Daily Archives: 2 juin 2011

Laissez la lumière nous enseigner

Dr. Michael LaitmanQuestion: A l’une des cours que je vous ai entendu dire que lorsque nous lisons le Livre du Zohar, une sorte de flot monte et nous relie. Comment pouvons-nous participer à ce flot, malgré les diverses perturbations qui s’éveillent pendant le cours?

Réponse: Ceci se produit graduellement. Vous devez vous y habituer, exercer une certaine quantité d’effort, pour découvrir la façon d’aborder le texte, comment le connecter à vous-même, à l’état du groupe, au monde; pour savoir là où vous êtes confus et là où vous ne l’êtes pas.
Vous devez faire un avec la Torah en vous unissant avec elle. Puis, dans la mesure de votre désir de vous connecter à la Torah qui parle de votre état intérieur, vous commencerez à recevoir la Lumière Intérieure contenue en elle, ce qui vous influence, vous permettant de voir l’intérieur du système qu’elle décrit.
Ceci se passe dans le processus de l’étude, quand la Lumière (le Créateur) vous enseigne. Si vous essayez de vous déplacer tout droit vers le but, autant que vous le pouvez, d’utiliser le groupe et l’étude correctement, si vous êtes prêt à renoncer à vos aspirations et à vos plans égoïstes au moins un peu, alors la Torah vous enseigne- la suite des états spirituels sont révélées en vous.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 31/05/2011, le Zohar

Le véritable marché

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je peux seulement demander la correction. Est-ce à dire que je décide ou que je définis quelque chose par moi-même?

Réponse: J’ai la ligne de la Lumière et celle du récipient. Je me suis construit comme la troisième ligne entre elles. Je prends autant que je peux à partir du désir de recevoir et de la Lumière et je construis la forme définitive, la somme de ces forces (Σ).
Cette forme est un être humain. Même si les composants ne sont pas à moi, je dois les combiner et décider de la bonne combinaison. Je décide ceci par moi-même.
Pour ce faire, je dois d’abord ressentir la honte de ne pas ressembler pas au Donneur, déterminer le matériel de travail, et trouver la force qui le corrige. Je suis tenu de créer un être humain en moi, de désirer qu’il se forme. J’ai déjà les forces et le matériel. Je n’ai plus qu’à vérifier la forme, et j’effectue cette vérification à chaque fois sur les 125 degrés de similitude avec le Donneur.

 

Je me vérifie moi-même par rapport au Supérieur et j’identifie mes capacités. C’est un travail très important. Grâce à cela, je commence à L’accepter, Le ressentir, et Le comprendre. Je me « formate » ou me « dessine » moi-même à la recherche de solutions exactes. En conséquence, je deviens comme le Créateur, et non pas en fonction de la supériorité, mais en fonction du don sans réserve. En recevant pour donner sans réserve, je deviens semblable à Lui.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Le portrait de l’homme sur le chevalet du groupe

Dr. Michael LaitmanNous avons seulement le désir de recevoir et de la forme du don avec lequel nous devons revêtir le désir moment après moment. C’est le travail de l’homme qui ne peut être effectué qu’en se connectant au groupe, au bon environnement, et en assumant sa forme. Il n’y a pas d’autre endroit où je puisse apprendre la forme correcte que je dois assumer.
L’environnement «sculpte» une personne. En se connectant en permanence au groupe et en interprétant son rôle, en prenant sa place, en lui, une personne commence à prendre la forme d’un « homme».
Le groupe est comme un modèle qui donne à une personne les contours exacts. La brisure des récipients et le processus de préparation sont tout ce qu’il faut pour que chacun recherche sa place, à chaque fois, en perfectionnant ses efforts jusqu’à ce que nous devenions un seul ensemble.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Echapper au rouleau compresseur du développement

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les gens peuvent comprendre la nécessité de faire des concessions les uns aux autres, mais comment pouvez-vous expliquer la Lumière de la correction à une personne ordinaire?

Réponse: La Lumière est la qualité du don sans réserve, la force supérieure qui est présente dans la nature, qui nous fait progresser, nous donne la vie, nous corrige, et nous fait bouger en avant. Tout au long des millénaires d’existence de l’homme sur la terre (sans tenir compte des millions d’années de développement du minéral, du végétal, et des animaux de la nature), nous nous sommes développés par la contrainte, au moyen de la force cachée dans la nature. Il y a un certain programme à l’intérieur de celle-ci, un moteur qui fonctionne grâce à ce programme, qui règle tous les mouvements de la création et provoque son développement.

Les scientifiques révèlent qu’il y a 15 milliards d’années notre univers a commencé à se développer à la suite du Big Bang. C’est-à-dire, l’univers contient une force de développement. Et maintenant, cette force continue de nous développer, ce qui est appelé «le cours naturel de l’histoire» (Beito).

Toutefois, nous avons la possibilité de nous développer « plus vite que le temps » (Akhishéna), non pas au moyen de la force brutale de la nature qui nous pousse au développement avec un « bras de fer » à travers « le jugement et la restriction », mais en éveillant sur nous la « miséricorde », comme il est écrit:« Comme Il est miséricordieux, ainsi vous deviendrez miséricordieux. »

Cela signifie que je réveille les bonnes forces de développement dans la nature. Si je suis d’accord avec le développement, que je le désire, et que j’aspire moi-même au même but en éveillant le désir en moi avant même que la nature commence à mettre la pression sur moi, alors je me sens bien et à l’aise! Je mériterai la compréhension et je raccourcirai mon chemin. En deux mots, c’est tout ce que nous avons à faire!

Nous avons à courir de l’avant par nous mêmes, comme une souris fuit un chat. Quand une personne devient plus sage, elle comprend que le rouleau compresseur du développement se meut sur elle. D’autre part, il y a des gens qui n’ont toujours pas remarqué ou ressenti cette presse qui va les rattraper. Cela signifie qu’elle ne s’est toujours pas suffisamment rapprochée d’eux et ne provoque pas de grandes souffrances.

Imaginez que vous êtes en train de courir sur une route et qu’une presse énorme est à vos trousses, sur le point de vous écraser. Si vous vous ressentez déjà cela, alors vous cherchez vraiment un moyen d’être sauvé. Vous n’avez nulle part où aller. Sur vos deux côtés il y a des bâtiments qui s’étendent sur de nombreux kilomètres, et vous courrez entre eux sur une route étroite, tandis que la presse avance en roulant juste derrière vous. C’est une image surprenante …. Vous ne voulez pas que la presse vous écrabouille sur l’asphalte, n’est-ce pas ?

 

Certaines personnes sentent déjà qu’elles sont dans cet état, tandis que d’autres ne le sentent pas encore. Néanmoins, tout est une question de temps. Peut-être que vous vous sentez bien pour l’instant, comme une personne tombant du 10ème étage, et en passant devant le 8ème étage, elle dit à son voisin qui la regardait par la fenêtre, « Comment allez-vous ? Tout est OK pour l’instant ». Voilà comment le monde est «OK »aujourd’hui, mais elle ne le comprend pas encore.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/05/11,Talmud des dix Sefirot

Une attitude correcte envers la Lumière: Entrée et Sortie

Dr. Michael LaitmanLa créature se développe de différentes manières et à différents niveaux. Dans l’ensemble, il y a cinq niveaux. Cependant, chaque niveau se divise en cinq autres, ceux-ci se divisant à nouveau, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. La clé dans tout ce processus est une action simple, comme il est écrit: «L’expansion de la Lumière et son point de départ, rendent le récipient digne de sa tâche. »
Si nous voulons engendrer toute qualité de réaction quelqu’il soit pour ou contre la réception, pour ou contre le don sans réserve, ou pour ou contre l’intention, sous quelque forme que se soit, nous devons évoquer, dans cette forme, dans ces détails de perception, de développement et d’interruption, la réception de la lumière et sa sortie, un début et une fin. Ensuite, à travers ces deux actions opposées, nous recevrons l’impression correcte: un nouveau désir.
En d’autres termes, je veux passer du désir n °1 à un désir n°2 de plus grande qualité. Je veux changer ma qualité, devenir plus sage, avec plus de don, une meilleure perception plus sensible. Ensuite, je n’ai besoin que de susciter une action: Laisser la Lumière me remplir, et ensuite m’abandonner. Cette action entraînera des changements qualitatifs dans mon désir, qui me permettront de mieux comprendre, mieux ressentir, et me faire remarquer davantage de choses par rapport à ce que je constatais avant.
Toutes mes actions doivent être très orientées dans le but d’envoyer une impulsion visant précisément ce qui suscite l’entrée et la sortie de la Lumière. Ainsi, je détermine la vitesse de mon développement. Quand je veux atteindre un nouveau détail sur les degrés spirituels, gravir l’échelle, élever ma qualité, cela ne peut se faire que grâce à l’expansion et à la sortie de la Lumière. C’est de cette façon qu’est construit un récipient plus grand et de meilleure qualité, digne de son nouvel objectif.
Par conséquent, nous voyons que nous sommes capables de nous élever en permanence. Naturellement, nous utilisons des facteurs externes: la force de la Lumière et la force du désir. Cependant, nous sommes les seuls à pourvoir  les activer.
 
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Saisir l’initiative venant de la Lumière

Dr. Michael LaitmanAu départ, nous devons comprendre que la créature est désir. En fait, le désir est le seul moyen, le seul outil à la disposition de la créature, c’est un organe de sens, un élément sensoriel, quelque chose qui lui permet de percevoir son propre état d’être et de réfléchir sur cet état: « Pourquoi j’existe? D’où je viens et par quoi? Qu’est-ce que la vie? Qu’est-ce que mon épanouissement, et où se trouve-t-il? «Tout cela se manifeste dans le désir. »

Le Créateur, la plus haute Lumière, crée simplement un point sans forme, «l’existence ex nehilo », que nous devons développer depuis, en adéquation avec le programme du Créateur, la créature doit s’élever jusqu’à Sa Grandeur. Ce point est la création tout entière. Il est le contraire de La Lumière, et cette propriété est suffisante. Ainsi, on appelle cela un point.

Au cours de son développement, ce point doit expérimenter divers types d’opposition à la Lumière, venant de la Lumière. La Lumière se projette sur ce point et de cette manière, cela crée des formes inverses sur ce même point.

Ainsi, c’est un seul point qui a émergé en tant que « l’existence ex nehilo. » Ses autres propriétés apparaissent comme «l’existence de l’existence» et ils prennent leurs origines de la Lumière. Ce point évolue selon les propriétés qui sont projetées par la lumière et contraires à lui. De son état inverse, le point apprend les degrés de similitude avec le Créateur, qu’il est capable ou non d’atteindre. Ainsi, il révèle la Lumière.

Ce point du désir de recevoir subit un long et grand développement graduel aux multiples facettes. Si le Créateur est le désir de faire plaisir, la créature, inévitablement, est le désir de recevoir du plaisir.

Pour la créature, le fait d’avoir l’opportunité de s’exprimer, doit définir la forme de son désir de recevoir. Comment fait-on? C’est par le développement cyclique: A chaque instant, tout désir donné, acquiert sa forme, reçoit l’accomplissement de cette forme, après quoi l’accomplissement le quitte, laissant la forme vide. Ensuite, la créature décide comment l’utiliser.
Auparavant, la Lumière déterminait les conditions de plaisir pour la créature. Maintenant, au contraire, la créature reçoit le plaisir en donnant du plaisir à Celui qui donne. De cette façon, la créature transforme la réception en don sans réserve.
Ainsi, la lumière crée le désir et sa forme, elle apporte aussi l’accomplissement au désir. Ensuite, la créature apprend qu’elle a besoin de se vider, d’être privée de la Lumière. La créature ne peut pas le supporter, la honte l’en empêche. Puis, elle sollicite la force de la Lumière elle-même, afin de se vider de la Lumière. La Lumière, qui a réveillé le sentiment de honte dans la créature, accepte et donne de la force à la créature. Ensuite, la créature demande des changements internes et des corrections à partir de la Lumière et les progrès se font grâce à ces demandes.

Même si tout vient de la force supérieure, de la force de la Lumière, qui est essentielle par rapport à la volonté de recevoir, en même temps, c’est la créature qui commence à décider ce qu’elle veut et saisit l’initiative, grandir. C’est pourquoi la période de développement commence à partir d’un sentiment de honte et, en bas, au profit de la créature.

Les kabbalistes sur l’approche de l’étude de la sagesse de la Kabbale, la partie 7

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.

L’importance de l’intention au cours de l’étude

S’il a l’intention d’étudier la Torah, afin de recevoir le don de la Torah, appelé « Lumière qui ramène vers le bien», alors son étude est bénéfique. Cependant, quand il oublie le but de l’étude de la Torah, la Torah n’est pas un instrument complétant le travail de faire le désir du don sans réserve.. C’est l’essence des mots, «la Torah sans travail » [dans l’intention d’être corrigé par la Lumière de la Torah] est révocalbe » [est vide de sa Lumière].
– Rabash, Les barreaux de l’échelle, « Qu’est-ce que la Torah et le travail sur le Chemin du Créateur »

Une des merveilles de l’étude des secrets de la Torah est quand un homme étudie ces concepts avec amour, même s’il n’est pas capable de percevoir les choses avec son intelligence, elles élèvent néanmoins son essence, par conséquent, ces choses brillent de leur Lumière sur lui.
– Rav Kook Raiah, Orot HaTorah [Lumières de la Torah], chapitre 10, article 10

Sur NTV : la Kabbale ou « les douleurs de croissance » de l’humanité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Avez-vous vu une émission de télévision sur la Kabbale diffusée sur NTV, une chaîne de télévision russe? Que pouvez-vous dire à ce sujet?
Réponse: Nous avons été approchés à trois reprises par les producteurs de NTV, nous demandant de participer à ce programme. Mais ayant découvert qui étaient les autres participants, nous avons dû refuser: Vous devez choisir à qui vous parlez.
Compter les nœuds sur un bracelet rouge et croire en sa force magique est au-delà de ma compréhension. Et des sorts magiques tels que « Poulsa de Noura » ne font rien d’autre que de susciter de la tristesse sur le développement tardif des gens.
Mais ce ne sont que des «douleurs de croissance ». Cela va passer. Pauvres enfants! Pourquoi sont-ils si haineux? La Kabbale parle de l’amour, et non de l’amour comme une marchandise (20 $ pour un bracelet). Mais je suis d’accord pour une interview à nos conditions.

Connaître le monde dans lequel vous vivez

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous atteindre les personnes en situation d’autorité? Après tout, nous voulons abattre les murs de la boîte où ils vivent.

 

Réponse: Pas du tout. Nous ne combattons pas le gouvernement, ne détruisons pas la politique ni l’économie, et nous ne brisons pas les modes de vie coutumiers. Nous nous battons seulement pour l’éducation des gens et pas plus. Je suis favorable à  tout laisser dans le monde tel qu’il est,  en n’ajoutant seulement  le principe de  « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Ce ne sont pas mes affaires ce qui a été construit à ce jour. Qu’ils construisent plus. Une seule chose est importante pour moi: les gens devraient savoir dans quel monde ils vivent, ce qu’ils vivent, et comment ils peuvent vraiment se réaliser de manière à atteindre l’objectif sans tomber dans l’auto-tromperie en se  divertissant eux-mêmes avec toutes sortes de jeux qui ne donnent qu’une satisfaction  passagère,  insuffisante, et se terminant par la mort.
Je n’annule rien qui soit, ne m’oppose pas à des programmes gouvernementaux, aux banques, mairies, etc. Je ne m’en soucie pas. Faites ce que vous voulez: si vous voulez voler, volez, faites d’autres bêtises, ce n’est pas important, je ne regarde pas du tout. Tout ce que je veux, c’est ajouter l’éducation.
Le but de l’éducation est de donner la connaissance du monde dans lequel nous vivons, comment il fonctionne, ce qui le fait bouger, ce qu’est son objectif, ce qui se passerait si nous marchions avec ce programme, et ce qui arriverait si nous nous écartions de lui ou si nous le conduisions dans la direction opposée. Combien de souffrances cela nous apporterait-t-il ?  Quel genre de souffrances? Est-ce que ça vaut le coup ou pas? Je veux que les gens sachent, pour voir à quoi ils sont confrontés,  qu’ils soient  capables de lire la carte et rien de plus.
Toutes les autres questions sont sur un autre plan, et je ne les chevauche pas du tout : mon bureau est à l’étage supérieur. Nous parlons seulement de là où nous sommes destinés à venir de toute façon. Nous épuisons les ressources naturelles et polluons la Terre. Ainsi, nous devons passer d’une société de consommation à une société équilibrée, en d’autres termes, cesser d’agir bêtement.
Les gens ont besoin les choses simples de tous les jours: un logement, du travail, de la nourriture, des vêtements, etc. Cela devrait être assuré à tout le monde, et tout le reste doit cesser. Nous devons cesser de produire des biens inutiles, arrêter de mesurer la réussite par le rendement.  Ces marchandises vident la planète et polluent l’environnement.
Ainsi, vous allez travailler une demi-journée afin de pourvoir aux besoins et étudier le reste de la journée, passer des examens de temps à autre. Vous serez payés pour cela et uniquement pour cela.
Les gens ne connaissent pas le monde où ils vivent. Ils ont des diplômes scolaires, ne correspondant pas à la réalité où ils existent.  Ils vivent dans leurs illusions, isolés du monde, surpris par les difficultés qu’ils attirent à eux. Ces troubles viennent parce que, comme les enfants, nous agissons pour nous nuire.
Et donc, je ne veux qu’une chose pour vous: ajouter l’enseignement et, surtout, l’éducation et la formation, dont l’essence est la correction de la relation entre les gens. Ensuite, vous serez en harmonie, en équilibre, avec le monde; vous deviendrez un tout indissociable, qui est l’impératif de l’époque. Tous les éléments doivent être correctement reliés au mécanisme principal, avec les réseaux naturels de l’interconnexion, et vous ne savez rien  à ce sujet.
C’est ce dont je parle.  Certes, cet enseignement va changer une personne, mais cela se fera progressivement, comme par soi-même. Je ne lutte pas avec la nature des choses, je viens vous expliquer le monde, vous montrer où vous habitez, et en conséquence, vous changez. Vous voyez les faits en face de vous, et que pouvez-vous faire? Nous ne pouvons rien faire: après avoir vu des lois immuables, nous les prendrons en compte.
Rien ne peut être modifié d’un seul coup. Les gens agissent selon leur nature. Cela peut-il être corrigé? La destruction est inhérente à la nature humaine, et jusqu’à ce que vous donniez une bonne éducation aux hommes, jusqu’à ce qu’ils voient véritablement  par eux-mêmes qu’ils risquent de perdre leur vie, ils ne s’arrêteront pas. Et ils doivent le voir de la façon la plus claire, comme si la mort était debout à leur seuil. C’est la pédagogie, l’éducation dont nous avons besoin.
Sinon, nous ne survivrons pas sur la Terre. Ceci est confirmé par la recherche. Il n’y a pas d’autres moyens, sauf l’éducation. Nous n’avons pas à moraliser et à dire aux gens qu’ils sont bons ou mauvais. Ils sont comme la nature qui les a créés. Ils ne peuvent pas voler moins, mentir moins, ils en sont incapables. On dit: « Allez vers le Créateur Qui vous a faits ». Le Créateur vous dit dès le début: «J’ai créé le mauvais penchant ». Vous n’allez pas vous plaindre à Lui de Ses actes, n’est-ce pas ?
Vous n’avez qu’un seul médicament: « La Torah comme  épice », en d’autres termes, l’éducation selon la méthode de la Kabbale.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du  27/05/2011, « La Liberté »

Les kabbalistes à propos de l’étude de la sagesse de la Kabbale, partie 6

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.
L’importance de l’intention pendant l’étude.
Avant l’étude, chacun doit clarifier l’objectif avec lequel il a maintenant l’intention d’étudier la Torah, c’est-à-dire clarifier son intention.
– Rabash, Les barreaux de l’échelle, « Qu’est-ce que la Torah et le travail sur le Chemin du Créateur »
Il faut fournir de grands efforts avant de s’engager dans l’étude de telle sorte que l’étude apporter la lumière de la Torah qui ramène vers le bien.
– Rabash, Les barreaux de l’échelle, « Qu’est-ce que la Torah et le travail sur le Chemin du Créateur »
Le but de l’étude de la Torah est d’arriver à sentir le donneur de la Torah. Un tel disciple est appelé «Israël».
– Rabash, Les barreaux de l’échelle, « Qu’est-ce que la Torah et le travail sur le Chemin du Créateur »