Monthly Archives: mai 2011

Les kabbalistes sur l’approche de l’étude de la sagesse de la Kabbale, Partie 1

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît, posez des questions sur ces passages de grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.

Le remède dans l’engagement dans la sagesse de la Kabbale

Pourquoi sommes-nous tous obligés d’étudier la sagesse de la Kabbale ? C’est parce que, bien que ceux qui l’étudient ne comprennent pas ce qu’ils apprennent, grâce à leur aspiration et leur grand désir de comprendre ce qu’ils apprennent, ils éveillent sur eux-mêmes les lumières qui entourent leurs âmes.

– Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 155

Il est écrit dans le Zohar: «Avec cette composition, les Enfants d’Israël [ceux qui aspirent à sa révélation] seront rachetés de l’exil [Sa dissimulation]. » … Ce n’est que par la diffusion de la sagesse de la Kabbale dans le peuple que nous obtiendrons le salut total [le rachat des souffrances de ce monde].

– Baal HaSoulam, «Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot, » Point 5

Quand une personne s’engage dans la sagesse de la Kabbale, citant les noms des Lumières et les récipients liés à son âme, ceux-ci l’influencent immédiatement dans une certaine mesure … et à chaque fois lors de l’engagement … le rapprochent d’arriver à la perfection.
– Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 155

La honte nous empêche de faire demi tour

Dr. Michael LaitmanIl est très difficile pour nous d’imaginer comment une créature, qui a été faite par la Lumière, existait en adhésion avec elle, et ne ressentait aucune carence, en étant opposé à elle, se sentit soudain honteuse et n’accepta pas de rester dans cet état, se restreignit elle-même et expulsa toute la lumière. Que doit ressentir la créature quand elle prend conscience de son éloignement totale de la lumière et qu’elle désire être identique à elle?

L’état d’adhésion et de perfection, que la créature a connu lorsqu’elle était dans le monde de l’infini avant la restriction, fait que plus tard, elle prendra cette route pour retourner à l’infini à travers tous les états (1-2-3 et ce en dépit du fait que du côté de la lumière, il n’y a pas de changement et que le Créateur Lui-même ne se sépare jamais de la créature, ne voit aucun défaut ou la nécessité d’une correction en elle, la créature elle-même ne peut pas accepter d’être différente du Créateur à n’importe quel degré.

Ce sentiment merveilleux oblige l’être créé d’entreprendre des mesures drastiques : pour restreindre son désir, pour obtenir un écran, pour subir tout le processus d’éloignement du Créateur, de la lumière, et pour ensuite retourner à Lui, ayant achevé le cycle complet. C’est ainsi, que le désir fonctionne.
Et comment se fait-il que la lumière, qui donne à l’être créé un sentiment d’unité avec elle, d’union et d’absence de différences entre eux, évoque en même temps dans la créature un type particulier de honte qui force celle-ci à se restreindre et à prendre ce long chemin qui l’éloigne du Créateur ?

Ce sentiment de honte a quelque chose d’unique : il devient un puissant moteur qui éloigne l’être créé du Créateur, qui fait que la créature se cache de Lui, tout comme une personne se cache de devant celui qui lui fait éprouver de la honte, pour faire toutes les corrections nécessaires plus tard. Et ce n’est pas pour que la créature puisse se sentir fière d’elle-même, mais plutôt pour qu’elle puisse revenir au Créateur, son amour, que la créature sentait émaner de Lui quand elle avait honte. Ces notions sont très exaltées.
Il s’ensuit donc que cela vaut la peine pour la créature de faire ce terrible cercle complet, sans jamais s’arrêter sur ce chemin n’aboutissant à rien, bien qu’elle puisse retourner à l’état d’Infini à tout moment ! Et encore, à chaque nouvel instant, elle décide à nouveau : « Non, je ne vais pas succomber à ce plaisir infini, à moins que je le fasse consciemment et que je puisse être fière de moi-même et me respecter « . De toute évidence, ce n’est pas une question de fierté égoïste, il s’agit de la créature voulant donner au Créateur l’attitude qu’elle a révélé par rapport à elle-même.

Fondamentalement, dans le monde de l’infini, l’amour du Créateur n’oblige la créature à rien. Le Créateur la traite comme un père qui aime son fils à l’infini et est prêt à tout lui donner, sans aucune réserve et sans impliquer la honte. Et pourtant, le fils, ayant connu l’amour du Créateur pour lui, se rend compte qu’il est lui-même incapable d’aimer. Et c’est la seule chose qui lui fasse honte : que lui-même soit incapable d’aimer sans condition et qu’il soit incapable de donner au Créateur le même genre de sentiment à partir des ténèbres et de la séparation.

Par conséquent, le fils prend la décision d’accepter de son père l’obscurité plutôt que la lumière, ainsi que les coups les plus horribles. Il s’engage à l’aimer quoiqu’il arrive, comme s’il ne recevait que la plus douce et véritable lumière de l’Infini. L’amour du Père est infini et absolu, ainsi le fils décide de ne pas moins l’aimer.

Cependant, il n’a aucune autre chance de parvenir à cet état, sauf en prenant le chemin des ténèbres, qui est directement opposé à la satisfaction infinie. C’est parce qu’au-dessus de ces ténèbres il peut révéler l’amour inconditionnel.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Le goût du plaisir

Dr. Michael LaitmanTout ce dont nous avons besoin est de développer le désir. Je me souviens quand j’avais un cabinet dentaire privé, une des employées avait l’habitude d’apporter de la nourriture yéménite avec elle. Au début, je ne pouvais pas m’approcher car tout simplement je ne comprenais pas ce que c’était. C’est parce que le goût était très différent de ce que je connaissais. Mais avec le temps j’ai commencé à me familiariser avec cette nourriture et à la déguster, et peu à peu, j’ai commencé à l’aimerDe la même façon un bébé naît dans le monde sans avoir aucun goût pour le moment. Ensuite, selon les coutumes et les prédilections de sa société, il commence à s’habituer à la nourriture et à acquérir un goût pour elle. Sans goût, sans le désir de manger précisément un plat spécifique, nous ne serions pas en mesure d’en profiter. Bien sûr, il est possible de manger pour ne pas mourir de faim, mais ce n’est pas la même chose qu’avec plaisir. Vous pouvez recevoir les plaisirs de ce monde comme une nécessité, mais rien au-delà n’est admis sauf si vous désirez en profiter – et que ce plaisir doive venir du don sans réserve.

Question: le Baal HaSoulam écrit que cela nécessite seulement un changement psychologique. Qu’est-ce que c’est?

Réponse: Nous ne comprenons pas comment il est possible de profiter en aimant et en comblant quelqu’un que nous aimons. «Quelqu’un que tu aimes » ce n’est pas seulement mon enfant, ce qui me fait plaisir naturellement en prenant soin de lui. Au contraire, nous parlons de quelqu’un qui est un étranger, un extra-terrestre, lointain, opposé, et même qui me déteste. C’est comme la nourriture d’un pays étranger qui me donne la nausée. Je commence donc délibérément à développer un goût pour lui, en cherchant à l’approcher, par proximité et compréhension. Peu à peu, les désirs correspondants naissent à l’intérieur de moi et puis je ressens soudain que j’aime cette personne.

Une question se pose: Si je l’aime, alors mon don sans réserve à son égard ne sera-t-il pas égoïste? Après tout, je vais en profiter.

C’est vrai, mais mon amour ne révoque pas la haine que j’ai ressentie avant. Cette haine reste en permanence et même augmente, tout comme cela s’est passé avec les élèves de Rabbi Shimon qui écrivirent Le Livre du Zohar que d’abord ils se détestaient les uns les autres, mais ensuite ils atteignirent l’amour. Nous avançons en permanence entre deux lignes, en élevant l’amour-dessus de la haine, comme il est écrit: « L’amour couvrira toutes les fautes. »

C’est précisément la haine et l’amour, ensemble, qui créent le goût, le «jus», la puissance du plaisir. Ils sont comme deux règnes. Si vous annulez la haine, alors seul un petit goût matériel restera avec vous de toute la hauteur du plaisir, mais si vous vous élevez au-dessus de la haine, la couvrant de l’écran de l’amour petit à petit, alors vous vous retrouvez avec un énorme récipient qui a un immense plaisir à l’intérieur.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 23/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Une invitation à s’élever au prochain degré

Dr. Michael LaitmanJ’ai commencé à enseigner il y a longtemps. Avec le groupe nous avons étudié la sagesse de la Kabbale pendant de nombreuses années. Cependant, même si nous avons lu les articles des kabbalistes, nous ne les avons pas entièrement actualisés jusqu’à ce que la crise mondiale ait frappé il y a plusieurs années.A partir de 2005 à peu près nous avons commencé à mettre l’accent sur la bonne structuration du groupe. C’est là que nous avons ressenti la pression, et nous avons réalisé que c’est précisément ce dont nous avions besoin, afin d’actualiser la méthode et d’entrer dans le monde spirituel.

Le fait est que le monde n’avait pas connu une crise jusque-là. Nous n’avions pas eu le sentiment de vers qui ou vers quoi nos actions devaient se tourner. Mais avec la crise notre groupe a ressenti une maladie aiguë, voire une nécessité dramatique d’appliquer immédiatement la méthode en pratique, afin que nous puissions être un exemple pour le monde.

Avec chaque jour, nous devons travailler à renforcer notre unité intérieure et la diffusion externe. Goutte à goutte, nous devons apporter la nouvelle à la population qu’il existe une méthode de correction. Après tout, la crise qui déferle sur le monde est une invitation de la nature à nous élever au degré suivant.

Nous ne devrions pas être comme des enfants têtus qui ne veulent pas écouter leur mère. Dans tout ce qui se passe nous devrions voir une occasion sans précédent: les portes s’ouvrent pour quitter ce petit monde limité, complètement imprégné de la souffrance et se terminant dans la mort, et entrer dans une existence extérieure, un monde illuminé par la Lumière supérieure. C’est ce que nous devons expliquer, en montrant qu’on peut le faire dans un groupe, ensemble.

Les lois du groupe peuvent même être observées dans ce monde. En effet, le monde se révèle comme un système intégral dans lequel toutes les parties sont interconnectées. En regardant cela, nous pouvons voir par nous-mêmes ce qui est exigé de nous.

Du 2ème cours à la Convention de Rome du 21/05/2011

Il n’y a pas de plus grand amour

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je aider de manière pratique mes amis dans le groupe, ressentant de la haine envers moi, à s’élever au-dessus de cet ennemi?

Réponse: Ils vous aiment plus que votre mère. Vous avez seulement l’impression qu’ils vous haïssent. Il est écrit: « On reproche aux autres ses propres défauts. » Si vous changiez en un instant votre attitude envers eux, vous découvririez qu’il n’y a pas de plus grand amour que celui qui émane d’eux pour vous. Je le sens ainsi.

De Leçon 8,  03/04/2011 Convention NOUS!

Demandez au Créateur!

Dr. Michael LaitmanQuestion:Vous avez dit que pour que les femmes puissent remplir leur fonction, elle doivent se tourner vers le Créateur avec une demande. Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: Les femmes devraient essayer de s’unir, afin de créer une grande force collective et afin de transmettre leur désir aux hommes. Les femmes n’ont pas besoin de se connecter les unes aux autres, elles en sont incapables. Elle peuvent s’unir en opposition aux hommes, pour «lutter» contre eux. Telle est la nature d’une femme, elle peut le faire de la bonne manière.

Lorsque vous commencez à vous engager dans cette opération, vous aurez l’impression que par rapport à la spiritualité, pour faire pression sur les hommes, vous ne pouvez pas non plus vous unir. Dans le monde corporel, vous pourriez peut-être planifier une action commune contre les hommes, mais vous n’avez aucun pouvoir dans le monde spirituel. Pourquoi? Le Créateur veut que vous Lui demandiez de participer avec vous à cette action, afin qu’Il puisse vous aider à vous unir et à faire pression sur les hommes correctement.

Il s’avère que dès le début, pour exécuter une action spirituelle correcte, vous sentirez que vous avez besoin de l’aide du Créateur.

De la Leçon 8, 03/04/2011 Convention NOUS!

Où le Créateur réside-t-Il?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où réside le Créateur, la partie supérieure de la lumière?

 

Réponse: Il est dit à ce sujet:  » Je réside au milieu de mon peuple » Que signifie « au milieu mon peuple » ? Parmi mon peuple est parmi ceux qui désir Me révéler, révéler la force d’amour et de don, pour mener à bien la notion de « tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Tel est Mon peuple, parmi lequel Je demeure.

De la Leçon 8, 03/04/2011 Convention NOUS!

Le sens de l’orientation dans le domaine spirituel

Dr. Michael LaitmanComment pouvons-nous rester sur le chemin correct du développement? C’est très simple: Une personne devrait toujours se voir comme opposée au plan de la création.

En effet, notre nature est égoïste et il est donc facile de vérifier moi-même ; suis-je conscient qu’à chaque instant mes pensées et mes désirs sont en désaccord avec l’objectif, sont opposés à lui, sont faux et incorrects ?

En réalité, rationnellement et pratiquement, je recherche des moyens qui dirigeraient correctement mes pensées et mes désirs vers le but de la création: définir le diagnostic, des analyses, la force supérieure, l’étude, des relations avec les amis et le groupe. Cependant, je dois tout d’abord reconnaître que ma situation actuelle est incorrecte, dès le début et à chaque instant. Tout ce que je veux, tout ce à quoi je pense, et tout ce que j’essaie ne va pas.

De toute évidence, cela ne devrait pas me faire déprimer. Au contraire, j’utilise effectivement cette approche pour travailler sur ce problème: j’essaie tout de suite de définir la bonne direction.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 04/05/2011, «Paix dans le Monde »

Une infusion de la force d’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Maintenant que la crise s’intensifie partout dans le monde avec des catastrophes naturelles et des guerres de plus en plus fréquentes, comment doit-on traiter les personnes qui ont connu des malheurs, considérant que nous ressentons leur douleur quand on voit ce genre de souffrance qu’elles traversent, mais n’étant pas en mesure de les aider?Réponse: La crise ne va pas dans une seule direction. Ce n’est pas seulement un tremblement de terre et un tsunami au Japon, une inondation et des cyclones en Amérique, des incendies en Russie, ou des révolutions nationales au Proche-Orient. Ce sont des événements locaux et c’est pourquoi nous nous inquiétons que légèrement lorsque nous en entendons parler, et que nous ne les prenons pas trop à cœur. Notre nature égoïste ne nous permet pas de sympathiser avec les autres plus profondément. Mais si je crains que le tsunami ne m’atteigne, alors c’est une question entièrement différente.

Cependant, cette crise est multiforme. Pour l’instant elle s’exprime en plusieurs catastrophes distinctes ici et là, mais, en substance, elle prépare le terrain pour une secousse fondamentale à travers le monde qui sera commune et mondiale. C’est exactement ce dont ont peur les gens qui comprennent ce qui se passe.

Ce sera une crise économique mondiale. Lorsque des liens économiques se désintègreront dans les conditions de notre interdépendance totale et universelle, ce sera un énorme problème. Ce sera un coup immédiat pour tout le monde, amenant les gens à devenir fou, car ils ne sauront pas quoi faire. Espérons qu’avant que cela se produise nous serons en mesure d’exercer une influence positive sur le monde pour prévenir ce genre de tournure des événements.

Nous ne devrions pas penser que, dans le but d’influencer le monde, nous devrions entrer dans les médias de masse ou obtenir que les dirigeants du monde soient de notre côté. Au contraire, nous sommes en train d’agir intérieurement. Nous sommes en contact avec les forces intérieures du monde, le système global et intégré qui fonctionne à l’intérieur du monde. Si nous lui correspondons et allons de pair avec lui, alors nous agissons selon les lois de la nature. Nous apportons la force de l’unité et de l’amour dans ce système. Il vient de nous, de la part de l’humanité qui désire une bonne connexion entre les gens.
Du 1er cours de la Convention de Rome du 21/5/11

Lag Baomer: la fête de la lumière

Dr. Michael LaitmanLa fête de Lag Baomer (le 33ème jour du décompte de l’Omer) est célébrée en l’honneur de Rabbi Shimon Bar Yohaï, l’auteur du Livre du Zohar, qui est mort ce jour-là. Dans le chapitre « Idra Zouta » article « Azinou », Le Livre du Zohar décrit la mort de Rabbi Shimon de cette manière: « Car le Seigneur donna la bénédiction, la vie éternelle sur lui » (Psaume 133). Rabbi Abba a dit: «La Sainte Lumière n’a pas fini de proclamer la vie jusqu’à ce que ses discours aient été achevés. Je les ai enregistrés et j’ai pensé en enregistrer un peu plus, mais je n’ai pas entendu. Et je n’ai pas levé la tête parce qu’il y avait une très grande Lumière que je ne pouvais pas regarder. Rabbi Eleazar et Rabbi Abba se levèrent et l’emportèrent hors de cet endroit. Et toute la maison était remplie d’une odeur parfumée. On le posa sur le lit et personne ne l’a touché à part Rabbi Eleazar et Rabbi Abba. Quand ils ont transporté le lit hors de la maison, ils entendirent une voix. Alors tout le monde est entré et s’est réuni pour la célébration en l’honneur de Rabbi Shimon. »Le Zohar utilise ces descriptions colorées parce qu’il est écrit dans la langue du Midrash (qui raconte une histoire). Mais bien sûr, il ne parle pas de sa mort physique, mais du passage de l’âme qui passe à l’état de la fin de la correction. C’est pourquoi il s’agit d’un événement important et pourquoi tout ce système, qui comprend ses élèves, reçoit une si grande Lumière.

Ce n’est pas parler de la mort d’une personne, mais de l’amenuisement d’un Partsouf spirituel. D’abord la Lumière vient et se revêt dans un Partsouf, formant à l’intérieur Taamim, Nekoudot, Taguin, et Otiyot. Les vêtements de la Lumière dans un Partsouf et sa disparition font s’ajuster la Lumière pour son utilisation, et c’est ainsi que l’âme de Rabbi Shimon atteint sa véritable action- le dernier niveau, la fin générale de la correction. C’est ce que décrit Le Zohar.

Tous les autres amis, toutes les âmes qui dépendaient de lui et qui résultaient de son Partsouf, qui s’était rempli de Lumière et s’est maintenant libéré d’Elle, maintenant reçoivent à travers lui toute la Lumière qui le quitte. Ce sont ceux qui étaient attachés à lui, connectés à lui, et ont participé à attirer la Lumière quand il est décédé.

La mort d’un kabbaliste signifie que l’ensemble de la Lumière qu’il avait absorbée à l’intérieur de son âme avec ses étudiants, en s’accumulant avec leur aide pour l’humanité tout entière, est maintenant libérée par lui et a été transmise à toutes les autres âmes. Dorénavant cette Lumière devient comme une illumination, comme la Lumière environnante qu’il donne aux autres. Son décès symbolise ce passage de la Lumière.

C’est pourquoi nous célébrons ce jour de cette manière et nous sommes heureux de recevoir cette Lumière supérieure, qui est appelé « Le Zohar », capable de corriger toutes les âmes, de connecter et élever chaque personne au niveau du Créateur. C’est pourquoi cette fête est appelée la fête de la Lumière – la Lumière qui ramène vers le Bien, la Lumière de la correction. Toute personne doit se demander: utilise-t-elle vraiment cette Lumière?

Cette Lumière nous a été donnée, mais l’utilisons-nous et nous réalisons-nous correctement? C’est ce qu’on appelle participer à la fête de Lag Baomer.

Du programme sur Lag Baomer du 17/05/2011