Daily Archives: 26 mai 2011

Les choses qui viennent du cœur, entrent dans le cœur

Dr. Michael LaitmanShamati # 25: Au sujet des choses qui viennent du cœur, entrent dans le cœur. … Le fait est que quand nous entendons les paroles de notre maître, nous sommes immédiatement d’accord avec notre professeur, et nous décidons d’observer les paroles de notre maître avec notre cœur et notre âme. Mais ensuite, quand nous sortons dans le monde [dans un environnement différent], nous voyons, nous convoitons et nous sommes souillés par les multiples désirs se trouvant dans le monde, et nous, notre esprit, notre cœur et notre volonté, nous annulons face à la majorité.
… nous nous mêlons aux désirs du peuple et nous sommes conduits comme des moutons à l’abattoir. Nous n’avons pas le choix, nous somme contraints de penser, de vouloir, de désirer ardemment, et de demander tout ce que la majorité exige. Dans ce cas, il n’y a alors qu’un seul conseil, s’accrocher à son maître et aux livres [au niveau interne]. C’est ce qu’on appelle «[se nourrir] de la bouche des livres et de la bouche des auteurs. »

Une personne qui est née et vit dans ce monde matériel se développe dans un environnement qui est loin de la spiritualité, et, elle ne peut évidemment rien comprendre sur le chemin spirituel. Même si elle a une aspiration à la spiritualité, ce point est enfoui dans le désir égoïste, qui est entouré par une société égoïste. Par conséquent, elle n’a aucune chance de se développer correctement.

Seule une personne qui fait son chemin à travers un environnement correcte mérite un développement spirituel. Cet environnement a un enseignant et un groupe, qui réalise les conseils de l’enseignant. En outre, ce groupe doit étudier les sources kabbalistiques authentiques, mais est déjà le résultat de la façon dont ils acceptent la supervision de leur enseignant.

Par conséquent, l’important est que le développement du groupe dépend de l’enseignant, le Rav (qui signifie « grand »). Les élèves pourront se développer, dans la mesure où ils sont capables d’annuler leur opinion face à l’avis du Rav. C’est parce que l’environnement spirituel est fondé sur l’opinion de l’enseignant, sur la pensée et la méthode, ainsi que sur la reconnaissance de l’autorité de l’enseignant.

Constamment vérifier qui et ce qui détermine son avis est une condition nécessaire pour l’étudiant. Après tout, il est sous l’influence de deux forces et il doit toujours décider que l’opinion de l’enseignant a plus de force que sa propre opinion. Et s’il ne ressent aucune lutte et aucune résistance, cela signifie qu’il n’a pas du tout effectué cette vérification et qu’il pense plutôt que tout va bien ainsi.

Parfois, un étudiant va contre l’opinion de son maître et pense qu’il a une meilleure compréhension de la façon dont il doit agir selon sa propre logique et sa raison. Ainsi donc, il ne s’annule pas lui-même. Mais s’annuler signifie qu’il va à l’encontre de son désir, contre sa logique.

S’il perdure dans cette résistance, c’est qu’il choisit la voie spirituelle et progresse en elle. Mais s’il n’y a pas de lutte et d’opposition intérieure, alors une question se pose: Peut-être ne comprend-il même pas qu’il est toujours en train de suivre sa propre opinion, tout en pensant qu’il progresse correctement?

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Shamati 25

Voir le monde à travers des lunettes des désirs

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Trouma (Don), Point 4: «  … Jacob, qui était complet, apporta l’amour dans les deux mondes », ce qui signifie qu’il épousa les deux sœurs, Léa et Rachel, les deux mondes, Bina et Malkhout. »

Question: Lesquels de mes désirs intérieurs sont appelés sœurs?

Réponse: Une personne contient des désirs au niveau inanimé, végétal, animal et humain. Le monde entier que je vois est mon désir divisé en de nombreux désirs particuliers, dont chacun forme une certaine image de la terre dans ma perception.

Nous «voyons» nos désirs. Nous regardons à l’intérieur de nous-mêmes, dans notre désir qui est divisé en parties ; les objets du monde. Nous voyons le monde en trois dimensions, comme si nous regardions à travers des lunettes 3D. Et nous n’avons même pas le sentiment que nous sommes dans cette réalité virtuelle, parce que nous n’avons rien avec quoi comparer notre sensation. C’est pourquoi il nous semble que nous existons dans un univers authentique.

En d’autres termes, nous percevons quelque chose à l’intérieur de notre désir, mais il semble que nous le voyons à l’extérieur, en face de nous. Cependant, si à côté de ce monde, nous pouvions voir une réalité différente, alors nous découvririons que la réalité de ce monde est relative. Certaines parties de mon désir décrivent des images d’objets inanimés, de plantes, d’animaux et d’humains. Toutefois, ce ne sont pas des personnes qui comparaissent devant moi dans ce monde, mais mon désir au niveau humain se divise en de nombreuses parties et je vois chaque partie de mon désir sous la forme d’une image d’une certaine personne.

J’ai aussi des désirs au niveau animal, en conséquence je vois différents animaux sur terre. En outre, il y a des désirs qui sont présents en moi maintenant, et ceux qui étaient présents dans le passé ou qui feront surface dans l’avenir. C’est pourquoi je vois un monde en développement, des races d’animaux éteintes, ou de nouvelles espèces, apparaissant soudainement devant moi. Cela signifie qu’ils font surface dans ma conscience et disparaissent de ma conscience. Il en est de même concernant le niveau inanimé et végétal.

Il n’y a pas de monde. Il n’y a que mes sensations à l’intérieur de mes désirs, quand certains Réshimot (gènes d’information) viennent à la surface, ils en remplacent d’autres, et en percevant la réalisation de mon Réshimot de cette façon, je sens que je vis en eux – que je vis sur terre. Il s’agit d’un film interne qui m’est projeté par la Lumière constante, qui éveille des Réshimot qui se remplacent les uns les autres.

Dans le processus de développement des Réshimot (où un Réshimo est une information enregistrée dans ma mémoire), une partie d’entre eux dépend de ma volonté de réaliser de nouveaux Réshimot, tandis qu’une partie des Réshimot se réveille d’elle-même. Tout ce processus de développement, qui arrive par lui-même, est appelé « Bé-ito » (en temps voulu). Mais si je veux accélérer ce processus et j’en suis capable, cette voie de développement est appelée Akhishena (temps accéléré).

Cependant, dans tous les cas, nous ne parlons que des Réshimot qui s’éveillent en moi, que je perçois comme le monde, comme moi-même, et comme l’ensemble du processus de développement.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 25/5/11, Le Zohar

La mosaïque de l’univers où vous manquez

Dr. Michael LaitmanL’objectif de notre développement est de devenir semblable à la force de la nature, la seule grande force intégrale influençant tout. Cette force comprend toutes les forces de la nature découvertes par la science : physique, chimie, biologie, zoologie, botanique, géologie et astronomie. Elles sont toutes incluses dans cette loi unique.

Cette loi intégrale que nous révélons comme une sorte de connexion, unit toutes les parties de la réalité, qui sont interconnectées entre elles par l’amour mutuel et l’attribut du don. Tout ce système est intégral, analogique, où tout sauf l’homme, existe en parfaite harmonie. Dans ce système tout entier, en une énorme sphère, il y a une partie appelée « l’être parlant» ou «l’humanité», qui est imparfaite. C’est la partie la plus importante, la plus développée, et en même temps, imparfaite, car elle doit réaliser sa nature consciemment.

La nature inanimée, le monde végétal et animal existent dans cette sphère de manière instinctive et obéissent à cette loi parce qu’ils ne reflètent pas la façon dont ils devraient vivre. Ils sont activés par les forces de la nature qui ne leur laissent pas le choix, pas de liberté interne. Ces forces les dirigent entièrement, et ils exécutent les ordres de la nature à 100 pour cent.

Alors que l’être humain a la liberté. Il se retrouve avec une partie vide à l’intérieur de cette sphère, pour qu’il comble ce vide de lui-même. C’est comme si avec un morceau de pâte, il devait sculpter une forme de lui-même qui cadrerait avec précision dans la mosaïque de la nature, une forme unie à toutes ses parties par des milliers de connexions.

Cette mosaïque n’est pas plate, ni même tridimensionnelle, mais multidimensionnelle et multiforme au niveau psychologique, psychosomatique, spirituel et matériel ; elle est reliée à toutes les formes de la nature, d’une multitude de façons. Dans nos sciences, nous ne découvrons qu’une petite partie  de l’ensemble du système des lois dans ce domaine. Et nous devons tout savoir.

De la 1ère leçon à la Convention de Rome du 21/5/11