La prière qui attire à nous la Lumière

Dr. Michael LaitmanQue cela nous plaise ou pas, dans chaque état, nous devons toujours en venir à ressentir le manque, c’est à dire imaginer notre futur état issu de notre état présent. Si je le construis correctement, alors, en dépit de tous mes efforts pour le faire, je ressentirai combien j’en suis vraiment loin. En d’autres termes, je le veux vraiment, et pourtant je suis incapable de l’atteindre.
C’est ce qu’on appelle un « manque », la préparation pour le futur état, qui est toujours révélé avant de passer dans un nouvel état. Ce sentiment d’absence est très désagréable et multidimensionnel.

Le prochain état brille sur moi, et à cause de cette luminescence je commence à d’avantage le valoriser, tout en percevant mon état actuel comme étant défectueux et insuffisant. Je le ressens dans la mesure où je n’ai pas la force de m’élever et dans la mesure où je le désire.

En conséquence, je parviens à une convergence de mon désir passionné de m’élever et de la conscience que je n’ai aucune chance de le réaliser, et c’est alors que j’explose en une prière, un cri, et la Lumière Supérieure vient à mon secours. Après tout, ce cri (la prière) montre mon grand désir, qui tire le bon type de Lumière, pour m’aider à monter au degré suivant.

Je dois arriver à un cri qui comprend deux volets : 1) mon grand désir d’atteindre le don sans réserve, et 2) la prise de conscience que je ne pourrai jamais y parvenir. Ce n’est que lorsque je suis sur le point d’exploser par cette pression, causée par mon désir et mon impuissance à le réaliser, que la Lumière réagit à la douleur et m’influence.

Attendre que la Lumière vienne d’elle-même est inutile. Elle vient en réponse à mon désir de donner sans réserve, et me tire avec la force suffisante pour me porter à un degré plus élevé.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, « Ceci est pour Juda » du 18/04/2011

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