Daily Archives: 5 juin 2011

Tout est possible à la Convention!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Plus j’ai envie de m’unir avec mes amis, plus ils me dégoûtent. Je n’ai rien à donner aux amis, sauf des émotions négatives. Je ressens un sentiment intense de discorde. La convention devient un gros obstacle pour moi. Que dois-je faire?Réponse: Très bon! C’est précisément le genre de personnes dont nous avons besoin! Parce que la mesure de votre désir s’exprime précisément dans vos efforts pour établir une connexion avec les autres en dépit de cette répulsion. Grâce à la force de cet effort vous acquerrez la force de la qualité du don sans réserve, ce qui peut vous aider à vous élever immédiatement au premier degré.

Question: J’ai l’impression que tout le monde autour est prêt à nous entendre, mais nous luttons pour passer la Lumière à tout le monde. La convention peut-elle nous aider à passer ce point?

Réponse: Tout est possible lors d’un congrès. Certains peuvent coller à la qualité de l’unification et du don sans réserve pour la première fois. D’autres peuvent participer activement à la formation d’une qualité collective du don sans réserve. D’autres encore, qui ont déjà reçu cette qualité du don sans réserve, existent en elle, et perçoivent le monde supérieur, et peuvent aider le reste des gens dans ce domaine. Il y a tout un éventail de personnes lors d’un congrès: à partir de ceux qui veulent la spiritualité, à ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent encore, à ceux qui sont déjà dans la réalisation, conscients de ce qu’ils sont en train d’atteindre.

De la leçon virtuelle du 29/05/2011, Les fondements de la Kabbale, séries.

Le camp d’entraînement

Dr. Michael LaitmanCommentaire: En règle générale, les prophètes parlent de deux options de développement: facile et difficile ….Réponse: Supposons que votre fils est paresseux et têtu. Il est intelligent, mais n’a aucun désir de réaliser son potentiel correctement. Que voudriez-vous le voir être dans l’avenir?

Commentaire: Un joueur de football célèbre.

Réponse: Je vois. C’est le rêve moderne d’un père juif.

Eh bien, vous l’emmenez dans une école de football, mais il est paresseux et ne veut pas travailler. Il est nécessaire d’avoir une routine quotidienne, de s’exercer régulièrement et bien dormir la nuit sans aucune fête. La vie des athlètes est une vie difficile en effet, elle suit un calendrier strict. Les gens sacrifient leurs meilleures années pour devenir des professionnels. Dans ce cas, le corps devient une machine qui est poussé à travailler à pleine capacité.

Donc, votre fils ne veut pas pratiquer. Que pouvez-vous faire? Mais vous êtes sûr à savoir que le football est son avenir. Ensuite, vous prenez une ceinture. Ici, la question se pose: le battre peut il faire de lui un joueur de football ? Cela va-t-il le faire bouger dans la bonne direction?

Commentaire: Non, cela lui fera mal tout simplement.

Réponse: Cela signifie que la ceinture ne sert à rien. Mais après ce « travail éducatif » votre fils fait un calcul: Que doit-il faire? Il souffre à la fois d’être battu et de s’entraîner. Où la souffrance est-elle plus grande, et où est-elle moindre? Son désir égoïste compare les résultats, et il décide: Si son père le fait souffrir plus que l’entraîneur, il se rend à l’entrainement de football.

Dans l’équipe de football, il rencontre d’autres garçons et acquiert progressivement un goût pour le jeu. S’il ne le fait pas, vous continuez à le punir jusqu’à ce qu’il s’acquitte de votre programme.

On voit par cet exemple que la souffrance amène simplement quelqu’un plus près de sa réalisation. Comment pouvons-nous nous en passer ? Nous sommes paresseux et têtus, chacun de nous. Ce n’est pas seulement au sujet de l’activité physique, nous sommes obstinés dans l’esprit et le cœur, dans la perception et la sensibilité. Chaque seconde, nous haussons les épaules à côté des choses importantes, prenons une pause-cigarette, dormons les yeux ouverts.

Comment pouvons-nous utiliser chaque instant de notre vie pour l’entrainement spirituel? Pour ce faire, nous devons constamment nous enflammer avec le désir brûlant de nos amis. Dans le cas contraire, le Créateur nous infligera des coups, et vous sortirez de votre stupeur en raison de la peur ou de la douleur, l’une ou l’autre. Cependant, vous devez réaliser le programme en entier, car sans cela, vous désirs feront défaut.

Par conséquent, vous faites face à une seule opportunité : combler le désir du Créateur. Vous le ferez dans tous les cas, mais vous avez deux options, deux chemins, menant à cette réalisation. Vous ne pouvez pas échapper à l’entrainement et à l’éveil, cependant, vous pouvez prendre le long chemin de la souffrance, pendant lequel vous dormez (mais pas comme un bébé). Ou, vous pouvez prendre la voie courte, où on vous donne une chance de vous rendre compte rapidement en recevant un désir supplémentaire, un éveil complémentaire venant de l’environnement. Ils suscitent votre enthousiasme, et vous courrez à votre entrainement.

Cela n’a pas d’importance de quelle manière vous venez à l’entrainement : c’est votre choix.
 
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 31/05/2011, « La Paix »

Les kabbalistes sur l’amour des autres et l’amour du Créateur, Partie 4

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.L’amour des autres est le moyen d’atteindre l’amour du Créateur

On ne peut pas se tromper dans l’amour de ses amis et dire qu’on les aime, si en fait on ne les aime pas. Ici, on peut examiner si on a vraiment l’amour des amis ou non. Mais avec l’amour du Créateur, on ne peut pas examiner si son intention est véritablement pour le Créateur» ou «pour soi -même »
– Rabash-les écrits sociaux, « Venez à Pharaon (2) »

La correction de la relation de l’homme avec son ami est plus à même de nous amener vers le don sans réserve au Créateur parce que cette relation est changeante et irrégulière, et les questions sur sa relation avec son ami l’entourent n’importe où qu’il puisse se tourner. Par conséquent, leur remède est beaucoup plus certain et leur but est plus proche.

Tandis que le travail sur la correction des relations de l’homme avec le Créateur est fixé et spécifique, et n’est pas exigeant, et on s’y accoutume facilement, et tout ce qui est fait par habitude n’est plus utile.
– Baal HaSoulam, Matan Torah (le Don de la Torah), Point 14

« Qui a créé ces» ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une personne peut-elle révéler son rôle dans cette vie?

Réponse: Cela vient après la question sur le but de la vie: «Quel est le but de ma vie ? » Cette question devient de plus en plus aigüe à chaque fois, s’élevant au-dessus les autres questions du cœur.
Il y a beaucoup de questions (désirs) dans mon cœur, et je dois les traiter, les organiser dans l’ordre, et prendre le plus haut de sorte qu’il ne soit pas obscurci. Je dois aller avec cette question particulière, et le reste ne fait que me soutenir pour parvenir à répondre à la demande de renseignements la plus importante.
Chaque personne choisit son objectif pour cette question cruciale, que ce soit l’argent, l’honneur, la puissance, ou la connaissance. L’un voudrait devenir un scientifique, un autre : membre du gouvernement, et le troisième rêve seulement de réussite pour profiter de la vie. Et il y a aussi des gens qui s’interrogent sur le sens de la vie.
Cependant, pour trouver son sens, il est nécessaire de communiquer avec la racine dont cette vie est issue. Il s’avère que cette recherche est plus élevée que la vie ordinaire terrestre. Ce n’est pas à l’intérieur de la société, mais au-dessus, là d’où cette vie descend. Il est impossible de trouver une réponse à cette question au sein de la société humaine.
Il y a longtemps, je pensais naïvement qu’il était possible d’approcher la solution à cette question grâce à la science, de comprendre comment cette vie a commencé, de créer artificiellement la vie végétale, la vie animée ou celle de l’homme à partir du degré minéral de la nature, pour résoudre le mystère de la vie : d’où vient-elle, et pourquoi existe-t-elle ? En fin de compte, j’ai réalisé que notre science ne répond pas à de telles questions, et mon intérêt pour elle a disparu d’un coup comme si c’était quelque chose de frivole.
Une personne devrait tenter de clarifier sa question la plus importante, sa plus haute exigence, et aller avec elle. Ensuite, elle va progressivement découvrir comment elle est tirée vers des questions de plus en plus en plus exaltées. En conséquence, elle en viendra à la question: «Qui est le Créateur qui m’a créé? D’où suis-je venu ? Qui suis-je? Quel est mon but? »
Telle est la question sur le degré de Bina, le don sans réserve, qui demande au sein de Malkhout. Il est expliqué dans le Zohar dans l’article « Qui a créé ces choses ». MI (qui) est Bina, et ELEH (ces) est Malkhout. Quelqu’un doit arriver à cette question: « Qui a créé ces choses » qui signifie « Qui m’a créé? » Quand il atteint « Qui » (MI), il se connaîtra lui-même. C’est ELEH parce ELEH ne devient précisé que dans l’unité avec MI.
Puis, il atteint le nom d’Elohim (Dieu, le nom du Créateur fait d’ELEH et de MI) qui se revêt en Lui, comme il est écrit: « Que le nom du Créateur soit sur vous » Ainsi, il atteint tout.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 31/05/2011, Écrits du Rabash

L’orgueil de l’homme se renversera

Dr. Michael LaitmanQuestion: Récemment, vous avez dit à plusieurs reprises que le groupe pour une personne est comme une matrice pour l’embryon, et que l’on doit s’annuler devant le groupe afin de coller aux parois de cette matrice. Qu’est-ce que cela signifie?
Réponse: « Trois jours de fixation des spermatozoïdes dans l’utérus » signifie qu’une personne s’attache à son environnement: l’enseignant, le groupe, et les livres. Ces trois composantes portent une certaine idée, la source et la force aux quelles la personne se connecte. Elle renonce d’elle-même aux lignes droite et gauche et, en les employant toutes deux à la fois, les forces de droite et de gauche, elle construit la ligne médiane et de ce fait fusionne avec elle.
La ligne droite est la ligne du don sans réserve, le long de laquelle on se déplace « les yeux bandés ». A la ligne de gauche, on attache la grossièreté épaisse de son désir égoïste (Aviout), tandis qu’on veut de soi-même s’attacher à la ligne droite. Et la ligne médiane entre en jeu quand on acquiert un certain niveau de connexion permanente avec son environnement et qu’on ne tombe pas en dessous.
Et peu importe ce que pourrait bien se produire, on n’a plus les pensées et les désirs qui nous déconnectent complètement du don sans réserve, de «il n’y a rien hormis Lui», du «Bien qui fait le Bien ». Cela signifie que l’on s’est attaché à l’intérieur du «ventre» – son environnement.
C’est le moment le plus complexe. Et la clé de l’accomplissement réussi de cet acte est de s’abaisser soi-même devant l’environnement. Il est écrit: «L’orgueil de l’homme le conduira en-bas ».
Question: Que veut dire «s’annuler soi-même» ?
Réponse: S’abaisser soi-même signifie que sans aller à votre façon, vous essayez d’entendre et d’absorber autant que possible de ce que dit l’enseignant et d’exalter les amis, de vous ouvrir pour recevoir de leur part la grandeur de l’objectif . Ceci accélère considérablement la croissance spirituelle.
Et si l’on réussit (ce qui n’est pas aussi simple que ça), c’est comme si on arrivait finalement sur une route droite, en raccourcissant ainsi son voyage. Cela permet d’économiser littéralement des années de travail.
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Du cours quotidien de Kabbale du 25/03/2011, Écrits du Rabash

L’échelle menant au plus profond de vous-même

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si le Créateur me donne l’occasion de Le révéler à chaque instant, pourquoi est-ce que je ne réussis pas, quelque soit la force avec laquelle j’essaie de réaliser cette connexion?
Réponse: Ce n’est pas grave si vous atteignez cette révélation ou non, mais à chaque instant la gouvernance privée supérieure travaille sur vous. Il faut regarder en vous-même: Que veut-Il de moi, pourquoi m’a-t-Il donné cet état, que dois-je faire?
Comme résultat d’une telle recherche, peut-être serai -je en mesure de révéler ce qu’Il exige de moi, et peut-être pas. Peut-être qu’Il me trompe volontairement pour que j’ai besoin de Lui révéler ce qu’Il veut. Mais je dois avoir une sorte de « bout de la corde » auquel je puisse m’accrocher.
Il est dit: « Ne faîtes rien, mais seulement ne partez pas! » C’est-à-dire, tout faire pour ne pas perdre l’hameçon par lequel vous pouvez vous accrocher au Créateur. A chaque instant, je cherche comment le trouver, caché quelque part en moi. C’est pourquoi c’est appelé la sagesse intérieure, « la partie intérieure de la Torah ». Vous n’avez rien à chercher à l’extérieur, mais seulement à l’intérieur de vous.
Le Créateur est dans une personne, au sein de ses désirs. Habituellement, nous imaginons que nous nous élevons sur une échelle dans l’espace, mais cela montre simplement que nous nous déplaçons vers des états spirituels plus hauts et plus grands, le don sans réserve. Par essence, notre recherche est entièrement intérieure.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 31/05/2011, Écrits du Rabash

Il n’y a pas d’erreurs dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le Livre du Zohar est plein d’histoires et d’images terrestres. Pourquoi sont-elles si importantes, si elles ne font que semer la confusion et nous éloigner de l’intention correcte?
Réponse: Tout ce que dit une personne qui existe dans la sainteté (la volonté de donner sans réserve) provient de sa réalisation, en ressentant et en existant dans la volonté de donner sans réserve, et ne vient pas simplement à son esprit. Parce que son désir de recevoir est devenu «sanctifié», ce qui signifie qu’elle a acquis la propriété du don sans réserve et qu’elle y existe, c’est la qualité qu’elle ressent.
C’est pourquoi elle perçoit une certaine expression du Créateur en elle et l’exprime dans une telle forme. Elle ne produit pas ces images elle -même, pas plus qu’elles n’apparaissent tout simplement à son esprit. Au contraire, la forme du Créateur qui s’est révélée en elle suscite une certaine image, l’image qu’elle nous décrit ensuite.
C’est pourquoi nous devons utiliser ces histoires et nous connecter avec elles. Et si nous ne les comprenons pas juste tout de suite, nous finirons par le faire .Croyez moi sur parole. En outre, vous atteindrez le même degré de réalisation, et la même histoire, les mêmes images, et expressions apparaîtront tout à coup à l’intérieur de vous.
C’est pourquoi les kabbalistes se comprennent les uns les autres. Nous ne les comprenons pas, mais plus vous vous connectez à ce qu’ils disent, plus vous les comprenez.
Ce n’est pas une coïncidence que, dans la tradition hassidique, si la note d’un rabbin contient des erreurs, vous devez les bénir, parce que s’il les a écrites de cette façon, c’est un signe de sainteté pour vous. Cela découle du fait qu’une personne qui est dans la sainteté ne peut pas faire d’erreur. Il vous semble qu’elle a commis une erreur parce que vous n’êtes pas corrigés. Et c’est ce qu’on appelle la foi au-dessus de la raison.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/05/2011, le Zohar

Où est la Lumière cachée?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où est la Lumière qui ramène vers le Bien : dans la Torah ou dans mon don sans réserve aux amis?
Réponse: Vous recevez la Lumière qui ramène vers le Bien à partir de votre effort pour vous connecter avec vos amis. Nous vivons dans un système parfait et corrigé. La Lumière supérieure, la Lumière de l’Infini, règne sur ce système. Comment pouvez-vous réveiller cette Lumière de l’Infini pour qu’elle agisse sur vous? Vous essayez de vous connecter au système corrigé.
Qu’est-ce que c’est? Dans quel modèle cela vous est-il présenté ? C’est dans le groupe. Dans la mesure où vous vous connectez avec le groupe, dans la connexion entre vous, en fonction de vos efforts, la Lumière, la Torah, la force du don sans réserve, se réveille. Cette force vous influence et vous transforme, ainsi, en une partie du système corrigé de sorte que la Torah, cette Lumière qui corrige, commence à vous combler.
Question: Alors, comment le texte que nous lisons est-il relié à cela?
Réponse: Dans le texte, vous avez lu que la correction réside dans le lien entre vous et vos amis. Tout à l’heure, nous avons lu un passage du Zohar. Où dois-je révéler tout ce que j’ai lu à ce propos? Je dois révéler ceci dans ma connexion avec les amis, dans mon aspiration à m’unir à eux. Ensuite, je vais révéler toutes les propriétés, les Sefirot, les Partsoufim, et les mondes dans le lien entre nous.
Maintenant, il y a 125 degrés entre vous et moi. Si j’avais fait un tel changement interne au sein duquel je me connecte avec vous de tout mon cœur et de toute mon âme, dans mon esprit et mes désirs, j’aurais atteint ma correction personnelle finale (Gmar Tikoun). En me rapprochant de vous, en vous donnant sans réserve, et en acceptant votre désir comme le mien, je suis passé par tous les 125 degrés. J’aurais révélé les mondes entre nous, les montées et les descentes, dans la relation entre moi et mes amis.
Dès que je me joins à un ami, au moins à l’un d’eux, j’ai fini mon travail. Vous n’avez pas à vous unir avec des millions, voire des milliards, ou le Créateur, parce que c’est la même chose. Si j’annule mon désir de profiter et que je peux accepter le désir d’un ami comme le mien, c’est fait!
C’est pourquoi nous lisons le Livre du Zohar qui décrit les différents états que je révèle dans la forme de connexion ou de séparation entre nous, entre moi et l’autre – tous les mondes (dissimulation) et les séparations sont là.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/05/2011, le Zohar