Daily Archives: 8 mai 2011

En fait, nous sommes déjà la maison!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que la joie dans le travail?

Réponse: il m’arrive constamment certains obstacles, des coups, et des pensées qui me sont envoyés, et pourtant, je reste toujours heureux de les recevoir! Cette aide du Créateur, la Lumière, qui évoque ces sensations en moi, me permet d’étudier mon « moi » sans cesse. On dirait que le Créateur m’envoie une pique sur ce point-ci, sur un autre point-là, avec une pensée, un désir, une attitude, et me démontre ainsi ce qui ne va pas en moi.

Question: Mais comment pouvons-nous apporter  » le revenu à la maison, » à notre source d’existence, si nous ne savons pas où nous sommes censés aller? Un navire en mer peut naviguer grâce aux étoiles, une voiture sur la route grâce aux panneaux de signalisation, mais dans la spiritualité, il n’y a pas de signes. Alors, comment pouvons-nous trouver le chemin menant à elle?
Réponse: Dès l’instant, où vous préparez en vous le désir correct, soudain vous sentez que vous vous trouvez déjà au bon endroit! Vous révélez alors que vous n’avez besoin d’aller nulle part. Il suffit de trouver le juste désir et vous verrez que vous êtes déjà à la maison.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 06/05/2011, Écrits du Rabash

Désirez et vous découvrirez

Dr. Michael LaitmanPendant la lecture du Livre du Zohar, il faut comprendre que le Zohar n’est pas censé être analysé par l’esprit. Et si une personne veut le Zohar au moyen de son intellect, elle s’emmêlera alors dans chaque mot, car aucun mot dans le livre du Zohar ne parle de ce qui nous est familier.

Tous font allusion aux états et aux attributs spirituels. Si une personne se trouve au même niveau spirituel ou dans le même monde, elle découvre alors ce dont ils parlent. Ainsi, elle connait quels attributs spirituels et définitions sont décrits, elle ressent, reconnaît en elle-même ce monde intérieur spirituel. Après tout, une personne révèle le monde spirituel en son for intérieur, plutôt qu’à l’extérieur d’elle-même, comme elle ne perçoit l’entière réalité qu’à l’intérieur d’elle-même.

Quant à quelqu’un qui ne possède pas encore la perception spirituelle, il lit alors tout simplement un texte singulier. Pour quelle raison lisons-nous alors le Zohar? Nous le faisons afin d’y ajouter l’aspiration d’atteindre un état où nous comprendrons, ressentirons, reconnaîtrons, et même expérimenterons tous ces états et attributs spirituels, dont le Zohar parle. Tout ce que je lis actuellement est comme une histoire incompréhensible, je souhaite en faire l’expérience à l’intérieur de moi-même et vivre en elle.

Nous devons cultiver ce désir en nous. Pour voir le monde spirituel, un désir nous manque, un désir pour lui, et rien de plus. Par conséquent, aujourd’hui, alors que nous lisons Le Zohar, nous devons, tous ensemble, au meilleur de notre capacité nous efforcer de révéler ce monde caché.

Même si nous n’en avons pas un besoin particulier (puisque nous ne savons pas ce que nous lisons), nous persistons à lire encore ce texte ensemble. Ainsi, de cet état caché même, nous attirons sur nous-mêmes l’illumination considérée comme « la lumière qui corrige », « la lumière environnante, qui nous influence. »

Elle ne révèle pas le monde caché, mais plutôt éveille en nous des besoins, des désirs, et des qualités de perception, de nouveaux organes sensoriels, permettant la révélation. La lumière fonctionne de manière à créer en nous la capacité de ressentir ce qui est dissimulé. Ainsi, nous demandons ardemment la lumière environnante pour qu’elle nous permette de ressentir le monde caché.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 06/05/2011, Le Livre du Zohar

Ne cherchez pas les analgésiques, optez plutôt pour le traitement

Dr. Michael LaitmanQuestion: souffrira-t-on jusqu’à la fin de la correction?

Réponse: La souffrance détecte les zones internes non corrigées. Dès que je commence à les voir correctement, je ne les considère plus comme étant une souffrance, mais plutôt, je ressens une immense gratitude envers la lumière, parce qu’elle me montre ce que je peux corriger en moi-même.

La douleur est un appel à l’action. Une blessure non douloureuse est très dangereuse, car je peux laisser la maladie s’installer. Mais si elle fait mal, cette maladie (pas la plaie elle-même) m’oblige à commencer à chercher un traitement.

Eh bien, la douleur est-elle une bonne ou une mauvaise chose? Il est possible d’endormir un quelconque centre nerveux dans votre cerveau et d’arrêter complètement la sensation de douleur. Si vos jambes prennent feu, vous n’aurez même pas l’impression que vous brûlez. Si votre bras est coincé dans une machine, vous ne le remarquerez même pas. La douleur est l’aide qui nous permet de révéler les défauts! Par conséquent, nous devons la voir comme un moyen de correction.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 06/05/2011, Écrits du Rabash