Monthly Archives: mars 2011

Un espoir de salut

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il si difficile de garder l’intention lors de la lecture du Livre du Zohar, ou d’imaginer le lien entre nous et de s’accrocher au texte? Que devrions-nous faire? 

Réponse: Si une personne se trouvait dans un grand désastre et qu’on lui disait : «Lisez ce texte pendant une demi-heure et il vous révélera comment sortir de la catastrophe », alors vous pouvez imaginer comment elle va passer cette demi-heure. Serait-il difficile pour elle de se concentrer dessus ? Quel genre de pression et d’espoir ressentirait-elle en essayant de pénétrer à l’intérieur du texte, de comprendre ce qui est exigé d’elle, ce qu’elle peut y trouver, quel type de salut s’y trouve, et comment y arriver ….

Tout dépend de l’environnement, de combien il «réchauffe» cette attitude intérieure envers le texte du Zohar. Tous les autres textes kabbalistiques sont bénéfiques dans une moindre mesure en ce qui concerne leur influence du texte sur le lecteur, car en les lisant on peut associer l’esprit et les sentiments, et en quelque sorte les relier à nous-mêmes.

La Torah, à son tour, est parfaite, pure, inaccessible, «dans les cieux ». Qu’est-ce que « pure » (Tmima veut dire? Nul ne la touche. C’est la Lumière Supérieure. Nous devons seulement attendre les résultats de ce que va se manifester en nous.

Seul le groupe peut me donner cette attitude à la lecture du Zohar et je voudrais donc vraiment souhaiter en recevoir un résultat. Sinon, il ne se produira pas.

Nous sommes déjà passés par cet état ​​quand nous avons juste commencé la lecture du Zohar. Pendant les quelques premiers mois, les gens étaient tellement inspirés que cette émotion commune a influencé chaque personne et chaque personne a senti l’illumination environnante dans une certaine mesure, en ressentant la puissance de l’influence du Zohar sur elle.

Maintenant, cette inspiration a diminué parce que d’abord nous l’avons reçu d’En Haut, alors que maintenant nous devons la développer par nous-mêmes. Rien ne se passe en soi dans la nature. Vous recevez une première prise de conscience, puis c’est parti de sorte que vous devriez l’ajouter à partir de votre propre fin, de sorte à compléter par vos propres efforts l’espace qui a été vidé de linspiration d’en haut.

Si nous ne l’ajoutons pas par nous-mêmes, nous ne pouvons pas garder l’intention de correction au cours des 45 minutes de lecture du Zohar, et nous attendons seulement que lecours se termine. Si l’on ne réveille pas une personne, si on ne stimule pas les vibrations intérieures en elle de sorte qu’elle se sente comme un malade face à l’unique moyen de salut, la seule possibilité d’être guéri et sauvé du désastre, alors bien sûr il est difficile pour elle de garder l’intention et à s’accrocher au texte. En substance, elle nous reproche que nous ne lui en fassions pas sentir la nécessité vitale, ce qui signifie l’importance du but.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/11, Le Zohar

La réalité éternelle c’est moi

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qui reste immuable chez une personne qui se développe spirituellement et quels sont les changements en elle ? 

Réponse: La seule chose qui ne change pas c’est l’intention vers le but correct qu’elle essaie de créer parfois. A côté de cela, toute autre chose change et rien ne reste. Vous perdez tout à côté de l’intention correcte, si vous l’avez créée. Tout le reste semble seulement vous appartenir, y compris votre existence, et vous est donnée seulement pour créer l’intention.

Ce monde et le monde spirituel ne sont pas pris en compte. Seule l’intention reste que nous pouvons créer à la suite de nos efforts. C’est le récipient spirituel, l’âme.

Dans cette intention que vous voyez la réalité éternelle, c’est-à-dire vous-même. Quelle est la vraie réalité? C’est le degré de votre révélation de vous-même dans la Lumière supérieure, en équivalence avec Elle, en devenant identique à Elle. Tout cela ne se révèle que dans l’intention, et rien ne reste à côté de cela.

Il n’y a rien en dehors de l’intention. Cela signifie que rien d’autre n’existe en réalité. Tout le reste est imaginaire et ne semble exister à l’heure actuelle que pour que vous puissiez atteindre le but. Après tout, vous devez vivre dans quelque chose. Qui crée l’intention? C’est la personne que vous percevez maintenant comme vous-même, vivant et existant dans ce monde. Pourquoi avez-vous besoin de cela? C’est dans le but de former l’intention.

Lorsque vous avez terminé la création de votre intention depuis le début de l’échelle des degrés spirituels et jusqu’à sa fin, alors tout ce monde, cette réalité tout entière disparaît parce que, en réalité, elle n’existait pas. Elle ne semblait exister pour vous afin que vous puissiez mettre au point l’intention correcte.

Maintenant comprenez quelle est l’importance de l’activité dans laquelle vous vous engagez- la création de votre image éternelle, l’humain qui est semblable au Créateur.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03/11, Le Zohar

Une formule très simple

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous lisons Le Zohar avec la bonne intention et que nous demandions deux fois plus de temps – une heure et demie par jour au lieu de 45 minutes, allons-nous atteindre la correction complète deux fois plus vite? Ou y a-t-il une autre formule à l’œuvre ici?Réponse: La formule est très simple. La coutume chez mon professeur, le Rabash, était de lire Le Zohar pendant une demi-heure par jour. Le Rabash n’expliquait rien et n’ajoutait pas un seul mot. Nous lisions tout simplement lire le texte, tout d’une traite, sans lui poser de questions, pour une demi-heure avant d’aller dormir. C’est pourquoi je suis le même ordre.

Voudriez-vous étudier deux fois plus longtemps? C’est pourquoi j’ai ajouté un autre quart d’heure au cours.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/03//11, Le Zohar

Une petite flamme qui allume des milliers de bougies

Dr. Michael LaitmanNous devons savoir que, à part le « point dans le cœur » – le côté opposé de l’âme Sainte, nous ne recevrons rien d’autre d’En Haut. Pas un désir spirituel supplémentaire ne s’éveillera en moi.Je dois tout recevoir d’autre de l’environnement, qui est là où se trouve mon Kli spirituel, ce qui signifie tous les désirs dans lesquels je révélerai la vie spirituelle du Monde Supérieur, le Créateur. Ce désir est appelé « la grandeur du but » parce que c’est comme cela qu’il s’exprime dans ma sensation.

Il me semble que l’importance n’appartient pas à au but et que le but est quelque chose d’autre, mais en fait, l’importance elle-même est le Kli spirituel. Ce n’est pas en vertu de cette importance que j’ateindrai le but, comme s’il s’agissait d’un compas déterminant la direction dans laquelle je dois courir. L’objectif est plutôt précisément à l’intérieur de ce désir que je reçois de l’environnement.

Ressentez comme le désir spirituel diffère de celui de la matière – il s’étend à tout le monde, comme l’air. Ce n’est pas une satisfaction égoïste qu’une personne reçoit et dont manque l’autre en conséquence. La spiritualité ne diminue pas en raison d’être divisée, lorsque je la transmets à quelqu’un d’autre. Il y en a assez pour tout le monde ! C’est comme vous pouvez allumer des milliers de bougies à partir d’une bougie et la première flamme ne va pas se diminuer.

Donc, une fois que je commence mon avancement spirituel avec juste le point dans le coeur, je me trouve bientôt à la croisée des chemins et je ne sais pas où aller. Je ne trouve plus toutes les forces à l’intérieur de moi ou l’aspiration à continuer. A ce moment, où puis-je trouver la motivation, la stimulation et la direction pour venir vers le groupe et exiger de lui la grandeur du but ?

Si j’avais eu ce désir interne, alors je l’aurais déjà réalisé en quelque sorte. Mais, que dois-je faire si je ne l’ai pas ? Est-ce que le groupe doit être vigilant pour que j’ai l’impression de la grandeur du but, du don sans réserve, ou dois-je continuer continuellement à chercher pour moi-même ?

C’est à ce moment là que nous venons à la notion de la garantie mutuelle. En général, nous devons nous occuper de tout afin de devenir un « environnement spirituel » qui réveille quiconque entre en lui. Il donne un exemple et stimule nos ésirs, montrant que d’autres ont quelque chose que je n’ai pas. Il enflamme l’envie de la réalisation spirituelle, tout comme dans ce monde, je vois les voitures et les maisons d’autrui et cela augmente mon désir.

La société doit prendre la bonne forme grâce à laquelle elle ira plus loin dans ses relations pour chacun de ses membres, en s’assurant qu’ils n’auront pas un instant de repos. Mais, une personne doit avoir un point dans le cœur, son propre réveil afin d’être comme une graine spirituelle qui est plantée dans le sol afin d’entrer en contact avec le sol pour la première fois. Et ce « sol », l’environnement, doit être prêt à lui donner tout ce dont elle a besoin selon sa première demande.

À cet égard, nous devons comprendre que toute personne travaillant sur l’élévation du but pour les autres ne les aide pas en faisant cela, mais il construit pour lui-même ce bâtiment de grandeur. Il construit l’environnement commun pour tout le monde. L’environnement ne peut pas être bon pour une personne tout en étant mauvais pour une autre et comme ci comme ça pour une tierce partie. C’est une garantie mutuelle pour tout le monde. Par conséquent, nous sommes tous ensemble dans un bateau et nous devons tous atteindre l’objectif ou, si quelqu’un est loin de donner suffisamment d’efforts conformément à ce qu’il devrait afin d’assurer l’éveil commun, alors personne ne réussira.

C’est à dire, chaque personne ne devrait pas s’inquiéter pour elle-même ou sur la manière dont elle peut être inspirée par la grandeur du but à partir de l’environnement. Si je m’inquiète si chacun de mes amis a la sensation de la grandeur du but, c’est ainsi que je construis mon propre Kli.

Je ne peux prendre soin de moi parce que cela s’avèrera égoïste. Mais si je prends soin d’autrui, alors cette nécessité spirituelle revient à moi comme un Kli prêt et parfait.

Nous nous connectons tous à un système unique où ma partie inférieure (AHP) se connecte avec les parties supérieures (Galgalta Eynaim) de tout le monde. Donc, quand je prends soin de tout le monde avec mon AHP, alors en réponse je reçois d’eux la sensation de leurs Galgalta Eynaim – les sensations des désirs de don sans réserve dont je manque tellement.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 16/3/11

Les caractéristiques spéciales de l’âme

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre « Yitro (Jéthro) », article 190 : c’est un homme en colère, mais pas rapidement. Il retient son état de repos, il fait semblant d’être sage quand il ne l’est pas et soulève toujours sa tête pour regarder. À l’extérieur, il est querelleur, mais chez lui, il ne l’est pas. Il ne considère pas la Torah, pour l’observer. Les mots du peuple sont un fardeau pour lui et il leur répond vigoureusement.Le Zohar parle de la personne en nous, qui est constamment révélée. Il y a 125 couches à l’intérieur de notre volonté commune de plaisir, et chacune d’elles contient ses propres couches internes ou états. Et à chaque fois, à l’intérieur du nouveau désir, une nouvelle couche de qualités se révèle – une nouvelle image d’une personne en moi, l’image de mon équivalence pour le créateur, l’image du créateur à l’intérieur de moi, à l’image de ma similitude et de mon opposition au Créateur.

L’entière combinaison des qualités intérieures et extérieures qui sont présentes dans Rosh (tête), Toch (corps), Sof (les terminaisons du Partsouf de l’âme), Kelim (désirs) qui peuvent être utilisé et les désirs qui ne peuvent pas être utilisés pour l’instant, puisqu’il n’y a aucun écran sur eux, ainsi que les désirs qui ne peuvent pas être utilisés jusqu’à la correction complète, appelé « Lev haeven » (le cœur de pierre ) – l’agrégat entier de ces désirs est appelée l’humain en nous.

A chaque fois et à chaque instant de mon chemin alors que j’avance vers l’état de l’homme parfait, je révèle l’image de l’homme en moi. Comment puis-je reconnaître quel genre de personne doit se révéler en moi maintenant et qui je suis en ce moment selon les signes intérieurs et extérieurs que je découvre en moi-même ?

Par toutes les caractéristiques diverses et spéciales que je révèle dans les Sefirot de Rosh, Toch et Sof du Partsouf de mon âme, je peux dire quelle image est maintenant inhérente en moi. C’est comme si j’avais lu sur moi-même une description détaillée de mes caractéristiques dans ma carte d’identité.

A partir de là, je comprends qui je suis et ce que je suis. J’en viens à me connaître, c’est-à-dire mes qualités, dont certaines travaillent pour le bien du don sans réserve, celles ui travaillent contre lui, celles qui sont ncore égoïstes, de combien je les ai restreintes, combien sont dans la Klipa, et dans quelle mesure elles sont soumises à des corrections.

Tout cela est l’image d’une personne et il n’y a rien en dehors d’elle. Cette image intègre tout.

Donc, pendant la lecture de ce chapitre dans Le livre du Zohar, nous devons constamment penser à nos états spirituels comme si des clichés d’une bande d’un film se déroulaient devant moi, en révélant continuellement une nouvelle image de la personne en moi jusqu’à ce que toutes ces images se réunissent et que j’atteigne un état unique. Cependant, toutes les images précédentes sont également enregistrées. Ensuite, sur la base de tous les péchés et toutes les transgressions, j’atteins l’image véritable, parfaite – l’Humain qui est semblable au Créateur.

Ne souhaite pas du mal aux autres

Dr. Michael LaitmanQuestion : Je sais par expérience que les gens ne comprennent pas de quel genre d’unité nous parlons. Comment peut-on leur expliquer au moins approximativement ?Réponse : L’unité n’implique pas que je vive dans une pièce commune ou que je sois familier avec tout le monde. Concrètement, cela signifie que tout d’abord, j’ai besoin de trouver un moyen de me corriger moi-même afin de ne souhaiter aucun préjudice à quiconque. Il s’agit de la première étape.

Nous ne sommes pas liés par les médias de masse, les SMS ou Internet. Ce sont simplement les manifestations du système où nous résidons; ce sont les moyens qui nous permettent de sentir comment nous sommes connectés. L’Internet n’apportera pas l’unité aux personnes; Il expliquera seulement que nous sommes soudés ensemble, mais sous une forme négative. Après tout, j’utilise ce Kli (récipient) exclusivement pour mon propre avantage et, éventuellement, même pour nuire aux autres.

Par conséquent, la première correction s’élève en cessant de désirer du mal à un être humain. Je commence à sentir que nous sommes interconnectés comme faisant partie intégrante, littéralement embarqués l’un dans l’autre. J’ai besoin de révéler ce système car sinon, la nature me le montrera sous une forme très désagréable. Cela me frappe à un seul endroit, et je souffre un malheur à un endroit totalement différent, apparemment sans rapport.

Cependant, il s’agit de votre part et vous devez ressentir ce coup sur vous-même. Si vous ne sentez pas encore ce que les autres font, cela signifie que vous n’êtes pas dans le même organisme, le même système, avec eux. Vous devez encore recevoir des corrections : soit vous désirerez les accepter ou bien la nature vous forcera à cela.

Pour l’instant, nous voyons comment tout le monde se réjouit du malheur de l’autre, chaque fois quand quelqu’un se sent mal. Il s’agit de notre nature. Aujourd’hui elle se révèle, et conformément à cela, nous devons effectuer une correction.

Par quel moyen ? Les kabbalistes disent que c’est l’opinion de l’environnement. Nous devons artificiellement rassembler autour de nous-mêmes l’environnement qui nous obligera à penser différemment et nous éduquera.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 16/03/2011 sur les principes de l’éducation planétaire

Le projecteur de rayon laser de l’âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je ne peux pas aspirer au don sans réserve car je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est. Qu’est-ce que le don sans réserve ?Réponse: Tous les biens spirituels, comme le don sans réserve et l’amour, se révèlent à partir de leur état opposé, puisque nous ne savons pas ce que c’est. En fait, si je savais ce qu’est le don sans réserve, je posséderais déjà cette propriété.

Mais je ne le possède pas. Alors, comment puis-je l’acquérir? Je peux le faire seulement en réalisant des actions mécaniques: j’influence le groupe, tandis que le groupe agit sur moi. Et toutes ces actions n’ont aucun rapport avec la spiritualité, ce qui est la raison pour laquelle nous nous percevons comme vivant actuellement dans ce monde.

Il y a une réalité imaginaire qui contient des désirs et même des corps corporels en elle, ce qui signifie qu’ils ne sont pas, en fait, des désirs, mais plutôt quelque chose qui ne possède pas de libre arbitre. Le monde spirituel, cependant, est plein de désirs, d’aspirations et de forces, comme l’amour, la haine, et la luxure, qui sont des manifestations de la volonté de l’homme. Et sans cette manifestation de volonté, il n’y a pas de monde, il n’existe pas.

C’est comme une image laser: j’allume le laser, et l’image apparaît dans l’air. Si je ne mets pas en marche, il n’y en aura pas. C’est ainsi que nous percevons le monde spirituel. Comme pour le monde matériel, il existe même sans l’expression de ma volonté. Dans cette réalité, je passe par des cycles de vie, et cela me transforme à mon insu, ne demandant pas de participation de ma part.

Par conséquent, cette réalité me semble si « matérielle ». Tous les changements s’y produisent sans ma participation consciente, sans ma demande de don sans réserve; simplement, ils se déploient naturellement, sous l’effet de la force supérieure qui pousse tout à évoluer.

Mais dans ce monde corporel quand j’atteins un état où je veux prendre une part active dans mon développement, la question sur le sens de la vie se pose en moi. Et à partir de ce moment, je commence à chercher la réponse.

Ainsi c’est entièrement comme cela que je commence à activer la réalité spirituelle. Dès l’instant où je deviens prêt pour cela, je vais découvrir la partie de la réalité qui a été activée par moi. C’est ce que vous pouvez considérer comme votre premier degré spirituel.

Par conséquent, toutes nos actions doivent commencer par la corporalité, avec l’idée que je me force à influencer l’environnement et que l’environnement m’influence, dans toutes les formes possibles, en utilisant toutes les forces et les capacités disponibles, comme il est écrit: « Fais tout ce que tu peux! « , ce qui signifie saisir n’importe quelle occasion, peu importe ce que cela peut être.

Après tout, si vous effectuez toutes ces actions sous la forme matérielle, c’est-à-dire, sans la participation consciente correcte, vous éveillez encore cette réalité. C’est la façon dont elle est construite.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 10/03/2011 sur la prière

L’homme peut atteindre l’esprit du Créateur

Dr. Michael LaitmanLorsque l’être créé commence à clarifier ce qu’est le libre arbitre, il voit que si l’attribut de don sans réserve en lui est au-dessus de la propriété de la réception, alors le passé le conduit à la vérité et à la liberté ! Ainsi, l’être créé choisit le don sans réserve car il comprend que seul le don sans réserve comporte l’exhaustivité et l’indépendance par rapport à ses propres désirs, ce qui signifie la vérité absolue qui est au-dessus du Créateur et de la créature.L’homme parvient ainsi à un état d’exaltation. Après tout, à la fois le Créateur et la créature résident dans leurs propriétés correspondantes: celles du Créateur et celles la créature. Mais l’homme doit faire un choix qui est indépendant de ces deux propriétés.

Il semble que la force du Créateur et la force de la Création se tiennent opposée l’une à l’autre, tandis que l’homme accomplit un acte unique considéré comme une «prière». Il fait un choix qui se trouve au dessus de ces deux forces. Ainsi, son nouveau désir (Kli) est produit, dans lequel la propriété de la réception et l’attribut de don sans réserve, ou l’attribut du Créateur et l’attribut de la créature, s’unifient en un, au-dessus de ces propriétés.

Voilà comment l’homme reçoit un résultat unique: il trouve la couronne du Créateur (Keter). L’homme est fait lui-même non pas par les actes du Créateur, mais plutôt par Ses pensées, le plan qui précède la création. C’est un résultat de la ligne médiane qui s’élève au-dessus des deux premières : la ligne droite et la gauche, les propriétés du Créateur et celles de l’être créé, qui atteignent l’homme dans l’action. Mais sur la ligne médiane, l’homme s’élève au-dessus du début de la Création.

Ici se déroule une nouvelle occasion donnée à l’être créé: s’élever au-dessus de toutes les forces existantes et les propriétés. En effet, toutes les forces, les propriétés, les désirs, les gènes de l’information, tout ce qui existe dans l’univers et se révèle à nous-la question de la réception, la force du don sans réserve – ne sont que les instruments qui amènent la créature à des notions plus élevées précédant l’acte de Création.

Ainsi, dans chaque état où la créature doit faire un bon choix, elle se sent totalement impuissante par rapport au point qui précède toute sa naissance. Il faut discerner les récipients et les Lumières, le désir de recevoir du plaisir qu’il possède et le désir de donner sans réserve, tandis que le choix se situe au-dessus de tous les deux.

La prière naît quand l’être créé se rend compte que dans l’état qu’il a atteint à la suite de tous ses discernements, il n’a pas et ne peut pas avoir aucune chance de s’élever au-dessus de ces options tout aussi valables et prendre une décision. Ici le Créateur a le dernier mot!

Nous pensons que nous avons besoin du Créateur seulement pour vaincre la force de l’égoïsme avec notre propre force du don sans réserve, pour détrôner Pharaon. Mais à cela il y a plus qu’une simple confrontation des désirs quand l’homme se trouve entre les deux forces: le Créateur et le Pharaon. L’essence n’est pas de clarifier qui est plus puissant et donc va gagner, mais plutôt dans l’unification de ces deux forces en une seule sur la ligne médiane qui s’élève au dessus d’elles.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 3/10/11 sur la prière

Amenez l’aube

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce une prière?Réponse: Le Créateur a créé seulement le désir de recevoir du plaisir. Les désirs peuvent se déployer automatiquement, déclenchés par le moteur interne qui active en moi un désir après l’autre, en actualisant la séquence des Reshimot (gènes d’information). Une prière est un travail méthodique sur le désir qui se déroule dans une personne.

Tout désir ou Reshimo se compose de 613 (Taryag) désirs. Ces 613 désirs, en émergeant, dépeignent pour moi l’image du monde : chaque instant, dans de nouveaux désirs, je découvre une nouvelle image de la réalité, un monde nouveau.

Mais je peux moi-même souhaiter travailler sur mes désirs qui se déroulent sans cesse, accélérer le développement de nouveaux Reshimot en moi, contrôler la façon dont ils se déroulent, et ne pas laisser mon évolution suivre un cours aléatoire. Je peux me réjouir de l’émergence de nouveaux désirs de manière à travailler sur eux, justifier le Créateur à chaque instant, progresser dans la communion avec Lui, et voir la nécessité et la détermination de chaque état.

Ces travaux avec des désirs sont considérés comme une prière. Une prière est le travail du cœur, et le cœur est une collection de tous les désirs d’une personne. Par conséquent, le travail avec nos désirs est considéré comme une prière. C’est pourquoi il est écrit: «Puissions-nous prier toute la journée! » Ce qui signifie laisser une personne travailler sans cesse avec ses désirs, se motiver pour des corrections.

Cela diffère radicalement de l’opinion des masses qui pensent que par la lecture de prières à partir d’un livre de prières, ils effectuent des actions spirituelles ou rien du tout. Toute notre histoire nous montre combien cette interprétation de la «prière» est inutile et sans valeur. Ce ne sont que des actions extérieures qui sont effectuées lors de la préparation pour le véritable travail spirituel sur nous-mêmes pendant l’étude de la Kabbale. Ce n’est qu’alors que le travail visant à la correction de soi-même est considéré comme le «travail du Créateur », car il se fait par Sa Lumière, Ohr Makif.

Le travail authentique réside dans l’accélération des désirs. Je veux qu’ils se déroulent en moi le plus rapidement possible afin que je puisse y travailler, après m’être préparé moi-même et l’environnement: l’enseignant, les textes kabbalistiques, et le groupe; donc je serais toujours prêt à déclencher mon développement personnel, « amener l’aube « moi-même. C’est l’aube parce que chaque désir se déroule en moi comme le vide obscure, tandis que je l’amène immédiatement vers la Lumière.

Par conséquent, une prière est l’ensemble de nos travaux, et il n’y a rien d’autre que le travail avec les désirs.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 13/03/2011, Le Livre du Zohar

Un droit d’auteur unique

Dr. Michael LaitmanNous voyons que les discussions sur l’éducation qui se tiennent dans le monde entier ne nous aident pas. Personne ne sait ce qu’il faut faire à ce sujet. Tout le monde est impuissant. Et c’est pourquoi nous avons besoin de nous renforcer et de mettre l’accent sur ce sujet, en soulignant son importance à nos yeux, en montrant que nous avons une position et une compréhension, une méthode qui vient de la Nature elle-même.D’une part, nous pouvons prouver que tous nos principes viennent de la Nature. Mais d’autre part, nous avons délibérément bâti sur cette fondation, en souhaitant que chaque individu et la société dans son ensemble atteignent une certaine correspondance avec la nature et deviennent humaines, semblables au Créateur.

Si nous le démontrons ouvertement, sérieusement, à tout le monde, personne ne pourra lui résister. Après tout, c’est l’endroit de notre seul libre choix, et c’est pourquoi l’humanité est si confuse et perdue dans ce domaine. Le Créateur nous a laissé cela. Nous sommes en mesure de faire tout aller d’une façon ou d’une autre, à une exception près: nous ne savons pas comment donner aux gens la Lumière dans leur vie afin qu’ils puissent en cela trouver leur place optimale. Pour ce faire, de nos jours, nous avons besoin de connaître l’ensemble du système et de comprendre ce qu’exige de nous la Force Supérieure.

Nous espérons que la méthode de l’éducation va ouvrir pour nous les portes de différents canaux de médias de masse et les portails Internet, et que les gouvernements, l’ONU et l’UNESCO vont finalement nous entendre. Et le processus est déjà en marche puisque personne ne peut nous voler ce « droit d’auteur », même si on les répétait mot pour mot. C’est parce qu’il manque une méthode pour réaliser l’éducation des jeunes et des adultes, une méthode qui s’applique à toutes les personnes dans le monde, la méthode que chacun peut utiliser, car dans la pratique, l’éducation de l’homme passe de la Lumière Supérieure à l’âme humaine.

C’est pourquoi nous avons rejoint l’Année Internationale de la Jeunesse annoncée par l’ONU. Espérons que cela nous avancera et propagera la méthode de correction dans le monde entier avec l’aide de nos groupes et de nos mentors. La méthode de la Kabbale peut certainement être appelée une méthode d’enseignement, la méthode pour former un Humain.

Du 3eme cours de la Convention de la Mer morte du 25/02/2011