que chaque qualité négative que nous possédons est le mauvais penchant. Mais croyez-moi, nous ne l’avons pas encore découvert.

Le mauvais penchant est un ange. Autrement dit, lorsque nous mettons en évidence le mal, nous découvrons que le Créateur est caché en son sein, et que ce mauvais penchant vient de Lui. C’est pourquoi, afin de révéler le Créateur, nous devons penser à l’unité au lieu de la haine! Et tandis que j’aspire à l’unité, je découvre que le mauvais penchant est ce qui vient en travers.

J’aspire toujours vers l’unité, tandis que la Lumière Supérieure agit sur ​​moi et au final me révèle qui je suis. Je dois passer par toutes les étapes: 0,1, 2, 3, et au stade 4 (Behina Dalet), je ressens toujours que j’ai franchi une certaine étape et reçu une nouvelle compréhension. Et puis, une fois de plus je passe par toutes les étapes, et à ​la quatrième étape une nouvelle compréhension est révélée.

Ceci, cependant, ne change pas mon attitude envers le passé, le présent ou l’avenir. J’aspire toujours à l’unité sans penser à autre chose. Et cela ne me fait rien si je suis dans un état bon ou mauvais.

Je suis très bien avec ce qui se révèle à moi. Rien ne peut m’empêcher d’aller de l’avant: ni le bien ni le mal, ni aucune théorie philosophique que je conjure dans ma tête, ce qui ne fait que me perturber, me faisant croire que je comprends ce qui se passe. Toute mon attention doit se concentrer sur l’unité seulement. Alors je peux être sûr que je suis en train d’attirer la Lumière Environnante.

Lorsque vous commencez à trop intellectualiser et à décider pour vous-même ce qu’il faut faire, vous perdez instantanément la Lumière Environnante. Vous devez seulement aspirer vers la Lumière qui est entière et absolue. Il est écrit que nous devons être prêts à accepter la garantie mutuelle comme un seul homme dans un seul cœur. Nous devons penser seulement à cela.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/2011 sur le thème de «J’ai créé le mauvais penchant, et J’ai créé la Torah comme une épice »

Quand les justes s’unissent

Dr. Michael LaitmanDès que les justes [ceux qui veulent justifier le Créateur] s’unissent, la haine mutuelle s’intensifie immédiatement [l’égoïsme] qui cause des combats et des querelles.
– Le livre, Noam Élimélech 

Quand dix d’Israël [qui tendent vers le Créateur] s’unissent afin d’acquérir la propriété de l’amour et du don sans réserve, par leur force de leur unité, la propriété de l’amour et du don sans réserve est attirée sur le monde.
– Leib Alter Aryeh Yehuda, Le langage de la Vérité

Rendre clairs les principes de l’éducation globale pour tous

Dr. Michael LaitmanLa sagesse tout entière de la Kabbale n’est rien d’autre que la méthode d’éducation. Après tout, une personne a besoin de changer, de passer d’un «petit sauvage» vivant dans ce monde à un homme semblable au Créateur. Nous ne pouvons même pas ressentir cela -le but est si haut, contraire à nous qu’il glisse hors de notre perception.
Nous subissons des changements le long du chemin afin de devenir de plus en plus semblables au Créateur. En nous transformant, nous révélons nos nouveaux états dans le monde spirituel, sur les degrés spirituels. Tous ces états sont essentiellement les étapes de l’éducation. Nous sommes soulevés par la Lumière Supérieure qui nous entoure, nous changeons et de ce fait passons par le processus d’éducation.

Ainsi, la Kabbale est la méthode qui permet à quelqu’un de s’éduquer en ressemblant au Créateur. Nous le faisons avec l’aide d’un enseignant, les sources, et le groupe ou l’environnement. Cette formation nécessite une différenciation entre les enfants et les adultes, entre les hommes et les femmes, ou de divers types de personnes. Nous devons trouver un moyen d’aider chacun à recevoir la bonne éducation.

C’est parce que chaque personne qui a reçu l’éveil spirituel doit se corriger et faciliter la correction générale de tous. Essentiellement, «tous» sont lui-même. S’il se rapporte à d’autres de cette manière, il doit les corriger. Toutefois, s’il se sépare lui-même du reste, il devient un «réformateur» qui ne fait que se corrompre lui et les autres.
Nous devons vraiment clarifier ces questions et les formuler d’une manière légère et compréhensible. A ce stade, toute l’humanité se rapproche de la réalisation de la sagesse de la Kabbale, on l commence à sentir le besoin de s’éduquer au niveau de la correspondance avec le Créateur. Sinon, nous allons commencer à se ressentir combien de malheurs nous apporte notre opposition à Lui.
Avec cet objectif à l’esprit, nous préparons une liste des principes de l’éducation globale. L’essentiel est qu’ils doivent être compréhensibles pour tout le monde. Nous avons nous-mêmes une idée relativement bonne de l’endroit d’où elles naissent. Il n’est pas difficile pour nous de parler de ces principes dans la langue de la Kabbale et dans la langue dans laquelle le Baal HaSoulam les présente, principalement dans ses articles. Mais comment pouvons-nous les rendre applicables à toutes les personnes dans le monde?C’est le problème auquel nous sommes confronté aujourd’hui. Nous allons essayer de le résoudre.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 16/03/2011 sur les principes de l’éducation globale

Les premiers livres de Kabbale en kazak

Des nouvelles de notre groupe d’étude à Almata, au Kazakhstan: «La maison d’édition à Almata a publié les deux premiers livres en kazak: La Kabbale révélée et La crise est bonne.[Voir le diaporama]

 
Les livres sont arrivés au centre d’étude d’Almata juste à temps pour la foire du livre et pour la convention parallèle We make it real! qui se tiendra dans la capitale du Kazakhstan, Astana.

Les livres ont vu le jour grâce aux efforts conjoints de tous les groupes du pays. Mme Erganata Alimkuluva a été initiatrice de projet et rédactrice en chef des livres. Nous sommes convaincus que la foire du livre et la convention parallèle nous rapprocheront du but

La voie de l’auto-réalisation

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Yitro (Jethro) » Point 199: Son front est grand mais pas trop, ses lignes sont de cinq – trois en travers d’un côté du front à l’autre, et deux ne sont pas en travers. Il est conflictuel, surtout dans sa maison, toutes ses actions sont rapides, il semble bon, mais il n’en est rien. Il se vante de ce qui n’est pas en lui. … Il est indulgent dans son discours, mais rien de plus, se pousse là où il ne fait pas partie, et celui qui collabore avec lui doit se méfier de son avidité, mais réussira avec lui.
Le Zohar nous parle de la complexité qui nous habite à l’intérieur. Chaque fois que nous révèlons de nouvelles qualités à l’intérieur de nous, qui peuvent être bonnes ou mauvaises et qui ne cessent de venir se remplacer l’une l’autre, nous devons les utiliser pour discerner toutes nos occasions de nous réaliser dans l’état actuel, pour découvrir toutes nos faiblesses et limitations. C’est ainsi qu’à chaque fois, une personne atteint un peu plus, et cela signifie qu’elle atteint le Créateur, comme il est écrit: «Par Tes actions nous Te connaîtrons »

Quand tout est dit et fait, notre chemin d’accès complet est le chemin de l’auto-réalisation, la réalisation de nous-mêmes. En substance, toute la science de la Kabbale explique à une personne qui elle est, le fait du Créateur. Par conséquent, vous n’avez pas besoin de quelque chose de plus: dans la mesure où vous comprenez comment le Créateur vous a créé, ce qu’Il a créé en vous, pourquoi, et sous quelle forme, c’est dans cette mesure que vous L’atteindrez.
Par conséquent, en lisant la description de ces images de l’homme, nous devons comprendre que pas un seul d’entre elles ne s’efface. Toutes se complétent les unes les autres par leurs qualités, qui sont similaires ou opposées à la Lumière, et à la fin elles atteignent l’image du Créateur.
En outre, nous devons comprendre qu’il s’agit d’une personne qui avance dans la spiritualité et c’est ainsi qu’elle se voit pour l’instant, avec ses qualités positives et négatives par rapport à la Lumière, au Créateur. Mais la personne elle-même se juge, et elle discene ses qualités elle-même. Une autre personne verrait les choses différemment parce que « On reproche aux autres ses propres défauts. »
Si une certaine image apparaît devant lui maintenant, cela ne semble que pour lui, mais elle n’existe pas par elle-même dans la réalité. La seule image qui existe par elle-même est l’image du Créateur. Mais ces images sont représentées à l’intérieur d’une personne par ses qualités intérieures.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 16/03/2011, Le Zohar

Au seuil de découvertes sans précédent

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours du cours sur le Livre du Zohar , des millions de spectateurs voient des lettres étranges, entendent des mots bizarres, et s’attendent à quelque chose qu’ elles ne peuvent pas définir. Est-ce ce que c’est cela que vous appelez une méthode scientifique?
Réponse: Tout d’abord, une personne ordinaire vit selon ses instincts et comprend tout naturellement. C’est ainsi qu’il lui a été enseigné dans maison de ses parents à lui.
Deuxièmement, une personne qui a étudié les sciences de ce monde sait comment se rapporter à la nature sur la base des connaissances scientifiques qu’il a obtenues. Il s’agit d’une approche d’ingénierie. Par exemple, un mécanicien, un électricien ou un spécialiste, dans tout autre domaine a reçu une éducation appropriée, peut faire un travail manuel ou intellectuel, a un ensemble d’outils pour le travail, et forme ainsi son attitude envers la nature.
Il n’est pas autorisé à travailler avec quelque chose d’inconnu, mais c’est seulement après avoir vérifié ses connaissances et son expérience qu’il est accepté pour un emploi dans un domaine spécifique. Supposons qu’une personne a étudié la mécanique et maintenant peut réparer des moteurs ou des dispositifs plus complexes. Il utilise les connaissances acquises dans son travail, mais il est plus ou moins conscient avec quoi il fait l’affaire.
Troisièmement, un scientifique est une personne qui découvre quelque chose qui était auparavant inconnu, des phénomènes qui ne peuvent être prédits à l’avance. Parfois, il peut ressentir, deviner, et être invité à quelque chose, mais il n’a pas de définitions interieures claires pour cela. C’est ce que nous appelons découvrir de nouveaux phénomènes dans la nature.
À ce stade, une question se pose: Comment puis-je trouver de nouveaux phénomènes? J’ai besoin de me mettre à la même longueur d’onde qu’eux, mais qu’est-ce que «pour eux» signifie si ils sont nouveaux ? Devrais-je anticiper certains résultats, découvertes, et événements qui peuvent avoir lieu, ou ne devrais-je pas?
Par conséquent, la science a deux parties. Il y a la théorie où les hypothèses sont faites et sont ensuite explorées par la recherche. Ainsi, les phénomènes nouveaux sont révélés.Il s’agit de la plus grande partie de la science qui repose sur l’examen des idées que les scientifiques ont concernant les découvertes attendues. Sans cela, il est impossible d’avancer.
Cependant, il y a aussi des scientifiques qui cherchent dans l’obscurité totale. Ils n’ont pas de théories préliminaires, hypothèses et idées au sujet des conclusions possibles. La Kabbale est une science, et nous l’utilisons dans toutes les formes mentionnées ci-dessus: comme des gens habituels, les spécialistes qui l’étudient, et comme les scientifiques qui en quelque sorte peuvent visualiser des phénomènes probables.
C’est là que réside un problème: Dans toutes nos études, à commencer par les gens ordinaires comme dans notre monde et jusqu’aux grands savants qui ne savent pas où ils vont et ce qu’ils vont trouver dans la nature, et à tous ces niveaux dans la science de Kabbale, il y a une partie imprévisibles dont vous ne savez rien.
Qu’est-ce qui est inconnu? Vous ne savez pas quelle propriété, quel phénomène vous allez véritablement y trouver parce que vous n’avez pas cette propriété. Vous ne pouvez même pas l’imaginer.
Après tout, vous le découvrirez dans le Kli(récipient ) de la perception que vous construisez, alors que le phénomène est le récipient lui-même. Vous ne pouvez pas pré-expérimenter exactement ce qui va se dérouler en vous, puisque vous ne l’avez jamais ressenti avant, ne possèdent aucune intuition, et ne pouvant même pas deviner. Il s’agit d’une nouveau Kli .L’impression, la sensation, sont totalement nouvelles.
C’est ainsi que nous avançons dans la sagesse de la Kabbale. Même dans quelque chose de petit et simple, il n’y a rien que nous puissions savoir à l’avance. Par conséquent, notre approche quand nous lisons le Livre du Zohar est correcte. Je m’attends à ce que vienne la Llumière qui corrige et qui corrigera mes Kelim, mes désirs.Par exemple, je ne vois rien sans mes lunettes. Il ya quelque chose devant moi, mais j’ai besoin d’un dispositif pour le voir. Je mets mes lunettes et je vois quelque chose de nouveau.
Ainsi, lors de la lecture du Livre du Zohar et en regardant les lettres « mortes » et le texte qui ne fait pas de sens pour nous, nous devons l’aborder en tant que scientifiques du plus haut degré, sur ​​le point de découvrir quelque chose d’inédit pour eux.

De la 2e partie du cours quotiden de Kabbale du 15/03/2011, Le Livre du Zohar