Daily Archives: 11 mai 2011

Les feux de circulation de mon âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que la souffrance pointe directement ou indirectement, seulement là où la correction est nécessaire, seulement?

Réponse: Nous devons essayer de discerner ce qui est précisément l’origine de la douleur, c’est-à-dire ce que le Créateur attend de nous. Quand une pensée, un désir, ou des intentions nous visitent et que ceux-ci ne sont pas liés à l’amour des autres, je devrais immédiatement sentir en moi le feu passer au rouge!

Il existe des pensées, des désirs, et des intentions, où se trouve ce signal d’alerte, d’abord, jaune, puis orange et enfin, rouge comme un vrai signe de catastrophe. Cela dépend des cas.

Mais je dois considérer cela comme le désir de tout regarder avec amour, et si c’est moins que cela, je veux que la lumière passe au rouge. Ensuite, je vais voir un champ de feux rouges devant moi. Cela me fait comprendre et prendre conscience de mon état réel de sorte que je puisse m’arrêter et puisse désirer que toutes ces lumières deviennent vertes. Je cherche comment y arriver, et, ainsi, je commence à travailler avec le Créateur.

Il allume en moi le feu rouge, et je la change en vert. Tout en m’efforçant de le faire, je cherche la raison pour laquelle il est devenu rouge et comment le changer. C’est l’objet de tout notre travail, le processus que nous sommes censés subir.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 9/5/11, Shamati # 113

La prière de Dix-huit Sefirot

Dr. Michael LaitmanLa vraie prière est «la prière des dix-huit bénédictions « . Il y a neuf Sefirot de lumière directe et neuf Sefirot de lumière réfléchie, et non dans Malkhout, le désir de recevoir du plaisir, mais dans Yessod, qui est au-dessus du désir égoïste. En d’autres termes, cela implique l’intention d’utiliser Malkhout pour donner. De là découlent 18 sortes de relations avec le Créateur: neuf de la lumière directe et neuf de la lumière réfléchie.

Pour utiliser Yessod à l’endroit de Malkhout, c’est-à-dire pour agir du côté de «la miséricorde» puisque nous cherchons l’attribut du don, nous nous efforçons à devenir l’équivalent des « neuf premières Sefirot » (Tet Rishonot), qui descendent du Créateur à l’être créé, Malkhout, le 10ème Sefira. Et notre seul désir est de révéler ces neuf Sefirot, les attributs du Créateur, ce qui signifie de les intégrer, les absorber et devenir semblables à elles dans nos neuf Sefirot de la lumière réfléchie.

Ainsi, il se forme une véritable prière en nous. Après tout, à cause de mon désir de devenir équivalant aux neuf premières Sefirot, j’engage mes neuf Sefirot de lumière réfléchie et demande à les utiliser pour que Malkhout devienne totalement identique aux neuf attributs du Créateur qui y pénètre. Ainsi, mes neuf Sefirot de la lumière réfléchie deviennent le récipient (Kli) recevant les neuf Sefirot neuf de la Lumière directe, et je reçois alors à ce moment même et juste à cet endroit, la lumière dans ma prière.

Si nous savions comment prier ainsi, nous engagerions la partie supérieure de la lumière dans le droit chemin, en cherchant comment recevoir d’elle la miséricorde et la force du don, et puis, en habillant notre lumière réfléchie de bas en haut. Ainsi, la prière sera un acte qui contient absolument tout en lui-même, la révélation des neuf premières Sefirot dans Malkhout, la perception en elle des neuf attributs supérieurs, et l’ascension de la lumière réfléchie dans Malkhout de bas en haut, lumière qui devient « un vêtement » pour la lumière directe, comme cela fut calculé et reçu dans la lumière réfléchie. Tout cela est accompli grâce à la prière des « dix-huit bénédictions. » Par conséquent, «la prière des 18 Sefirot» est la prière clé dans le travail spirituel.

Si « l’ascension des mondes » se produit pendant le travail spirituel, des états tels que le «Shabbat» (samedi), un « jour de fêtes » spécial, la «prière des 18 Sefirot » étant alors modifiée, car une lumière plus puissante descend du ciel, ces états modifieront le travail au-dessous de la lumière, dans les neuf Sefirot de la lumière réfléchie, afin de contenir toute la lumière venant à nous pendant les jours de fêtes. Nous devons organiser notre travail spirituel de cette façon.

C’est pourquoi il est écrit que « Tout est fait par la puissance de la prière » et « contempler le Seigneur jour et nuit, » car la prière est un acte qui contient tous les stades d’élaboration du Partsouf spirtuel: l’entrée de la lumière supérieure, suivie par le calcul dans la tête du Partsouf, son interaction due au choc avec la Lumière (Zivoug de Hakaa Be Rosh), et l’expansion vers le bas de la lumière. Tout cela implique l’ensemble du processus subi par le Partsouf dans son développement: Fécondation, allaitement, maturité (Ibour, Yenika, Mokhin). Tout cela est contenu dans la prière des 18: les neuf Sefirot de la Lumiere directe, qui s’habillent dans les Sefirot neuf de la lumière réfléchie.

Et tout cela se produit alors que je garde l’intention de me transformer plutôt que d’essayer de modifier la partie supérieure de la lumière, qui est au repos absolu et rayonne toujours à son maximum à l’intérieur de la tête (Rosh) de chaque degré spirituel dans une mesure infinie. Une personne qui ne fait que commencer son travail spirituel doit prendre le temps d’examiner son attitude face à la force supérieure inaltérable, remplissant toute la création, ce qui signifie qu’elle ne changera jamais.

Après tout, la partie supérieure nous est totalement ouverte et irradie toute sa lumière, tandis que les changements se produisent uniquement dans celui qui reçoit. Par conséquent, ma prière n’est pas un plaidoyer pour que la partie supérieure change, mais plutôt une recherche en moi pour recevoir des désirs corrects, qui me permettront de communiquer avec la force supérieure et peu à peu me nourrira pour devenir identique au Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 9/5/11, Shamati # 113

Fête de l’Indépendance d’Israël: Vertige de la réalisation

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai lu récemment un article qui parle de pourquoi tout ce qui a eu du succès dans le monde entier n’en a pas eu en Israël, tels que des films de fiction et des gadgets médiatiques compliqués. Pourquoi est-ce ainsi?

Réponse: Nous, le peuple d’Israël, sommes des «animaux primitifs, » la nation la plus arriérée, si nous ne vivons pas dans un cadre approprié. Cela est évident dans la culture, l’éducation, et tout ce qui se passe ici. Nous ne pouvons rien faire correctement, et nous en sommes aussi fiers.

Nous ne comprenons pas que nous n’avons pas et n’aurons pas de réalisations tant que nous ne nous plaçons pas sous la puissance supérieure. Par rapport aux réalisations des Juifs à l’étranger, nous n’avons pratiquement rien, dont nous pouvons être fiers ici. Bien sûr, nous parvenons à faire certaines choses correctement, mais compte tenu de notre potentiel, ce n’est qu’une fraction misérable de ce que nous pouvons faire.

Nous nous sommes toujours comparés à d’autres nations, mais c’est incorrect car notre potentiel complet vient de Bina, et non de Malkhout. Alors pourquoi reculons-nous toujours? Pour l’essentiel, nos «réalisations» sont des échecs par rapport à ce que nous sommes en mesure de faire.

Rien ne nous aidera. Si nous ne nous connectons pas à notre Source, alors nous ne pourrons tout simplement pas survivre.

C’est pourquoi nous célébrons le Jour de l’Indépendance, quand nous sommes heureux d’avoir l’occasion de faire un travail spirituel et de monter spirituellement. Cette journée n’est pas « de reléguer à la fourrière » ce qui est arrivé à notre corps. Nous ne pouvons pas regarder la vie de cette façon.

Le Jour de l’Indépendance pour nous est un rappel de la chance qui nous a été donnée. En réalisant correctement cette opportunité, nous serons en mesure d’amener le monde entier à une ascension spirituelle, à l’éternité et la perfection. La problème ici n’est pas l’Etat d’Israël ou la nation d’Israël, mais l’essence spirituelle de ce qui se passe. Nous avons été conduit à l’endroit de la réalisation spirituelle, le lieu où la rédemption spirituelle de tout le monde commence.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 10/5/11, «L’héritage de la terre»