Daily Archives: 3 mai 2011

Ne pas tirer de conclusions hâtives

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «La paix dans le monde »: Quand un élément nous apparaît mauvais et dangereux, ce n’est qu’un auto-témoignage de cet élément, c’est qu’il est encore en phase de transition, dans le processus de son développement. Par conséquent, nous ne pouvons pas décider que c’est mauvais et il n’est pas sage pour nous de lui accorder un défaut.Ce passage parle de gens réfléchis et non pas de ceux qui, comme les animaux, ne savent pas où ils vivent, pourquoi et dans quel but. Contrairement à ces derniers, les personnes qui souhaitent se découvrir elles-mêmes et la nature viennent à la conclusion que nous vivons dans le monde qui évolue, en commençant par le Big Bang jusqu’à ce jour. Les niveaux du minéral, du végétal, de l’animal, et de l’être parlant se développent progressivement, des formes les plus simples aux plus complexes.

Par conséquent, nous ne pouvons pas faire une estimation absolue de toute chose, de toute créature, acte, ou événement puisque nous ne pouvons pas voir à la fin ce qui va sortir de là. Ce n’est que lorsque le fruit mûrit complètement sur l’arbre que nous pouvons comprendre que cette pomme juteuse et sucrée est prête à nous ravir.

Ensuite, nous verrons pourquoi elle a dû subir toutes les étapes précédentes et comment elle devrait être utilisé. On ne peut apprendre que par l’observation de toutes les formes intermédiaires, en,parvenant à la phase finale, en voyant la forme finale, et en trouvant comment l’appliquer. Si, toutefois, nous n’avons pas atteint la fin de notre développement, même aux niveaux minéral, végétal, ou animé, nous ne pouvons pas dire que nous savons déjà ce qui se passe. Après tout, tout est pesé et évalué exclusivement par le résultat final.

Tout est appris de l’expérience. Un sage ne se faufile pas dans l’avenir, mais fait plutôt des conclusions fondées sur le chemin qu’il a parcouru. Par conséquent, il est dit: « Le sage est celui qui a l’expérience ». Donc, il n’y a rien de mal ou de bien dans le monde, tout est nécessaire.

Tout a sa place, son temps, sa raison, et a besoin d’exister, et seulement à la fin nous apprenons que tout devait être de la façon dont c’était. C’est seulement à la ligne d’arrivée que nous pouvons conclure au sujet de quoi que ce soit.

Cela s’applique à toutes les parties de la réalité et encore plus à nous-mêmes. Ce n’est que dans la dernière étape de l’évolution que l’on peut tirer des conclusions et exprimer des opinions sur nous-mêmes: Qui et qu’est-ce que nous sommes, pourquoi et dans quel but.

Dans le même temps, de toutes ces clarifications, nous acquérons de l’expérience et apprenons de nos erreurs. Nous comprenons finalement que rien dans la nature ne devrait être supprimé car nous ne comprenons pas les raisons de tous les phénomènes. Auparavant, l’homme a voulu transformer la nature, la « plier » pour l’adapter à lui-même, ce qui ne conduit qu’au pire.

Nous devrions être en interférence avec la nature aussi peu que possible et la traiter avec un soin extrême. En d’autres termes, nous devrions limiter notre égoïsme et utiliser la nature exclusivement en tant que de besoin, comme les animaux. Après tout, dans ce monde, dans notre corps, nous sommes semblables à eux. Et donc, nous ne pouvons pas prendre de la nature plus que notre corps a besoin. Ensuite, nous allons y évoluer correctement, sans lui nuire.

Dans la « Préface du Livre, Panim Meirot ouMasbirot », le Baal HaSoulam explique que même les sages non-kabbalistes, comme Platon et Aristote, avaient l’habitude d’avertir de ne pas transmettre des connaissances scientifiques aux masses. Ils craignaient que les gens commencent à développer des technologies pour obtenir de la nature plus qu’il n’était nécessaire à leurs corps de sorte qu’ils épuiseraient la Terre.

Par conséquent, nous devons être en harmonie avec la nature afin de nous développer correctement dans son environnement .

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/05/2011 «La Paix dans le Monde »

Ne désespérez pas de Sa misérocorde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous nous éveiller à la connexion avec le Supérieur plus vite à chaque fois?

Réponse: Vous devez être conscients et accepter avec reconnaissance ce qui se passe en vous. Et tout dépend des pensées et des désirs de l’environnement. Si vous parlez de ma participation personnelle à hâter le travail, elle réside dans mon engagement dans l’environnement qui me fournit en permanence le «carburant» afin que je puisse avancer.

Il me permet de garder une connexion constante avec la force supérieure et de me rendre compte que cela ne compte pas vraiment comment je ressens dans mon désir égoïste tout ce que j’ai reçu de lui: bon ou mauvais, agréable ou désagréable. De toute évidence, les choses les plus désagréables sont les plus authentiques, car je réside dans mon égoïsme et l’utilise pour vérifier et évaluer la façon don je suis heureux ou non. Je dois être prêt à accepter tout ce qui se passe avec moi, comme il est dit: « Même si une épée tranchante, se pose sur vous, ne désespérez pas dans sa bonté ».

En d’autres termes, ce que je ressens n’a pas d’importance, ce qui compte, c’est que je ne perds pas le désir pour le Créateur. Après tout, « il n’y a rien hormis Lui, le bien qui fait le bien», en se séparant de Lui c’est le pire malheur qui puisse m’arriver. Je ne m’occupe plus de rien d’autre, je ne veux que m’assurer que je ne me suis pas retiré loin de Lui, et c’est ce que je prends l’habitude de vérifier tout le temps.

Et même après que j’ai réussi à saisir la connexion avec Lui, malgré les difficultés et les problèmes, je continue à essayer de voir tous les obstacles et les difficultés comme des motifs de notre connexion. Après tout, c’est le point à partir duquel je peux venir à elle.

Cela signifie que je suis déjà dans le bon état et que j’ai seulement une vision erronée de cela en raison de mon être imparfait. Ainsi, je travaille jusqu’à ce que je justifie pleinement cet état et que j’expérimente une grande joie. Mais ce qui importe le plus, malgré la grande crainte, l’inquiétude, les problèmes et difficultés que j’éprouve, est que je n’ai toujours pas abandonné la pensée du Créateur. Dans ce point de ma connexion avec Lui, à laquelle je tiens, je commence à construire correctement mon état.

Cela prouve que le Créateur éveille une personne avec toutes les opportunités, chances que ce dernier lui présente. Ces chances sont délibérément désagréables pour une personne de sorte qu’une personne puisse faire marche arrière et ne chercher qu’elles.

Ce sera la preuve que je me suis élevé au- dessus de mon ego, au-dessus de mon mal être, vers l’adhésion. Et alors je ne verrai plus cette situation comme désagréable, mais plutôt comme une condition qui a conduit à notre unité. Je ressentirai que cela comprend en lui -même tous les préparatifs et les conditions préalables, qui m’ont réveillé et m’ont donné la détermination, tous les composants de cet état exalté.

Par ailleurs, existe t-il autre manière qui soit d’atteindre le premier point de contact avec le Créateur tout en passant au dessus de son égoïsme?

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 01/05/2011, Lettre 19 du Baal HaSoulam.

« La grâce est trompeuse et la beauté est vaine »

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Lettre 19: «Dans la même femme …» «… la grâce est trompeuse et la beauté est vaine; mais une femme qui craint le Seigneur, elle sera louée ». Cela signifie que lors de la préparation, la beauté et la grâce comparaissent et l’essence de la perfection à laquelle on aspire et que l’on désire. Cependant, au moment de la correction, lorsque «la terre sera remplie de la connaissance du Seigneur», alors, « j’ai vu un monde inversé », parce que la peur et le désir sont l’essence même de la perfection désirée. Ensuite, on sent que pendant le temps de la préparation, on s’était menti à soi-même.

Question: Pourquoi est-il dit que pendant le temps de préparation, nous nous mentons à nous-mêmes?

Réponse: Il en est ainsi parce que j’avais envie de quelque chose qui était un mensonge. Et tandis que je souffrais, je ne savais pas que cette souffrance était vraiment l’accomplissement. Cela signifie que dès que je change mon attitude envers les choses désirées, je découvre que je suis dans le monde de l’Infini. Cela est considéré comme « Vous mangerez ce qui est vieux. » Je révèle un accomplissement infini dans mon état actuel.

Il est décrit que précédemment vous vous mentiez à vous-même, pensant que vous n’avez pas la réalisation souhaitée et que vous avez besoin d’y parvenir. Mais vous n’avez pas à obtenir quoi que ce soit, sauf la correction de vos désirs. Vous êtes déjà dans le même état parfait et ne pouvez seulement pas le voir puisque vous n’avez pas les propriétés de la perception, les désirs corrigés.
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De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 01/05/2011, Lettre n°19 du Baal HaSoulam