Daily Archives: 15 mai 2011

Une prière pour la Société est une prière pour soi-même

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce qu’une prière pour la société signifie toujours que je prie pour que ces membres se complètent à la perfection?

Réponse: Oui, mais ils doivent se compléter uniquement dans votre propre perception. La Société ne manque de rien. En dehors de vous, tout le reste est déjà corrigé. Chacun juge en fonction de ses propres défauts. Une personne voit le monde à travers le prisme de ses défauts. Si vous été corrigés maintenant, vous verriez que le monde entier est corrigé.

Par conséquent, une prière pour la société est une prière pour votre société, existant en vous. C’est l’endroit de votre Shekhina, le «lieu» où vous révélez le Créateur. Voilé ce qu’est votre société. Après tout, vous ne voyez jamais ce qu’il y a en dehors, mais plutôt au sein de votre désir, vous voyez votre récipient brisé, votre désir.

«Je prie pour la société » Excepté vous, personne n’a besoin de votre prière ou de toutes les belles paroles sortant de votre bouche: «Je travaille pour le bien de la société ». Tout cela ne semble être que du travail.

Vous ne savez même pas à quel point vous êtes enfermés à l’intérieur vous-même. Vous devez seulement corriger votre désir intérieur. . C’est ce qu’on appelle «la société», «le monde». Tout est en vous, comme il est dit: « Une personne est un petit monde».

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 10/05/2011  le Zohar

Apprendre n’est pas pour nous, n’est-ce pas?

Dr. Michael LaitmanEn vérité, l’humanité n’a pas avancé d’un seul pas réel vers la poursuite du bonheur. Lorsque j’aspire au bonheur, je dois tout d’abord comprendre ce que c’est. Quel est ce bonheur dans la nature que je dois atteindre? Je dois comprendre que tout est programmé, de telle sorte que toutes les ressources et les lois de la nature sont à ma disposition. Je n’ai plus qu’à les utiliser correctement pour atteindre le bonheur.

Au lieu de cela, l’humanité fixe des objectifs artificielles et tente d’agir à sa seule discrétion, comme un enfant qui « veut » juste quelque chose, peu importe quoi. Nous n’étudions pas les lois de la nature ou ne désirons pas nous y conformer, et nous ne sommes pas prêts à accepter l’existence d’un système mondial unique. Nous reconnaissons les lois physiques et d’autres faits issus des sciences naturelles, mais les lois sur les relations humaines sont un non-sens pour nous. Nous les nions sans discernement.

La rupture familiale se poursuit et la dépression progresse. Cependant, nous sommes sûrs que ce problème n’a rien à voir avec les lois de la nature: «Je ne l’ai pas fait tomber, il est tombé. » Les gens peuvent à peine se réconcilier avec le fait, qu’ils sont dans un système qui agit sur eux et qui les lie avec des milliers de chaînes. Et nous n’avons pas d’autre choix que d’étudier les lois de la nature. Plus nous les suivons, plus nous pouvons nous réaliser. Quand les personnes se conforment entièrement à toutes les lois naturelles, elles atteignent le point d’harmonie et de perfection. Cependant, personne ne veut l’entendre: «Je vais faire à ma façon, apprendre n’est pas pour moi. »

De toute façon, les problèmes nous éduqueront. En ce sens, l’humanité n’est pas plus intelligente qu’un enfant entêté et turbulent. Il y a trente ans, des instances internationales nous ont mis en garde quant à la nécessité de changements urgents dans la société et contre notre attitude envers l’environnement. Cependant, rien n’a été fait depuis ce moment. L’enfant est têtu de nature, il lui manque encore la compréhension. Mais les «puissants du monde » qui semblent avoir grandi, au contraire, font preuve d’étroitesse d’esprit ….

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 11/05/2011, «Paix dans le Monde »

Les kabbalistes de la Torah et les commandements, Partie 45

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît, posez des questions sur ces passages de  grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont de moi.

Seule la lumière de la Torah corrige une personne

Nos Sages ont dit: «J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice«  (Babba Batra, 16). Nos sages ont dit au sujet de l’épice: «Si seulement ils Me quittaient et gardaient Ma Torah, la Lumière les corrigeraient» (Yerushalmi, Hagiga, 6b). Ainsi, il y a une puissance dans la Torah pouvant corriger une personne, se référant au mal dans l’homme, c’est-à-dire transformer le désir de recevoir en un désir dans l’intention de donner.

– Rabash, Les barreaux de l’échelle, « l’homme est créé dans la Torah »

Nous voyons que le but de créer les mondes et les âmes n’avait qu’une seule intention: que tout soit corriger pour devenir dans le but de donner, c’est ce que l’on nomme Dvekout [adhésion], « l’équivalence de forme ».  Le Créateur dit à propos de la Torah « J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé l’épice. « En d’autres termes, une fois que la personne a reçu la Torah comme une épice [médecine], le mauvais penchant [égoïsme] est corrigé pour devenir dans l’intention de donner, comme il est écrit dans le Zohar, « L’ange de[égoïsme] la mort doit devenir un saint ange [celui de l’amour]. »
– Rabash, Les barreaux de l’échelle, « Qu’est-ce que la Torah et le travail sur le Chemin du Créateur »