Daily Archives: 30 mai 2011

Le don sans réserve apporte la joie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dit-on qu’un acte de don sans réserve apporte toujours une sensation de joie?
Réponse: Si une personne s’attache au Supérieur, cette adhésion doit lui apporter la joie car elle entre dans la perfection du Supérieur. Ce n’est pas simplement de la  bonne humeur, mais plutôt une sensation d’être rempli par la perfection et l’éternité, l’appartenance et  la dépendance, de toucher à quelque chose de parfait et d’infini.
Cette sensation est ressentie par quelqu’un qui a un lien avec un degré plus élevé composé de l’enseignant, du groupe, et du Créateur. Plus il les valorise, plus il ressent la  perfection. Mais alors se pose la question: Comment peut-il utiliser ce sentiment? Peut-être qu’il est tout simplement à la recherche d’une sensation agréable pour s’apaiser ? Ou peut-être qu’il utilise en retour ce sentiment de s’élever et de donner sans réserve ?
En d’autres mots, c’est important d’utiliser sa connexion avec « l’enseignant, le groupe, et les livres »  que ce soit pour acquérir le récipient spirituel appelée «foi» ou  pour se combler soi-même. S’il est à la recherche d’un accomplissement égoïste, c’est un désir impur, Klipa, qui souhaite adhérer à la sainteté et en tirer la Lumière.
Cependant, on doit ainsi  passer par de tels états impurs, les ressentir profondément sur notre chemin, et essayer de les surmonter. En fin de compte, je dois atteindre le fait qu’il n’y a rien en dehors de la seule autorité: l’autorité du Créateur. Cela signifie que le Créateur est « le bien qui fait le bien » ; Il remplit mon monde entier, tous mes désirs, tout mon cœur et mon esprit. J’ai toujours l’impression que je suis sous le règne du Créateur, et il me remplit. Je ne devrais pas permettre à une  Klipa (mes désirs impurs) de me tourmenter.
Il y a des gens qui tirent plaisir d’une telle autocritique. Ou bien ils y  sont tellement habitués  qu’ils ne peuvent pas sortir de cet état. Toutefois, il s’agit d’un très mauvais état, et il n’apporte pas de progrès.
Une personne pense que la souffrance l’aide à avancer et qu’un jour la souffrance cessera. Mais cela n’arrivera jamais. Le progrès se déroule précisément en vertu de ceux qui aspirent à la joie, à la bonté et au  bonheur d’accomplir de bonnes actions – vers le degré supérieur, vers la foi. C’est ce qu’on appelle la foi dans le Supérieur, quand une personne ressent qu’elle appartient à la perfection, c’est-à-dire qu’elle se connecte au Supérieur.
Alors demandez-vous: êtes-vous en train d’essayer de vous  accrocher au Supérieur pour recevoir du plaisir de lui ou  bien êtes vous à la recherche d’inspiration et de joie qui peuvent vous aider à acquérir la capacité de donner sans réserve ?
De la 4e partie du cours  quotidien de  Kabbale  du 29/05/2011, Shamati # 40

Nous sommes invités au repas

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, «La paix»: Il est dit dans Massekhet Avot(chapitre 3, point 20): « Il (Rabbi Akiva) disait:« Tout est en dépôt, et un filet s’étend sur l’ensemble de la vie. Le magasin est ouvert et le commerçant vend par paiement différé, le livre est ouvert et la main écrit. Et tous ceux qui souhaitent emprunter peuvent venir emprunter, et les collecteurs reviennent régulièrement, de jour en jour, et collectent d’une personne, sciemment et inconsciemment. Et ils ont de quoi s’appuyer, et le jugement est véritable, et tout est prêt pour le repas. »…

Depuis le début de la Création, toutes les personnes ont des réservations, et la Pensée du Créateur exige qu’ils viennent au repas, consciemment ou inconsciemment.
« Le repas» est la fin de la correction de Malkhout du monde de l’Infini, qui doit se remplir avec la Lumière de l’Infini. Cet état est prédéfini, il existe. Nous sommes en lui et il ne nous manque que les instruments, les récipients, pour le ressentir. C’est ce dont nous parlons : de leur correction et de leur réglage.
Ainsi, « tout est prêt pour le repas ». Elle est prête, et le Créateur est en attente pour les «invités», ce qui signifie nos désirs corrigés, c’est ce qui doit nous préoccuper. Tout est un dérivé de ce repas : les lumières de NRNHY et les récipients de KHB-ZON qui descendent de Malkhout de l’Infini par l’échelle des mondes spirituels. Les formes initiales et le troisième état, engendrent le deuxième état dans lequel nous existons. Elles définissent notre chemin entre elles, toutes nos corrections.
Par conséquent, nous devrions nous préoccuper non pas des formes initiale et finale, mais seulement de notre contribution, notre participation dans le processus. Nous devrions essayer, de la manière la plus efficace possible, d’entrer dans la séquence de ces actions et d’accélérer notre développement, pour le rendre productif au maximum, intensif et ciblé.

Comment parler de spiritualité

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, chapitre « Trouma (Don) », Point 24: En raison des Dinim en elle, Malkhout est appelé Efer [cendres] et Efron. Efron signifie «notre Efer ». A partir du moment où Malkhout s’est élevée à Bina, Bina est appelée ainsi Efron. À ce moment Bina se divise en deux – GAR, et AVI supérieurs, qui sont Samekh, correspondant aux six Sefirot HBD HGT,qui ont chacune dix. Du Khazé vers le bas elle s’est établie en tant que Partsouf YESHSOUT, qui comprend les quatre Sefirot NHYM, et c’est Mem ….
Question: De quoi parlent les lettres du Zohar?
Réponse: Une lettre est un symbole. Les formes des lettres symbolisent les forces qui sont reliées entre elles. Nous devons leur donner une forme et l’utiliser pour décrire ces forces.
Il n’y a pas de formes dans la spiritualité. Cependant, dans notre monde je peux utiliser des lettres pour expliquer les propriétés spirituelles. Disons que, la lettre « Samekh » (o) est ronde ce qui indique sa propriété de miséricorde, de don sans réserve. Sa valeur numérique (guématrie) est de 60. Soixante est égal à 6 x 10 (six Sefirot, composées chacune de dix). Ainsi, il est possible d’expliquer ce qu’est 6, ce qu’est 10, ce que « rond » signifie, et quels sont les propriétés que nous nous représentons sous la forme de la lettre ronde « Samekh ».
Il n’y a rien de tel dans le domaine spirituel. Toutefois, pour nous expliquer quelque chose les uns aux autres, il est nécessaire que nous ayons un langage commun. Si la langue n’était pas un moyen de communication entre nous, il n’y aurait pas besoin non plus de lettres ou d’autres symboles.
En effet, dans la spiritualité, c’est à dire dans mon sentiment intérieur, je n’ai pas besoin de tirer des formes pour moi. Il n’y a pas d’images dans mon sentiment intérieur, il y a seulement une sensation dans le désir, en recevant une impression. Cependant, quand je veux dire ce qu’est mon désir, combien il est impressionné, venant de quoi, par quelles propriétés opposées, alors les côtés gauche et droit, au-dessus et au -dessous, et les diverses couleurs apparaissent. Ensuite, j’ai besoin de tous ces aspects.
Pourquoi un artiste peint-il un tableau? Il sent qu’il doit tout simplement exprimer son sentiment intérieur, la joie, et l’inspiration et les transmettre à d’autres personnes. Une photo est seulement une expression extérieure, reflétant dans une certaine mesure mon sentiment intérieur et le désir de le partager avec d’autres.
Les gens qui ne comprennent pas, pensent qu’un artiste a jeté tout simplement sur le papier ou la toile toute son impression et inspiration intérieures. Si nous parlons d’une faible impression terrestre, c’est encore possible.
Cependant, il est impossible de communiquer une impression spirituelle. C’est pourquoi il est interdit de représenter la spiritualité sous forme de tableaux et de statues, car vous ne serez pas en mesure d’exprimer votre impression intérieure. Pourtant, il est permis d’illustrer les propriétés spirituelles, les états et les processus sous forme de lettres et de diagrammes, parce qu’en eux vous ne dépeignez pas votre impression intérieure, mais seulement les symboles de l’impression.
C’est ce qu’on appelle une langue, quand nous communiquons entre nous à travers des symboles externes, dont chacun, selon nos conventions, peut éveiller en nous une impression intérieure correspondante, et passer de l’un à l’autre. Néanmoins, chaque être humain a une impression différente parce que nous sommes différents les uns des autres.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Le Livre du Zohar

Les tentatives d’atténuer les coups

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je suis étonné qu’une série de tels changements dramatiques dans le monde entraine une telle réaction de faiblesse des grandes nations. Que va t-il-nous arriver?

Réponse: Je pense que les «décideurs et les agitateurs » du monde ont compris qu’ils n’avaient pas le contrôle de la situation, et ils essaient d’atténuer le coup. Ils sont particulièrement préoccupés par la forte baisse de la production de pétrole et la baisse marquée de l’économie mondiale.

Sans aucun doute cela aura un impact sur la reconstruction globale. Les industries de l’automobile et de l’aéronautique seront détruites et un nouveau mode de transport public devra être mise en œuvre. Les gens n’achèteront que le strict nécessaire, ce qui fera s’effondrer de nombreux secteurs de l’économie.

Un dixième de la population aux des États-Unis travaille dans l’industrie automobile. Une succession de faillites va briser l’économie nationale et faire surgir la montée des partis politiques extrémistes, du même type que ceux qui ont émergé dans des circonstances similaires dans les années 1920 en Allemagne.

Ce n’est pas un hasard que la Kabbale affirme que la prochaine étape dans le développement collectif mondial est soit la correction par la méthode de la Kabbale ou soit le fascisme! Je soupçonne les États-Unis d’avoir délibérément mis fin à leur propre industrie, se rendant compte qu’ils seraient les premiers à succomber à la crise mondiale imminente. Ce constat de leurs autres industries et de leurs travailleurs permet de réaliser à temps une transition à partir de secteurs de l’économie tellement dépendante du pétrole, tels que l’automobile, à d’autres modes de fabrication et de consommation plus simples, plus naturels, et directs. Quant aux médias, ils ont simplement exécuté les ordres de ceux qui les paient.

Qui engendre la prière

Dr. Michael LaitmanRabash, Shlavey HaSoulam (les marches de l’échelle), l’article « qui engendre la prière »: Dans cet état de réflexion, quand il sent combien il est éloigné de tout recueillement pour l’œuvre du Créateur, il commence à se réveiller et penser, « Quelque chose doit être fait. Je ne peux pas rester dans cet état de bassesse pour le restant de ma vie. « 
Il est certain que c’est le moment où une personne commence à prier le Créateur pour se rapprocher de lui et demander de l’aide d’en haut, comme nos sages ont dit: «Celui qui vient d’être purifié est aidé. »


Une personne sait ce qu’elle doit être amenée à penser : que le Créateur est «bon et fait le bien» et s’attachera à lui. Cela signifie que notre objectif est de révéler le Créateur. Sinon, nous n’atteindrons pas ce pourquoi nous sommes destinés.
Cette tâche ne peut être accomplie que s’il existe une équivalence de forme. Par conséquent, une personne souffre car elle n’a pas encore atteind la foi, l’attribut de don sans réserve, dans lequel elle peut trouver le Créateur et Le remercier. C’est ainsi,elle ne peut pas chercher cette révélation de façon égoiste, mais seulement dans le but véritable  d’atteindre la grandeur du Créateur.
Puis, elle voit les «nations du monde» contredire son « Israël » la partie qui aspire au Créateur. Jusqu’à présent, on ne peut pas gagner sur l’autre, la volonté de donner sans réserve ne peut vaincre la volonté de recevoir.
Cependant, l’homme n’a aucun pouvoir sur ses pensées et ses sentiments tels qu’elles sont. Il ne choisit pas telle expérience de l’esprit et du  cœur. Chaque Etat est formé d’en haut, ce qui signifie non pas par la personne elle-même, mais par la force supérieure qui la place dans une situation spécifique et s’attend à une certaine action, une sorte de réponse à ce qu’elle a fait. C’est ce qu’on appelle: «Je suis le premier. »

De la 1ète partie du cours quotidien de Kabbale du 24/5/11 Ecrits du Rabash

Les nombreux visages du désir

Dr. Michael LaitmanIl n’y a qu’un seul désir de recevoir, mais il se manifeste sous différentes formes, y compris le désir actuel, la forme finale que nous ressentons aujourd’hui. Toutes nos sensations ne sont rien, mais le désir de recevoir revêt une multitude de facettes différentes. Je vois un monde plein de personnes, moi-même, et beaucoup d’autres choses, actions, causes et conséquences. Toutes ces perceptions viennent du même désir de recevoir c’est ce qui existe dans le monde spirituel.
Ce n’est que lorsqu’il revêt une forme matérielle que nous appelons un corps humain. La forme supérieure est ce que nous appelons une âme, mais dans tous les cas, nous parlons strictement du désir de recevoir.
Tous les degrés sont identiques dans leur raison d’être (le désir) et dans leur réalisation (la lumière). Seul le dernier degré, le plus bas diffère, en ce qu’il donne à l’homme un sentiment de séparation de tous les autres degrés ou le laisse sans ce sentiment complet dans la réalité de ce monde. Ce degré a ses propres détails de la perception, mais faut-il encore que les hommes le perçoivent  par rapport au désir de recevoir et de la Lumière qui existent dans leur état ​​le plus bas